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Category Archives: Corps professoral

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Avis aux parents

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Chers Parents,
Chers Professeurs,
La situation socio-politique demeure incertaine.
Vous comme nous souhaitons que nos chers enfants puissent reprendre la classe dans les meilleures conditions de réussite et dans le meilleur délai.
Comme annoncé en réunion de rentrée – et rappelé dans plusieurs messages à des parents qui ont sollicité notre avis – anticiper sur le programme n’est pas la meilleure chose à faire. En effet, les méthodes d’approche des Professeurs sont particulières et la dispersion des niveaux des élèves à leur retour les obligera certainement à tout reprendre.
Cependant, le début de l’année servant généralement à des révisions, nous vous encourageons à vous assurer que votre enfant possède bien les acquis nécessaires pour une reprise efficiente des cours en salle de classe.
A ce jour, le calendrier peut encore être réorganisé pour couvrir le programme de l’année sans trop bousculer les élèves.
Les Professeurs réfléchissent avec nous sur les meilleures stratégies d’accompagnement de vos enfants pendant cette période de crise.
Durant la semaine des propositions plus concrètes seront disponibles sur le site de SLG pour les différents niveaux. Ces propositions connaitront une certaine évolution stratégique selon la conjoncture.
Nous continuons à vous rester proches dans la prière afin que la bénédiction divine demeure sur vous, sur les membres de vos familles respectives et sur notre chère Haïti qui en a tant besoin.
Le staff administratif de l’Institution Saint-Louis de Gonzague

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Rentrée scolaire 2019-2020

Chers parents, tutrices et tuteurs,

C’est avec grand plaisir qu’on vous souhaite la bienvenue au sein de la grande famille saint-louisienne.
Nous offrons une occasion d’apprentissage privilégiée qui se veut positive pour les élèves – et les familles – qui désirent découvrir et atteindre de nouveaux sommets académiques, culturels et sociaux.
Notre engagement prioritaire consiste à assurer l’épanouissement de votre enfant dans un milieu éducatif, sécuritaire et positif qui encourage l’apprentissage.

Nous visons l’excellence, le bien-être et l’appartenance qui mènent vers le dépassement individuel et collectif. La réussite de tous nos élèves demeure notre motivation principale pour la continuité des oeuvres de Jean-Marie de La Mennais. 
SLG est plus que jamais une école qui offre une place pour chacun et qui vise la réussite pour tous!  Si cette nouvelle vision est accessible, c’est certainement parce que nous pouvons compter sur le dévouement et la détermination d’une équipe visionnaire, inclusive, authentique et engagée.  C’est aussi parce que la collaboration scolaire et familiale est inévitable et que votre rôle en tant que parent s’avère primordial à la réussite de votre enfant. D’ailleurs, on vous invite à participer activement à la vie scolaire de votre enfant en vous impliquant au sein de votre école.

En terminant, Nous tenons à vous remercier d’avoir choisi notre école et de nous confier l’éducation de votre enfant.

Bonne et heureuse année scolaire 2019-2020 à tous! 

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Avis aux parents pour la rentrée!

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La Direction informe les parents des enfants de 1AF, 7AF et NS1 ,
qu’à l’occasion du lancement de la première journée de classe prévu pour ce Vendredi,
le port de l’uniforme n’est pas obligatoire!
Merci pour votre compréhension

Bonne rentrée scolaire à tous!

 

« Qu’est-ce, en effet, que l’enfant ?
C’est une terre toute neuve, mais qui attend la culture,
et où vous ne recueillerez jamais que ce que vous y aurez semé;
c’est, selon la pensée d’un ancien, une cire molle et flexible,
qui se prête à toutes les formes, au gré de la main qui la façonne;
c’est un vase fraîchement confectionné, qui conservera longtemps,
toujours peut-être, l’odeur de la première liqueur
que vous y aurez versée.»

Jean-Marie de la Mennais! JMM1
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Enseignants à l’honneur

Vendredi dernier, les enseignants étaient à l’honneur. NOUS étions à l’honneur! Au fond de nous-mêmes, non sans une certaine pointe de fierté et de satisfaction, nous nous sommes sentis utiles. Nous avons même pu expérimenter ces mots de François MITTERRAND : ‘Être enseignant, ce n’est pas un choix de carrière, c’est un choix de vie.’ Un ‘sacerdoce’, rappelle Gil.

Satisfaits, nous pouvons l’être, car notre élève Gil Sander JOSEPH nous élève dans son article Enseignants : bâtisseurs de demain. Mais en notre for intérieur, nous savons bien que nous ne ferons jamais assez pour mettre debout chacun des élèves qui nous sont confiés. C’est pour eux que nous donnons notre vie, de manière explicite ou implicite, comme le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis et qui les conduit parfois sur un avenir qui nous dépasse et les dépasse.

Éducateurs : bâtisseurs de demain!

nouvelles3Que seraient nos journées sans des moments particuliers de célébration? Une banale succession de minutes et des secondes,
les unes les plus ennuyantes que les autres. Heureusement que les fêtes existent! Grâce à elles, nous échappons à notre quotidien parfois lassant, suffocant. Nous parvenons à prendre du recul sur nos ambitions, afin d’apprécier ce que nous sommes chanceux de posséder. Une perspective réconfortante sur le passé, des projections remplies d’espoir et d’enthousiasme dans le futur, une chance d’éprouver de la reconnaissance: voilà ce que nous offrent les fêtes.

Le vendredi 17 mai, nous célébrions nos éducateurs, nos pères et mères, nos confidents, nos conseillers, les témoins de nos égarements et les acteurs de nos redressements. Nous célébrions nos professeurs. En plus de nous ouvrir au vaste monde des connaissances livresques, ces hommes et ces femmes courageux partagent avec nous leur vision du monde. Ils nous tiennent la main sur le chantier de notre construction en tant que citoyens du monde. Ils mènent une vie de partage et d’amour, renouvelant à chaque lever du soleil leur vœu de sacrifice. Ils maculent nos souvenirs d’une part d’eux-mêmes: un sourire, un visage, une personnalité, un héritage éternel… la vie des professeurs, ils la consacrent au sacerdoce éducatif, se dévouant corps et âme pour l’unique bonheur d’offrir un creux d’eux-mêmes aux générations futures.

Ils mènent une vie de sacrifice et de patience. Une vie pas forcément exemplaire, mais une vie d’exemple. Nous apprenons continuellement de leurs erreurs et grandissons grâce à leurs conseils. Le nom de nos professeurs ne s’éteint pas avec leur souffle dans le linceul, il vit à jamais sur des milliers de lèvres et dans un recoin de milliers de souvenirs. Comme une semence sur une terre fertile, leur héritage prolifère dans nos âmes.

Le vendredi 17 mai, nous célébrions les professeurs, en particulier ceux de notre Institution. Ces hommes et ces femmes braves, emblèmes d’une dévotion inflexible pour une cause amplement estimable. Aujourd’hui encore, leur sacrifice revêt pour nous toute sa valeur. Merci!

Merci d’éveiller en nous la curiosité et la sagesse!

Merci de nous inspirer et d’être pour nous des modèles!

Merci de nous inculquer le goût de la réussite, en dépit de tout!

Si l’éducation est le pilier du monde, les éducateurs sont les vrais bâtisseurs de demain!   Bonne fête!

(Gil Sander JOSEH,  Élève de NS3 Rouge)

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Hommage posthume à Maitre Jean Reynold PETION

PPQuelqu’inacceptable qu’elle soit, la chose n’en est pas moins certaine. Telle une rumeur, la nouvelle a fait le tour des cercles d’amis tant d’ici que d’ailleurs. J’en connais qui sont restés muets pendant plusieurs jours. D’autres se sont fermé les yeux en signe de refus. Mais à quoi bon s’enfuit dans le rêve quand le cauchemar et la réalité se passent tour à tour la musique de l’effroyable. Quand le réel et l’imaginaire sont l’enclume et le marteau, demeurer dans le faux fuyant est une logique que l’on doit s’interdire. Faudrait-il qu’on se rende à la triste évidence. Décidément, Renaud est mort. Pépé est parti. Dyab n’est plus.

Mais, me dira-t-on, les hommes ne meurent-ils tous pas ? Et je vous dirai que ce n’est seulement la mort d’un homme que je pleurs, mais la disparition d’un bel échantillon d’humanité, un des plus beaux échantillons que ce coin de terre ait jamais produit. Renaud n’a combattu aucune guerre conventionnelle. Et pourtant, c’était un preux, un valeureux. Le temps nous manque de dresser le portrait de ce genre de héros qu’était Renaud. Ces gens, qu’ils soient hommes ou femmes, je les appelle ‘les héros du quotidien’. Ceux qui donnent à la vie son vrai sens et sa valeur. Le célèbre chansonnier populaire dirait : ‘Se yo ki fè lavi mache’.

On ne pouvait connaitre Renaud sans l’aimer. Mathématicien de son état, il ne posait pas l’équation de la vie en termes de valeurs absolues. Il leur préférait les joies simples de la vie. Propagateur de paix, Renaud a accompli un tour de force que ne peuvent même ceux qui prennent les villes et remportent de grandes victoires militaires. Il ne se mettait jamais en colère. Il souriait toujours. Fin causeur, il était l’âme du giron de tous les cercles d’amis. C’est à travers Renaud que je connais une bonne partie des histoires de la Grande Anse sans y avoir jamais mis les pieds. Apôtre du vivre ensemble, il s’inquiétait toujours des déboires de son pays dont la politique était pour lui un sujet de conversation passionnant. Il se faisait tort de trouver un dénominateur avec tous ceux qui se trouvaient sur son chemin.

Bon père, il chérissait Calolo et Joujou comme la prunelle de ses yeux.

Prince de l’amitié, il compartimentait ses amis. Ceux des frères Saint-Louis occupaient une place spéciale. Je veux parler des Allemagne, des Jantou, des Daddy, des Kalil : ceux-là, avec d’autres, étaient sacrés. Il me parlait de ses conversations avec des collègues tels que Maitre Jean-Claude, Maitre Joubert, Maitre Agénor CADET, l’actuel Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Ce prince de l’amitié prodiguait des largesses affectives à ses amis qui le lui rendaient bien.

A considérer le nombre de ses amis qui occupe des positions importantes, cet homme aurait pu se hisser très haut dans l’échelle sociale ou même se faire une place sur l’échiquier politique. Mais il était d’un autre genre. Il aimait ses amis pour ce qu’ils sont et non pour les avantages qu’il pouvait en tirer. Au fait, en termes d’avantages matériels, il n’en a tiré aucun. C’est avec le cœur lourd, mais aussi comme on décerne une récompense, que nous lui décernons, à titre posthume, le titre d’universitaire sans fortune.

Renaud est parti pour le chemin de toute la terre. Il restera toujours dans nos cœurs ce qu’André MALRAUX appelait ‘notre musée imaginaire’. Il est parti pour un monde meilleur, car nous rendons de lui ce témoignage que ses dernières pensées ont été pour son Seigneur à qui il avait recommandé son âme.

Pépé était en quelque sorte un incompris. On le disait mauvais gestionnaire, mais c’était mal comprendre sa philosophie de la vie. A tort ou à raison, il se croyait obligé de partager tout ce qui lui venait en mains sans se soucier du lendemain. L’image que je garde de cet incompris est ce que dépeint Charles Baudelaire dans l’Albatros: ses ailes de géant l’ont empêché de marcher.

Il a fini par se rendre à l’évidence que de toutes les options intellectuellement viables aux problèmes de l’existence humaine, la foi en Jésus Christ est de loin la meilleure, et ceci à des années-lumière.

(Comme il n’a pas su s’encombrer des biens matériels, la terre lui sera légère. Va en paix, Pépé!)

Jean Phareau DUMONT

La perte d’un éducateur émérite

Chers Membres de la Direction

Chers Amis et Collègues,

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Nous avons vécu ces derniers jours le cauchemar de la perte d’un éducateur émérite, Monsieur Jean Reynod PETION, qui est parti pour la maison du Père. Ce qui nous exaspérait le plus c’est la cruauté de sa maladie qui ne lui avait laissé aucun répit, c’est la décrépitude de son corps dans une âme sainte, c’est sa crucifixion lente sur son lit de malade, son constat d’une vie d’échec face à la ténacité de rude travailleur.

Nous conservons de Monsieur Jean Reynod PETION un humour décapant qui ne le quittait jamais. Qui d’entre nous, en entrant dans la salle des profs n’avait pas le sourire aux lèvres en l’écoutant narrer une histoire insolite ? Comme il prenait bien son air convaincant pour analyser à la loupe la politicaillerie haïtienne et la cécité de nos dirigeants, relater les exploits de l’équipe de football haïtienne ou brésilienne…

Que de fois il nous relatait qu’il corrigeait ses copies à la lueur d’une bougie afin de remettre ses notes à temps, qu’il reprenait à maintes reprises une notion de mathématiques ou de physique non assimilée par quelques-uns de ses apprenants dissipés. Il a tant souffert sans se plaindre, souvent incapable d’acheter ses médicaments s’il a eu le malheur d’être malade avant le dépôt effectif du 20 de chaque mois.

Pourtant beaucoup d’entre nous ont fait semblant de ne pas voir la douleur de ce prof qui éprouva au plus haut point l’intérêt d’enseigner.

Il a été pour ses apprenants le prof dont ils admiraient tant le savoir, son sens de l’écoute et son indulgence. S’il savait complimenter souvent, il hésitait souvent à sévir.

Pépé, ton départ attendu et souhaité quand tu étais au paroxysme de la souffrance, nous a causé un vide indélébile. Tu as été notre élixir de détente par tes anecdotes connus de toi seul, notre source d’inspiration dans un monde où des hommes de même langage se considèrent comme famille et pourtant ne peuvent plus se comprendre sans interprète et où règne la croix sans le Christ.

Va en paix ! Que la terre te soit légère et les portes du Paradis toute grandes ouvertes pour t’accueillir dans ton vrai monde !

Me Louiné JOSEMA

Des légendes comme mon père survivent au temps!

PP3La mort de mon père ne m’a pas été rapportée, on ne m’a pas appelé pour me l’annoncer subitement, non, je l’ai vécue. Mon père a rendu l’âme alors que nous, mon frère, trois autres amis et moi, l’aidions pour qu’il puisse faire quelques pas, car même cela lui était impossible. C’est pour vous dire qu’il est parti dans nos bras. Cela m’a tout d’abord plongé dans une profonde tristesse.

La perte de mon père m’avait anéanti et affaibli. Mais par la suite, j’ai pris son décès comme un tremplin pour me pousser à travailler davantage. En effet, comme vous le savez tous, Jean Reynold PETION était un grand homme qui avait consacré sa vie à l’éducation : l’éducation des siens ainsi que celle de nombreux autres élèves tant à Saint-Louis de Gonzague que dans diverses autres écoles de la capitale.

Professeur de mathématiques et de physique pendant plus de trente ans, il a su apporter son savoir à des milliers d’élèves et notamment les 23 promotions qu’il a formées à Saint-Louis de Gonzague. Il ne s’est jamais lassé de prononcer ces mots : ‘Ti mesye, pran etid nou oserye, se sa k’ kle lavi a.’

Je dois également vous dire que mon père était un grand fan du football, car je veux qu’on garde cette image de passionné de foot qu’il fut. Il s’adonnait souvent à des débats autour du foot avec ses élèves ainsi que ses collègues et des amis du quartier, grand fan du Brésil et du Real Madrid qu’il était.

Un autre sujet qui le passionnait également était la politique.

Toute personne qui, pendant une période, a pu côtoyer mon cher papa, a forcément gardé l’une ou l’autre de ses phrases légendaires ; son fameux : ‘Non tonton, rete, tchuiiiip… !’ (pardonnez-moi l’expression). Il ne cachait jamais sa frustration quant à l’impertinence, la turbulence ou l’ignorance d’un élève face à des casse-têtes en physique ou en maths qui pourtant lui était un simple BEABA.

Jamais je ne pourrais résumer en quelques lignes la vie riche que mon père a vécue. Il y aurait beaucoup à dire. Mais je voudrais conclure en vous disant ceci : seuls les simples hommes meurent, mais des légendes comme mon père survivent au temps, car ils restent à jamais gravés dans nos mémoires.

Je vous remercie !

Jerry PETION, son fils, élève de Terminale Bleue

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A la mémoire de Frère Hubert Le Deit

Les obsèques de Frère Hubert Le Deit ont eu lieu ce samedi 27 Janvier à Saint-Louis de Gonzague.

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  • Le secondaire de Saint-Louis de Gonzague a quitté, après 83 ans de présence, les locaux de la rue du Centre, pour s’installer à Delmas 31-33, en 1973.
  • Seules les classes de 3e, 2de, 1re et philo furent déplacées. La communauté était alors de dix frères, dont neuf enseignaient à tous les niveaux. Le Frère Hubert Le Deit fut le premier directeur et supérieur.

Biographie

Hubert-Le-Deit-214x300

Naissance  : 23 octobre 1932 à Crédin, France.
Noviciat : 01 août 1950  à  Jersey
Profession perpétuelle  : 01 août 1960
Province Saint-Louis-de-Gonzague

Décédé à l’Hôpital du Canapé-Vert à Port-au-Prince, le 21 janvier 2018, à l’âge de 85 ans, dont 67 de vie religieuse.

Province Saint-Louis-de-Gonzague

Parcours de vie

 

1953 Languidic Enseignant

1954

Hennebont Enseignant
1956 Crach Enseignant
1957 Service militaire
1959 Gourin Enseignant
1960 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague) Enseignant
1965 Institut Catéchétique de Strasbourg Étudiant
1966 Pétion-Ville – (Juvénat : 3ème – Terminale) Directeur
1968 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) Directeur du primaire
1971 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) Directeur
1973 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Delmas) Directeur
1976 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du  Centre) Directeur
1982 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) Directeur du Primaire
1992 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Delmas) Directeur du 3ème Cycle
1995 Pétion-Ville (Juvénat : 3ème – Terminale) Supérieur, Directeur
2002 Juvénat Économe, Comité National de Catéchèse – Éditions FIC
2006 Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) Économe
2010 Pétion-Ville, Maison Gabriel-Deshayes Retraité
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Un géant vient de nous quitter

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Décès de M. Jean-Myrtho Délice

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Toute la communauté saint-louisienne tient à exprimer ses sympathies et ses plus sincères condoléances à la famille Délice et à tous ses proches.

M. Jean-Myrtho Délice était membre de la commission sportive depuis sa création. Ce dernier assumait la fonction de Relations publiques au sein du Comité de l’organisation traditionnel « Championnat Lamartine Clermont » et s’est montré toujours satisfait du bon déroulement de la compétition.
Il est décédé le jeudi 11 janvier 2018. Ses obsèques auront lieu ce Dimanche à 3h pm. à Bon-Repos, plaine du Cul-de-sac, entrée carrefour Lison, impasse Jean sur la main droite en descendant, paroisse Notre Dame du Sacré-Coeur.

Une veillée est prévue ce Samedi de 5:00 – 7:00 pm. au « Parc Univers », Rue de l’enterrement en face de la rue Carbonne.

Que son âme repose en paix!

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Hommage aux 2 Frères et 17 élèves parmi les 300 000 morts du 12 janvier 2010

IMG-20180112-WA0003Les Frères Joseph Bergot et Dominique Baron et 17 élèves parmi les 300 000 morts lors du puissant séisme qui a dévasté Port-au-Prince le mardi 12 Janvier 2010.

En s’écroulant, la maison provinciale La Menais à Pétionville a grièvement blessé le frère Joseph Bergot, 70 ans, qui est mort peu après son hospitalisation.
Natif de Saint-Renan (Finistère) et en Haïti depuis 1965, le frère Joseph Bergot exerçait comme professeur de physique à Port-au-Prince, tout en étant à l’époque économe de la province des Frères en Haïti.

Le frère Dominique Baron, 46 ans, se trouvait au rez-de-chaussée lorsque la maison s’est écroulée. Son corps a été découvert, sans vie, dans les décombres de l’édifice. Le F. Dufreine Auguste, raconte dans un message:

     « Le Frère Dominique a dû être tué sur le coup, assommé par la porte d’entrée. A peine entré, il venait sans doute de s’asseoir pour se rafraîchir, quand la maison s’est effondrée. ll s’est malheureusement trouvé au coin le plus affaissé ; les murs de séparation se sont abattus sur lui. »

Originaire de Lorient, le frère Dominique Baron était enseignant et travaillait aux éditions de manuels scolaires en Haïti. plus d’infos

En cette « Journée nationale de réflexion et de sensibilisation sur la vulnérabilité d’Haïti face aux risques et désastres »,
Toute la communauté Saint-louisienne rend hommage à la mémoire de toutes les personnes qui ont perdu leur vie.
En souvenir des années d’amitié, et des moments de vies qu’ils ont partagé avec nous. Prenons tous quelques instants de méditation et de témoignage où chacun se remémore des êtres chers disparus!

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Sympathies à Mme Ténor

Nous présentoBougiens nos sympathies à Mme Ténor, professeur de Biologie au 3e Cycle, dont le père est décédé. Une veillée est prévue pour ce Samedi 7 Octobre à 4h – 6h à Pax Villa et les obsèques pour ce Dimanche.
La perte d’un être cher est une épreuve qui nous touche au plus profond de nous même. En ce moment si fort d’émotion nous pensons à vous et partage votre peine avec amitié. Nous vous souhaitons beaucoup de courage et vous présente nos plus chaleureuses condoléances.éances.

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Décès de la mère de M. Pétion

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Fête de la Famille Saint-Louisienne

A partir de 10h a.m. sur la cour du Secondaire

Au Programme: 

UNE MESSE est prévu à 10 h à la Chapelle

  • Courses – Concours – Expositions
  • Présentations par les élèves – Jeux – Courses diverses
  • Vidéos – Cinéma  – Photo – Maquillage – Défilé – etc.
  • Groupes Musicaux et DJ.

MATCHES DE FOOT (parents – élèves)  – VOLLEY – de BASKET…

  •  Pour les matches, les parents « sportifs » peuvent s’inscrire auprès de M. Défay, M. Délince ou M. Auguste.
    • Les matches auront lieu à 11h30.
  • A 1h pm: pour les élèves de l’Institution buffet à la Cafétéria
    • Les autres participants pourront trouver sur le terrain des stands pour acheter la nourriture.
    • Les plats et boissons servis aux élèves sont ceux qu’ils auront déposés le matin à la cafétéria pour être partagés.
  • Des indications plus précises seront fournies dans toutes les classes par les élèves de Terminale.

DE 2H A 7H PM: Groupes musicaux sur la cour du Secondaire

ENTRÉE: Chaque élève reçoit un bracelet gratuit et deux autres pour ses accompagnateurs. On pourra se procurer des bracelets supplémentaires au prix de 500 G.

 

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Calendriers et Résultats!

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Examens des nouveaux

  • Les examens des nouveaux se tiendront le samedi 29 avril pour l’entrée en Septième et le samedi 13 mai pour l’entrée en Troisième/Seconde.
  • Les élèves de Neuvième qui n’ont pas eu la moyenne dans l’une des deux premières étapes devront passer l’examen d’entrée en Troisième.

Résultats sportifs :

BASKET :  

  • Minimes
    • SLG – Barolette    27 – 33
  • Cadets
    • SLG – CFC    39 – 16 
    • SLG – Morning Stars    48 – 17
    • SLG – Bridge    72 – 11
    • SLG – Quisqueya    55 – 23

FOOTBALL : championnat Lamartine Clermont

  • 10-11 mars
    • U13
      • SLG – La Pomme    2 – 0
    •   U20
      • SLG – USENFACH    3 – 0 

VOLLEY-BALL

  • Cadets
    • SLG – Providence    2 – 0
  • Juniors
    • SLG – Georges marc    3 – 0
    • SLG – Solens School    2 – 0
    • SLG – SOS    2 – 0
    • SLG – Michel de Ronsard    0 – 3

Modifications du Calendrier Scolaire

  • Un nouveau calendrier des examens a été publié par le Ministère le 15 mars dernier.
  • Voici les nouvelles dates :    Examens de 9AF : du 3 au 5 juillet
    Examens du Bac : du 10 au13 juillet
  • En conséquence, les examens de fin d’année sont reportés à la semaine du 12 au 16 juin.
  • Les carnets de fin d’année seront remis aux élèves le vendredi 30 juin.

Résultats trimestriels

  • Les résultats du 2ème trimestre sont plutôt mauvais dans l’ensemble, comme vous pourrez le constater en jetant un œil sur le bilan de toutes les classes.
  • Le troisième trimestre, avec les nombreux congés, peut présenter aussi beaucoup de danger. Il nous faudra trouver les moyens de maintenir les élèves ardents et vigilants. Le défi est énorme si l’on veut éviter une débâcle à la fin de l’année.

Calendrier

  • Vendredi 31 mars à 3h pm : La commission Formation Humaine et Chrétienne envisage une nouvelle conférence pour les Parents. La conférence aura pour thême : « Comment faire de vos enfants des gagnants ? ». Elle sera donnée par Mme Blanc.
  • La chorale Sacré-Cœur / SLG donnera un concert le dimanche 23 avril a 11h am.
  • La première Communion sera célébrée le dimanche 30 avril.
  • La récollection organisée par le Conseil des Parents se tiendra le dimanche 7 mai.
  • La fête de la Famille Saint-louisienne se tiendra le dimanche 28 mai.

Les Concours
J’épelle au Soleil : 15/20

  • barrique – accalmie – disparate

Spellling Bee

  • Premier : St-Louis-de-Gonzague
  • Deuxième : Ste-Rose de Lima
  • Troisième : Sacré-Cœur

Le point commun aux trois équipes : elles ont le même coach : M. Pierre Rémy ZAMOR. Tous nos compliments…
Et ceci devant 4 autres écoles « anglophones » !!!!

Anniversaires de mars – avril

  • 5 Mme Belane (Loulou) Ferjuste
  • 11 M. Lony Luberisse / M. Louiné Joséma
  • 13 M. Josue Joseph
  • 14 M. Jean Georges Bertrand
  • 15 M. Hergo Laguerre / Mme Philomène Laguerre
  • 16 Mme Marie-Flore Bar
  • 20 Fr. Bernard Bonraisin
  • 24 M. P. J. Agénor Cadet
  • 28 M. Délince Alexis

Fraternité mennaisienne :

  • Prochaine réunion : dimanche 2 avril au Collège Frère Guénolé-Marie (Carrefour Marin #7)
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Prix Pavlov Rameau

Comme chaque année, Pavlov Rameau, ancien élève, offre une prime de $100 aux élèves de la Troisième à la Terminale qui ont eu la meilleure note en mathématiques. Voici les « lauréats » pour cette année :

  • en Troisième: Donald Nelkar PHANOR (66/70)
  • en Seconde : Jean Rodmond Junior LAGUERRE (60/60)
  • en Première : Gilbert Frédéric GERMAIN (67/70)
  • En Terminale : Alec David SÉVÈRE (37/40)… en section D !

Compliments aux lauréats et merci à Pavlov qui est actuellement professeurs de Maths aux îles Caïmans, après l’avoir été à l’Université internationale de Floride.

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En route pour la dernière étape…

Après un repos bien court, pour ceux qui ont pu en jouir (car certaines écoles n’ont pas le même calendrier que le nôtre), nous nous engageons dans la dernière étape. Ces derniers mois seront marqués par de nombreux moments importants pour la vie de l’Institution.

Nous savons seulement qu’au niveau académique qu’il nous faudra beaucoup d’efforts pour récupérer un deuxième trimestre généralement catastrophique. Très peu de classes ont une moyenne de succès de plus de 85% qui est un minimum. Les causes peuvent être multiples et doivent être analysées par chacun et ensemble à tous les niveaux. Espérons que tous seront capables d’un sursaut malgré les nombreux congés qui émaillent cette dernière étape. Le fait de la voir prolongée d’une semaine nous offre une belle chance.

Le temps du Carême est aussi un moment fort au niveau de la Pastorale de l’école avec l’offre des confessions faite aux élèves, des célébrations eucharistiques durant la semaine du 3 avril, la quête de Carême.

Pour cette dernière, nous avions pensé d’abord apporter notre aide au CENA pour une installation électrique qui leur fait grandement défaut. Des affiches ont même été réalisées en ce sens. Mais la situation critique des habitants de la Grande Anse nous pousse à nous tourner vers eux dont certains sont déjà victimes du manque de ressources alimentaires. Daniel Rouzier, l’un des responsables de Food for the Poor a donné une idée de la situation.

Dans chaque cycle on étudiera les meilleurs moyens de sensibiliser les jeunes à cette détresse et de les motiver pour faire un effort de partage.

Bonne reprise et bonne marche vers Pâques à tous.

F. Charles

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Félicitations aux nouveaux Ministres

La Commission des Parents est heureuse de féliciter deux membres ou proches de l’Institution qui viennent d’être nommés Ministres. Nous leur souhaitons bon succès dans leur difficile mission.     

AGENORPierre Josué Agénor CADET , professeur de Sciences Sociales depuis de nombreuses années en Première et Terminale, nommé ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle

Mme Greta2Mme Gréta ROY CLÉMENT qui est en charge de la cafétéria depuis le mois de septembre, nommée ministre de la Santé.

image_dgIl faut aussi souhaiter d’accomplir un bon travail à Max Rudolph SAINT-ALBIN, ancien élève, nommé ministre de l’Intérieur.

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Jean-Philippe Étienne écrit au nouveau Ministre de l’Éducation, son ancien prof!

17457481_1472604372792553_4728684199162815492_nBonsoir, cher professeur ! Cela ne m’étonne guère que vous occupiez ce poste ô combien important dans la gestion d’un État. Dois-je vous en féliciter ? Bon… je suis certain que vous avez les compétences requises pour accomplir la plupart des tâches inhérentes à cette haute fonction. Les félicitations viendront après, peut-être. Elles viendront après les initiatives que vous aurez prises et leur pertinence. Elles viendront même après un échec, moyennant que vous ayez tenté, car « ce qui fait l’honneur d’un homme ce n’est pas d’avoir réussi mais d’avoir tenté ». Parce que je n’espère rien, j’espère tout !

SEULEMENT, Monsieur le Ministre, je vous suggère de vous accentuez sur l’éducation civique et morale des enfants. Surtout pas de négliger les autres nombreux aspects qu’englobe votre immense responsabilité, mais de prêter une attention plus que soutenue à l’éducation civique et morale. Car la société idéale que nous recherchons doit se former aujourd’hui. À l’heure actuelle, aux enfants étant la base de tout, aux adolescents et aux jeunes si fougueux, il faut carrément un lavage de cerveau vu certaines situations auxquelles ils sont exposés au quotidien. J’espère que vous utiliserez votre perspicacité pour vous entourer de gens aux intentions nobles pour l’amélioration de l’éducation en Haïti.

Comme me le répète souvent Odette Roy Fombrun, mon mentor, « le pays n’a qu’un seul problème : l’éducation ! » Cette éducation (je me permets de vous livrer quelques perceptions personnelles), elle doit commencer par la formation des maîtres ; la régulation des normes pour un enseignement-apprentissage de qualité ; le contrôle intensif des diffusions des médias quels qu’ils soient ; la promotion des valeurs haïtiennes dans tous les domaines ; des censures, des interdictions et des sanctions contre l’immoralité criante qui abasourdit notre bon sens.

Ne nous leurrons pas, la société ne changera pas du jour au lendemain, même pas d’aujourd’hui à cinq ans. Mais celle dont on a besoin naîtra assurément avec une « déséducation » des enfants et des adolescents, une promotion plus qu’intensive des modèles, des exemples du bien, du beau, et une censure drastique, à tous les niveaux et dans toutes les sphères d’évolution de toute forme de publicité qui froisse la morale.

Vous étiez mon professeur à Saint-Louis de Gonzague. J’ai beaucoup d’admiration pour votre savoir-faire, votre savoir-dire. Je fais jusqu’à présent bon usage de vos conseils. Mais SEULEMENT, je voudrais, après 5 ans, dire autant de bonnes choses de vous, Monsieur Cadet !

Bonne besogne !

Jean-Philippe Étienne, 28 ans

Source de l’article: https://rezonodwes.com/le-lead-vocal-de-la-bande-a-pipo-ecrit-au-nouveau-ministre-de-leducation-son-ancien-prof/

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Invitation à la fête de la Présentation

scan0020À tous les professeurs et à tous les parents des élèves de l’Institution Saint-Louis de Gonzague le Jeudi 2 février est la fête de la Présentation de Jésus au Temple.
C’est aussi la fête de la chapelle et la date retenue pour fêter dans l’école.
Des activités diverses ont été prévues à cette occasion et auxquelles vous êtes invités à participer dans la mesure de vos disponibilités:

Jeudi 2 février:

– À 8h : Messe pour les élèves du Troisième Cycle.
– À 10h : Messe pour les élèves du Secondaire.

Pendant la journée – jusqu’à 3h pm – les élèves du Troisième Cycle et du Secondaire pourront organiser une fête dans leur propre classe.
– À 5h : Bénédiction des cierges suivie de la messe

Vendredi 3 février:
Dans la matinée
             Conférences pour tous les niveaux et championnat de football
             N.B: La cafétériat fonctionnera vendredi midi comme d’habitude.
             Après 12h30, les élèves pourront rentrer ou rester pour la suite.

Dans l’après-midi: Championnat Lamartine Clermont

À tous, élèves, parents, professeurs, nous souhaitons une BONNE FÊTE

La Direction et la Communauté des Frères

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Décès

JonObsèques de M. Jonathan Gustave

Jonathan nous a été enlevé subitement lundi 9 Janvier dernier, emporté par un stroke brutal. Nous nous souviendrons de sa jovialité, de son sourire, de son grand esprit de service, de son dévouement.
Une veillée de prière se tiendra vendredi 20 à 5h pm à la chapelle de l’Institution.

La messe des se tiendra à la chapelle samedi 21 à 8h am. Elle sera précédée de l’exposition du corps à partir de 7h am.
« Que Dieu l’accueille dans sa Joie et qu’Il assiste sa famille dans cette dure épreuve. »

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Un témoignage sur les 20 ans de la Chorale

12631317_1016155801783261_4172412710441779947_nJe connais le nom et le visage de Will Hodgson depuis que j’ai dix ans. Que les années passent vite. Voilà qu’aujourd’hui  je suis déjà « granmoun » comme je le dis assez souvent.

J’étais en 8e (primaire) au Sacré-Cœur et je souffrais la pénitence inculquée aux dernières de famille qui devaient obligatoirement attendre leurs aînées après la fin des classes. A cette époque, la toute petite salle de répétition de la chorale était sous les escaliers du 2e bâtiment du primaire, tout près de la salle de piano où je devais me rendre par moments. Voulant souvent être à l’écart des extravagances de certaines camarades à l’école, je m’asseyais tranquillement au dos du mur attenant à la salle de répétition et écoutais les mélodies que l’on chantait.

Et ainsi j’apprenais intérieurement des chants tels que « le beau Danube bleu », Mon bel ange va dormir », « Réveille-toi, O Venise jolie», et j’en passe. Il y a des chants dont je ne me rappelle plus si je les ai formellement appris ou si j’étais forcée de les apprendre.

Arrive maintenant mon entrée en 6e secondaire. Pour ma mère, si sensible, qui déjà ne voulait pas me voir souffrir davantagedans les activités  sportives, la chorale était, bien entendu, un choix plus qu’idéal.  Puis vint le fameux jour où j’entrai dans cette salle de répétition pour mon audition. J’ai été assignée aux sopranos. A mon avis, l’année s’était bien passée et ajoutés à cela, plus que jamais, les bons moments de chant avec mes sœurs. On ajoutait à nos répétitions à la maison des chansons contemporaines de l’époque, les classiques, ainsi que les autres genres de musiques, même le rap… qui l’eût pensé.

Hodgson, sans t’en rendre compte, tu ravives la confiance en soi chez certains jeunes, la passion de la musique, la créativité (improvisation d’autres voix qui magiquement s’accordent à celle existant, pour donner de beaux sons), l’écoute, la discipline et l’entraide.

L’année suivante (1996), en 5e, la chorale devenait la chorale Sacré-Cœur/Saint-Louis, et avec cela, plus de rigueur, plus de répétitions, plus d’activités, plus de responsabilités.

Et plus je grandissais au sein de la chorale, plus je comprenais pourquoi je considérais qu’elle était une famille. La chorale m’a appris à aller vers les autres malgré ma timidité et mon désir de rester dans mon coin. M. Hodgson, tu t’en es  bien assuré,avec un ingénieux programme à l’époque, que chaque aînée soit responsable d’une nouvelle. Un programme qui perdure encore : il y a toujours certaines d’entre nous qui s’appellent mutuellement « manmi, tatie, cousine »…. Et on a su garder contact jusqu’à présent au-delà de nos obligations individuelles.

Les années passent et la chorale ne devient plus une obligation, mais une nécessité. M.Hodgson, tu ne t’es pas rendu compte combien de « vrais amis » tu nous as permis d’avoir, des gens de valeur sur qui on peut compter, des gens respectueux qui nous guident et qui nous tirent les oreilles quand on emprunte une mauvaise voie. Tu nous as créé beaucoup plus que des activités et on a appris à partager les mêmes valeurs. Avec la chorale, ces amies sont devenues des membres de ma famille.

Et maintenant, cela créait beaucoup d’activités pour ma famille élargie.  On passait la journée à l’école ensemble, mes amies et moi; les samedis, on se réunissait chez quelqu’un pour manger, fêter une quelconque opportunité que la vie nous donnait, et ainsi apprendre à mieux connaître chaque membre de nos familles, à s’amuser et le plus important, à toujours rendre grâce au Bon Dieu dès qu’on en sentait le besoin à travers le superbe chant « l’Eternel nous bénisse ». Jusqu’à présent, ce chant demeure pour certains, spécialement pour moi, une prière quotidienne que je n’aurais probablement jamais apprise si je n’avais pas intégré la chorale.

Tu as su nous inculquer de petits gestes qui nous marquent à jamais et qui ont permis à chacun d’être la personne qu’elle est aujourd’hui. Tu as su accepter tous les caractères, tu nous as inculqué la tolérance avec ton sens de l’humour aussi.

L’univers de la chorale a été un  temps pris aussi pour sortir du confort quotidien et braver des réalités différentes qui permettent à chacun d’en apprendre davantage sur lui-même.

Pour tout cela, j’ai toujours été d’accord que la chorale est une grande famille.

(Lucine Lominy)

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