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La malédiction du collier

Depuis tout petit j’ai toujours été attiré par l’occultisme. Ma chambre reflète parfaitement cette orientation pour ne pas dire obsession. Une collection de bougies de toutes les couleurs, des sels et des fers à cheval sensés éloigner les mauvais esprits, les livres de ma petite bibliothèque également faisaient référence au spiritisme. Ainsi par hasard en me promenant au marché de Pétion-Ville, mes yeux se portèrent sur un collier parsemé d’inscriptions bizarres bien en vue sur l’étalage d’une marchande aux yeux d’un vert de jais et aux allures de druidesse.

Depuis l’achat de ce collier je me sentais différent et l’avertissement de la vieille dame était devenu fragmentaire dans ma mémoire. Et pour revenir au collier, j’y étais addicté. Je le gardais autour de mon cou en tout temps ; au repas, en promenade et même à la salle de bain. Je ne pouvais plus m’en passer. Un jour quelque chose de singulier attira mon attention. De temps en temps, je ressentais des maux partout ; au dos, aux pieds, etc. C’était étrange car je suis de nature sportive et je ne m’imaginais pas dans ces conditions.

Changement tout aussi bizarre, suivant une fantaisie depuis ma puberté, j’avais placardé à la porte de ma chambre une sorte de règle en carton de 2 mètres, me permettant de prendre connaissance de ma taille à mon gré. Ce matin-là après ma toilette je me postai devant la “règle” et vit avec étonnement que j’avais perdu 7 centimètres! Oui, 7… comme si j’étais devenu voûté. Un frisson d’horreur me parcourut, je fus sorti de ma torpeur par la sonnerie de mon téléphone. Je décrochai et reconnus la voix d’un de mes amis m’invitant à une “Party”. Après lui avoir assuré ma venue, il me prévient que la fête se prolongerait jusqu’au soir… vendredi soir.

Qui dit fête tardive, dit libations. Mais comme je n’adhérais pas vraiment aux mœurs lascives de mes camarades lors de ces genres de soirées, je me mis au balcon, une bière à la main, en quête d’un vent frais. Telle ne fut ma surprise quand une jeune fille s’approcha de moi sans un bruit. Elle leva la tête, me regarda en plongeant ses yeux verts et me tint ce langage : “Tu ne m’as point écoutée, l’autre jour, c’est donc à toi d’assurer ma relève pour la malédiction du “Collier de Vendredi”. Elle disparut comme par enchantement, mon cerveau devint engourdi et tout devint noir.

J’ouvris les yeux. Des bruits confus parvinrent à mes oreilles. Je portais un large chapeau de latanier pour me protéger du soleil. Je pris conscience de l’endroit où je me trouvais. J’étais à Pétion ville, le corps douloureux sous le poids d’une étrange vieillesse et essayant de vendre un collier parsemé d’inscriptions bizarres.

Métellus Marc Daniel II

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DRILL

Former les bâtisseurs de demain par la robotique et l’innovation

DRILL

À l’heure où les sciences et les technologies façonnent l’avenir, le programme DRILL (Dynamics, Robotics and Independent Learning Lab) ouvre une porte passionnante aux jeunes haïtiens. Initié par la Fondation Hector en partenariat avec , Fondation du Groupe ProFin, ce camp de formation en robotique de 20 heures a été accueilli à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, où quinze lycéens, dont moi-même et quelques-uns de mes camarades, ont eu la chance d’y participer.

Des robots et des rêves

DRILL, c’est bien plus qu’un simple atelier. C’est un espace d’exploration pendant deux week-ends, nous avons plongé dans un univers que beaucoup de jeunes haïtiens ne peuvent qu’imaginer : un makerspace, des outils techniques, des robots programmables… et surtout, un espace pour oser, apprendre, se tromper, recommencer… Avec l’aide de formateurs passionnés, nous avons appris à manipuler des outils simples mais précis, comprendre l’importance des règles de sécurité, puis étape par étape, construire un robot suiveur de ligne à partir d’un Arduino capable de suivre une trajectoire autonome grâce à des capteurs infrarouges.
À la fin du camp, chacun de nous avait non seulement un robot fonctionnel, mais aussi un nouveau regard sur ce que la science peut accomplir.

« Chaque étape de fabrication nous rapproche d’une solution réelle« 

Personnellement, DRILL m’a permis de relier mes connaissances théoriques à des applications concrètes. J’avais déjà découvert un peu de programmation à travers mes cours d’informatique, mais ce programme m’a plongé dans une approche pratique, où l’erreur devient apprentissage, et où chaque étape de fabrication nous rapproche d’une solution réelle.

Apprendre et Grandir ensemble

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est l’ambiance collaborative du groupe, la pédagogie active des formateurs, et surtout la confiance qu’on nous a accordée. Pas besoin d’être un expert en sciences pour y participer : DRILL est gratuit, accessible à tous, et aucune connaissance préalable n’est exigée.

L’Innovation commence ici

Au final, DRILL m’a confirmé que l’innovation n’est pas un luxe réservé aux pays riches. Elle commence ici, chez nous, dès que des jeunes reçoivent les bons outils, l’inspiration, et l’espace pour créer.

J’espère que ce programme pourra s’élargir et toucher d’autres écoles. Car si Haïti veut construire un avenir durable, c’est par l’éducation pratique, la créativité et la technologie adaptée qu’elle y parviendra.

Joseph Ilderson

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Les bâtisseurs de la 7e Mauve à l’honneur

Sous la supervision de Mme Peters et de Mr Garel, la 7eme Mauve est la première équipe gagnante du concours d’assemblage de construction Leggo. Félicitations !
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L’écriture, arme silencieuse et pont d’espoir.

Écrire pour ne pas se taire

Je rappelle assez souvent aux différents rédacteurs en herbe de l’APS que l’écriture est une arme silencieuse, un outil puissant qui nous aide à combattre l’inadmissible. Elle nous permet aussi de préserver ce qu’il nous reste d’émerveillement potable et c’est alors que tous les cris piétinés germent en révolte.
Celui ou celle qui accouche ses sentiments sur du papier est un artiste obstiné, s’accrochant avec ténacité, traquant l’aube tout en remontant le fil du temps, pièce par pièce. Écrire octroie la parole aux révoltés comme aux résignés, assurant ainsi l’équilibre naturel que le Grand Architecte avait instauré depuis des temps immémoriaux.

Une lettre, Un champion

Parfois, mes mots effleurent des oreilles attentives, touchent des âmes qui s’abreuvent de mes conseils, que j’ose espérer judicieux.

Aujourd’hui, l’Association de Presse Saint-Louisienne est plus que fière de l’un de ses rédacteurs : Metellus Marc Daniel.
En effet, il a remporté le premier prix national du concours épistolaire organisé par l’Office National de la Poste. Sa lettre, pleine d’émotion et adressée à la mer, a profondément ému le jury. Elle représentera désormais notre pays au concours international.

Ce jeudi 22 mai, une délégation de la Poste s’est rendue à l’école pour féliciter notre lauréat et lui remettre officiellement son prix.
Félicitations encore à notre champion !

Un jeune prodige

Gagner ce concours, bien que national pour l’instant, suscita chez moi de la satisfaction ainsi que de la surprise, car remporter une victoire de cette envergure fut une première dans ma vie. En soi, ce fut un défi à surmonter et une nouvelle source d’apprentissage. Mes mots sont faibles pour exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont cru en moi. Je suis très confiant pour la suite tout en espérant que ma victoire soit une source de motivation pour ceux qui ne se lancent pas de peur de ne pas être lus ou compris

Metellus Max Daniel

La parole au-delà des frontières

Pour conclure, je dirais qu’il nous faut plus que jamais prendre soin de ce pont qu’est l’écriture. Car elle est la seule lisière capable de relier les mondes, par-delà nos divergences.

Au paysan qui cherche son chemin dans la brume du matin, à celui qui entend le cri perçant des bombes à Gaza, à celui encore pris dans l’étau des balles en Haïti, nos plumes sont leurs voix.

Ensemble, armés d’espoir et d’amour, nous nous aventurons au-delà des frontières de l’humain.

Elie Garel

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Giselle Scipion

Giselle Scipion

Ma grand-mère, Giselle Scipion, est la personne que j’aime le plus au monde. Cette octogénaire m’a élevé comme son propre fils et m’a transmis un grand nombre de ses valeurs grâce à sa bienveillance, son intelligence et son charisme. La vieillesse semblait incapable de l’affecter, car elle gardait, en partie, la fière allure qui fit sa beauté jadis.

Giselle, haute comme trois pommes paraissait bien grassouillette. Même quand son dos rond était bossu, son apparence de grande dame ne disparait pas. Son visage ovale portait une sublime, mais courte, chevelure grisâtre, aussi lisse que soigneuse, qui cachait ses grandes oreilles aplaties. Sous les cheveux de Giselle, un large front ridé présentait des plis qui se heurtaient aux fins sourcils de son visage. Entre ses derniers se plongeait un nez épaté sur lequel se dessinait un grain de beauté noir contraste avec la clarté orangée de sa peau. Ses yeux vifs et plissés se situaient de part et d’autre de son nez. Deux minces lèvres rosacées surmontaient son petit menton.

En dépit de son allure calme, Giselle se révèle très active. En effet les trente quatre années passées dans le domaine de l’éducation ont forgé son caractère strict mais plein de compassion. Elle agit sévèrement mais par amour. Elle est laborieuse et déteste la paresse et le gaspillage de potentiel. 

La vie d’enseignante de Giselle l’a dotée de nombreuses habitudes. Elle se lève tôt le matin pour commencer sa journée par la prière. Puis elle rédige des poèmes liés aux romans qu’elle lit chaque soir avant le coucher. Mais je me rappelle surtout des vacances passées à ses côtés. Elle m’aidait à combler mes lacunes scolaires et me formait mentalement par les histoires passionnantes. Assis au jardin, elle me donnait des mets savoureux à déguster et me faisait rire, me divertissait à travers ses blagues et proverbes qu’elle m’enseignait. 

Ce sont là quelques unes des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant ma grand-mère. À mes yeux, Giselle n’est pas qu’un membre de ma famille, mais elle incarne une mère, un exemple, une tutrice et une guide morale. Sans sa personnalité et son caractère sévère, tout se qu’il y a de bon chez moi, n’aurait jamais existé.

Louis Jacques Carl Auguste NS1 Bleue

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Précieux Poison – Destinée tragique de Frère Dominique Baron

A travers Précieux Poison, le frère Dominique Baron – regretté membre influent de la communauté Menaisienne – nous narre les péripéties de Ti-Dàn un jeune jacmélien .

Durant une petite randonnée , Ti Dàn est tombé dans un gouffre creusé par la mer .

Il est sauvé par son chien au pelage blanc , Poison qui est le premier à l’avoir retrouvé , meurtri , angoissé , gémissant de douleur et de peine à une dizaine de mètres sous terre. Sans le soutien indéfectible de son fidèle compagnon et de ses chers camarades , Ti Dàn aurait pu mourir des centaines de fois .

 

 C’est particulièrement grâce à Théodule et Tania que Ti Dàn a survécu à cette chute effroyable . Grâce à son intelligence accrue, Tania a su prendre les bonnes décisions et remonter le moral du troupe lorsque celui-ci était au plus bas .Théo est celui qui sans trembler prit ses responsabilités et partit chercher Ti Dàn alors que les autorités policières présentes sur les lieux n’étaient pas vraiment d’une grande aide.

 

 Dans ce roman, le professeur Dominique explore avec nous des thèmes profonds, tels que l’entraide, la peur et notamment l’amitié. 

Ti Dàn face à l’adversité se découvre des capacités jusque là insoupçonnées. Cette épreuve a permis à Ti Dàn de se recentrer et de comprendre que tout n’est pas acquis. De cette expérience Ti Dàn en sortira plus fort et beaucoup plus mature.

 

En somme, nous les citoyens de demain pouvons pleinement remercier le professeur Dominique Baron qui nous a légué un chef-d’œuvre dans toute sa splendeur. Remarquons aussi la substile ressemblance de la situation de Daniel à celui de notre chère patrie. Dominique Baron nous rappelle qu’après la plus vient inévitablement le beau temps.

Matilus John Mathus et Magloire Mathis Noah, élèves de 9ème bleue.

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UN TALENT EN DEVENIR..

Saint Louis de Gonzague et ses talents

Saint Louis de Gonzague a toujours été un bastion de talents exceptionnels. Je pense à Sylvio Cator en athlétisme, Jacques Roumain en littérature… pour ne citer que ceux-là.

Au fil des années, leur héritage se perpétue et de nouvelles figures émergent.

Un jeune prodige

Récemment, champion du concours de la fondation Digicel, Mike Alexandre s’est avéré être le coup de cœur de tout un chacun. Né le 23 janvier 2007 à Port-au-Prince, il est un jeune portraitiste talentueux qui s’impose comme une étoile montante dans le domaine de l’art.
Ayant suivi ses études primaires et secondaires au prestigieux établissement, il nous a révélé que le dessin avait toujours été une passion douce et instinctive pour lui. Cependant, à partir de l’âge de 14 ans, il a commencé à s’y consacrer sérieusement. Entre crayons et esquisses, il a forgé un univers où chaque trait raconte une histoire. Son style, empreint de précision et d’émotion, reflète un mélange unique de technique et de sensibilité.

« Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »

Aussi, nous dit-il, dessiner a été son lieu de refuge, lui permettant de s’éloigner de ses tourments. Il cite ainsi la célèbre phrase de Jean
Giraud (Moebius): « Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »
En temps normal, il passe environ cinq heures par jour à dessiner. Cependant, par manque de temps dû à ses études, il ne consacre désormais qu’une heure d’activité.
Il attend impatiemment les vacances pour s’y consacrer pleinement.

Aventure et Projets

Questionné à propos d’éventuels projets, il nous répondit comme suit :
Des projets ? J’en ai plein. Mais malheureusement le temps me fait défaut et je me vois dans l’incapacité de réaliser bien des choses. L’année prochaine devrait être meilleure que celle-ci car en tant que jeune dessinateur, j’ai beaucoup à apprendre et il y a tout autant de choses que j’aimerais essayer.

Quelques conseils

Selon lui, si un jeune souhaite devenir dessinateur, la première chose a faire est de se munir d’un crayon et d’une feuille blanche, puis de se mettre a la pratique. Il avoue qu’il y a de fortes chances que les premiers dessins soient complètement rates et ne ressemblent à rien. Il explique avoir traversé cette étape. Comme boussole, il recommande de croire en soi, de ne pas abandonner, de continuer et de persévérer. Car le plus dur, qui est de commencer, étant déjà fait, il ne reste qu’a aller de l’avent pour progresser.

Triomphe, gratitude et inspiration : Un message à ses soutiens

Il prit le temps de s’adresser à ceux qui l’avaient soutenu : Je me sens vraiment honore et reconnaissant. C’était une expérience incroyable, et je rends grâce pour cette victoire. Les encouragements et le soutien de tout le monde m’ont profondément touché. Ils m’ont porté en triomphe, mais je sais que cette réussite est le fruit de beaucoup de travail et de détermination. Cela me motive à continuer sur cette voie avec humilité et gratitude. Cette victoire n’est pas seulement la mienne: elle appartient aussi à tous ceux qui ont cru en moi. Ce parcours exceptionnel nous rappelle que le talent, combiné à la passion et au travail acharné, peut ouvrir des portes vers des sommets insoupçonnés. Que cette victoire inspire d’autres artistes en herbe à croire en leurs rêves et à exprimer leur créativité sans limites.

DELMAS Yvener J. (S3 verte) et SEMIRA Júan (S3 rouge)

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Le Mupanah, un patrimoine à l’oubli

Situé au cœur de Port-au-Prince, le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) incarne l’histoire et la culture d’Haïti depuis sa création en 1983. Autrefois, le Mupanah était une fierté nationale, un symbole de l’identité et de la résilience haïtienne. Il occupait une place centrale dans le paysage culturel et éducatif d’Haïti, attirant des visiteurs nationaux et internationaux en quête de connaissances et d’inspiration.

Un Trésor Culturel Inestimable

Fondé en 1983, le MUPANAH occupe une place de choix parmi les institutions culturelles d’Haïti. Son architecture imposante, mêlant éléments coloniaux et influences locales, attire le regard dès le premier coup d’œil. Mais c’est à l’intérieur que réside la véritable splendeur.

Un Voyage à Travers l’Histoire d’Haïti

Dès l’entrée, les visiteurs sont plongés dans un voyage fascinant à travers les époques tumultueuses de l’histoire haïtienne. De la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale à la préservation de l’identité culturelle haïtienne, chaque salle du musée offre un regard fascinant sur le passé glorieux et parfois tumultueux de ce pays.

Hommage aux Héros Nationaux

Au cœur du MUPANAH se trouve un espace dédié aux héros et héroïnes qui ont façonné le destin d’Haïti. De Toussaint Louverture à Jean-Jacques Dessalines, en passant par les figures contemporaines qui ont marqué l’histoire du pays, le musée rend un vibrant hommage à ceux qui ont sacrifié pour la liberté et la dignité de la nation haïtienne.

Une Fenêtre sur la Culture Haïtienne

Outre son riche héritage historique, le MUPANAH offre également un aperçu fascinant de la culture haïtienne contemporaine. Des expositions d’art moderne aux performances artistiques, en passant par des événements culturels variés, le musée est un lieu de rencontre vibrant pour les artistes et les passionnés de culture.

Un Appel à la Préservation et à la Réflexion

Au-delà de sa fonction de conservation, le MUPANAH est un appel à l’action et à la réflexion. En préservant le passé, le musée invite les visiteurs à méditer sur les défis et les aspirations d’Haïti dans le présent et l’avenir. C’est un lieu où le passé dialogue avec le présent pour éclairer le chemin vers un avenir plus juste et plus prospère.

Un patrimoine oublié qui mérite d’être redécouvert

Malgré son importance passée, le MUPANAH est souvent méconnu du grand public. Il est temps de lui redonner la place qui lui revient en tant que gardien de l’histoire et de la culture haïtiennes.

Défis et Perspectives

Le Mupanah fait face à plusieurs défis, notamment le manque de financement et de visibilité, ainsi que les crises économiques, sociales et sécuritaires qui compromettent sa viabilité. Cependant, avec un soutien accru et une volonté politique renouvelée, il est possible de surmonter ces obstacles et de préserver ce précieux patrimoine pour les générations futures.

Redécouvrir le Mupanah

En cette ère de mondialisation et de rapidité, il est facile d’oublier l’importance de préserver notre histoire et notre culture. Le MUPANAH nous rappelle l’importance de se connecter avec nos racines, de comprendre d’où nous venons et de célébrer la richesse de notre patrimoine. Planifiez votre visite dès aujourd’hui et plongez dans les trésors cachés de l’histoire haïtienne au Musée du Panthéon National Haïtien.

Comme l’écrivait un auteur inconnu,

“la culture est le miroir où l’homme prend conscience de sa propre face”

Cette réflexion résonne particulièrement au Musée du Panthéon National Haïtien, où chaque artefact, chaque œuvre d’art, nous renvoie à notre histoire, à notre identité profonde qu’il faut à tout prix valoriser et promouvoir.

Quelques Photos | source: Mupanah

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Exploration et Déception : L’Épopée du Musée de Guahaba

Perdu dans les replis secrets des montagnes d’Haïti, le Musée de Guahaba émerge tel un trésor culturel envoûtant, captivant l’imagination de ceux qui osent s’y aventurer. Niché au cœur d’une nature luxuriante, ce sanctuaire artistique offre une expérience immersive dans l’histoire et la culture de la région, tout en conservant un voile de mystère qui intrigue les visiteurs.


Un Sanctuaire Artistique au Cœur de la Nature

Bien plus qu’un simple musée, le Musée de Guahaba se présente comme un refuge artistique organiquement intégré à son environnement naturel. Ses structures se fondent harmonieusement dans le paysage, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés dissimulés dans les méandres de la forêt environnante.


La Magie de l’Art et de l’Histoire

À l’intérieur de ses murs, chaque pas dans le Musée de Guahaba est une immersion dans un monde où l’art et l’histoire se mêlent pour tisser des récits captivants. Des artefacts anciens aux œuvres contemporaines, chaque exposition offre un regard unique sur la culture locale, évoquant des traditions séculaires et des légendes ensorcelantes.


La Magie de l’Art et de Un Abri pour la Créativité

Bien plus qu’un simple lieu d’exposition, le Musée de Guahaba est un véritable sanctuaire pour la créativité. Des ateliers interactifs aux résidences d’artistes, en passant par les performances en plein air, il est un lieu où les artistes peuvent librement exprimer leur vision, inspirant ainsi les générations futures.


Une Promesse d’Immersion Culturelle

Promettant une immersion totale dans la richesse culturelle d’Haïti, le Musée de Guahaba ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire, ainsi qu’aux aventuriers en quête de nouvelles découvertes. Chaque visite est une invitation à explorer les trésors cachés de la nature et de la culture, et à se laisser envoûter par la magie intemporelle de Guahaba.


Cependant, un Déclin Inéluctable

Malgré son passé glorieux, le Musée de Guahaba a progressivement sombré dans le déclin. Les infrastructures se sont détériorées, les expositions ont perdu de leur éclat, et l’engagement envers la préservation culturelle s’est étiolé. Les artistes ont déserté les lieux, laissant derrière eux un vide tangible et un sentiment de désolation.


Les Causes du Désastre

Le déclin du Musée de Guahaba est le résultat d’une combinaison de facteurs, dont la négligence des autorités locales, le manque de financement et les défis logistiques liés à son isolement géographique. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont également miné la cohésion de la communauté artistique, précipitant ainsi sa déchéance.


Un Appel à la Résilience

Malgré sa situation précaire, le Musée de Guahaba reste un symbole d’espoir et de potentiel. Son déclin n’est pas inéluctable, mais plutôt un appel à l’action. Les autorités locales, les organisations culturelles et la communauté artistique doivent unir leurs forces pour sauver ce trésor culturel en péril.


Renaissance ou Chute ?

Le destin du Musée de Guahaba repose désormais entre les mains de ceux qui croient en son potentiel. Il peut soit renaître de ses cendres, revitalisé par un nouvel élan de créativité et de détermination, soit sombrer dans l’oubli. Seul l’avenir dira si le Musée de Guahaba est destiné à être un phénix renaissant ou une ruine oubliée dans les méandres du temps.

Quelques Photos | source: Ayiti Découverte

Photos source: Ayiti Découverte

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Les jeunes talents de SLG

Yo di mizik pa voye nan mache, se vre?

Cinq mai 2023, 6 h pm, un clic, c’est fait « Wi mwen kwè » est lancé.

Véritable profession de foi et d’espérance, cette chanson est le résultat du parcours d’un jeune artiste, qui, même en sachant que ce n’était pas gagné d’avance, a tout de même pris le risque et s’est consacré corps et âme à son projet musical .
Comme on ne pourrait pas parler de l’œuvre sans parler de l’artiste, nous vous présentons Lafontant Gaëtan.
Lafontant a commencé à chanter vers 5-6 ans c’est durant cette période qu’il a intégré la chorale de son église (écho des anges).
Et prenant de plus en plus goût à ce qu’il faisait, il est même arrivé à chanter à la graduation clôturant son cycle au Kindergarten à Arc-en-Ciel ». Par la suite, notre chanteur a continué avec la chorale, hantant à l’église et a même eu l’opportunité de faire des solos.
C’est durant cette période que chanter va vraiment prendre tout son sens pour lui.
Chanter était devenu son plus simple moyen d’expression, un canal pour faire passer ses sentiments. Aujourd’hui encore, il domine sa vie. D’ailleurs, il n’hésite jamais à vanter les vertus apaisantes de la musique, mais aussi la connexion que le chant, la musique en général, permet d’établir avec autrui.

Pendant ce temps, un rêve grandissait, sortir son single avant ses 18 ans, ce qu’il a réussi par ailleurs. Entretemps, il a intégré « Les talentueux« , un groupe de jeunes talents inter-église dont la mission est d’évangéliser.
Quoique un tel projet soit pesant mentalement, il est d’autant plus gratifiant car entouré de connaissances datant de l’enfance, il a pu trouver des piliers pour la réalisation du projet.
Comme dans tout processus de création, il y a aussi eu des moments de doute :

Lafontant Gaëtan

« Stressé, je me demandais si je devais suivre ce rêve d’enfant ou encore si le public allait comprendre mon message? Mais en fin de compte, malgré tout, je ne souhaiterais rien faire autrement, je pense que tout est parfait, le public s’agrandit. Les retours sont positifs, le message est passé et continue à circuler: croire en Dieu en étant témoin de tout ce qu’il a fait. Et la jouissance, la fierté ressentie de laisser aux autres de consommer ce que nous avons produit me prouve que c’était la bonne décision » nous confie le chanteur en herbe.
Pour finir, un conseil pour ces jeunes-là qui n’ont pas été acceptés par leurs parents.

« Ne cessez jamais de croire en vous, en ce que vous êtes, en votre potentiel et en ce que vous pourrez réaliser à l’avenir. Soyez patients, foncez, et sortez de votre zone de confort parce que vous pourrez avoir plein d’opportunités. Ne cessez jamais de rêver.« 

Félicitations Lafontant

Landais Mike Kensley

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