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Giselle Scipion

Giselle Scipion

Ma grand-mère, Giselle Scipion, est la personne que j’aime le plus au monde. Cette octogénaire m’a élevé comme son propre fils et m’a transmis un grand nombre de ses valeurs grâce à sa bienveillance, son intelligence et son charisme. La vieillesse semblait incapable de l’affecter, car elle gardait, en partie, la fière allure qui fit sa beauté jadis.

Giselle, haute comme trois pommes paraissait bien grassouillette. Même quand son dos rond était bossu, son apparence de grande dame ne disparait pas. Son visage ovale portait une sublime, mais courte, chevelure grisâtre, aussi lisse que soigneuse, qui cachait ses grandes oreilles aplaties. Sous les cheveux de Giselle, un large front ridé présentait des plis qui se heurtaient aux fins sourcils de son visage. Entre ses derniers se plongeait un nez épaté sur lequel se dessinait un grain de beauté noir contraste avec la clarté orangée de sa peau. Ses yeux vifs et plissés se situaient de part et d’autre de son nez. Deux minces lèvres rosacées surmontaient son petit menton.

En dépit de son allure calme, Giselle se révèle très active. En effet les trente quatre années passées dans le domaine de l’éducation ont forgé son caractère strict mais plein de compassion. Elle agit sévèrement mais par amour. Elle est laborieuse et déteste la paresse et le gaspillage de potentiel. 

La vie d’enseignante de Giselle l’a dotée de nombreuses habitudes. Elle se lève tôt le matin pour commencer sa journée par la prière. Puis elle rédige des poèmes liés aux romans qu’elle lit chaque soir avant le coucher. Mais je me rappelle surtout des vacances passées à ses côtés. Elle m’aidait à combler mes lacunes scolaires et me formait mentalement par les histoires passionnantes. Assis au jardin, elle me donnait des mets savoureux à déguster et me faisait rire, me divertissait à travers ses blagues et proverbes qu’elle m’enseignait. 

Ce sont là quelques unes des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant ma grand-mère. À mes yeux, Giselle n’est pas qu’un membre de ma famille, mais elle incarne une mère, un exemple, une tutrice et une guide morale. Sans sa personnalité et son caractère sévère, tout se qu’il y a de bon chez moi, n’aurait jamais existé.

Louis Jacques Carl Auguste NS1 Bleue

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Précieux Poison – Destinée tragique de Frère Dominique Baron

A travers Précieux Poison, le frère Dominique Baron – regretté membre influent de la communauté Menaisienne – nous narre les péripéties de Ti-Dàn un jeune jacmélien .

Durant une petite randonnée , Ti Dàn est tombé dans un gouffre creusé par la mer .

Il est sauvé par son chien au pelage blanc , Poison qui est le premier à l’avoir retrouvé , meurtri , angoissé , gémissant de douleur et de peine à une dizaine de mètres sous terre. Sans le soutien indéfectible de son fidèle compagnon et de ses chers camarades , Ti Dàn aurait pu mourir des centaines de fois .

 

 C’est particulièrement grâce à Théodule et Tania que Ti Dàn a survécu à cette chute effroyable . Grâce à son intelligence accrue, Tania a su prendre les bonnes décisions et remonter le moral du troupe lorsque celui-ci était au plus bas .Théo est celui qui sans trembler prit ses responsabilités et partit chercher Ti Dàn alors que les autorités policières présentes sur les lieux n’étaient pas vraiment d’une grande aide.

 

 Dans ce roman, le professeur Dominique explore avec nous des thèmes profonds, tels que l’entraide, la peur et notamment l’amitié. 

Ti Dàn face à l’adversité se découvre des capacités jusque là insoupçonnées. Cette épreuve a permis à Ti Dàn de se recentrer et de comprendre que tout n’est pas acquis. De cette expérience Ti Dàn en sortira plus fort et beaucoup plus mature.

 

En somme, nous les citoyens de demain pouvons pleinement remercier le professeur Dominique Baron qui nous a légué un chef-d’œuvre dans toute sa splendeur. Remarquons aussi la substile ressemblance de la situation de Daniel à celui de notre chère patrie. Dominique Baron nous rappelle qu’après la plus vient inévitablement le beau temps.

Matilus John Mathus et Magloire Mathis Noah, élèves de 9ème bleue.

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UN TALENT EN DEVENIR..

Saint Louis de Gonzague et ses talents

Saint Louis de Gonzague a toujours été un bastion de talents exceptionnels. Je pense à Sylvio Cator en athlétisme, Jacques Roumain en littérature… pour ne citer que ceux-là.

Au fil des années, leur héritage se perpétue et de nouvelles figures émergent.

Un jeune prodige

Récemment, champion du concours de la fondation Digicel, Mike Alexandre s’est avéré être le coup de cœur de tout un chacun. Né le 23 janvier 2007 à Port-au-Prince, il est un jeune portraitiste talentueux qui s’impose comme une étoile montante dans le domaine de l’art.
Ayant suivi ses études primaires et secondaires au prestigieux établissement, il nous a révélé que le dessin avait toujours été une passion douce et instinctive pour lui. Cependant, à partir de l’âge de 14 ans, il a commencé à s’y consacrer sérieusement. Entre crayons et esquisses, il a forgé un univers où chaque trait raconte une histoire. Son style, empreint de précision et d’émotion, reflète un mélange unique de technique et de sensibilité.

« Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »

Aussi, nous dit-il, dessiner a été son lieu de refuge, lui permettant de s’éloigner de ses tourments. Il cite ainsi la célèbre phrase de Jean
Giraud (Moebius): « Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »
En temps normal, il passe environ cinq heures par jour à dessiner. Cependant, par manque de temps dû à ses études, il ne consacre désormais qu’une heure d’activité.
Il attend impatiemment les vacances pour s’y consacrer pleinement.

Aventure et Projets

Questionné à propos d’éventuels projets, il nous répondit comme suit :
Des projets ? J’en ai plein. Mais malheureusement le temps me fait défaut et je me vois dans l’incapacité de réaliser bien des choses. L’année prochaine devrait être meilleure que celle-ci car en tant que jeune dessinateur, j’ai beaucoup à apprendre et il y a tout autant de choses que j’aimerais essayer.

Quelques conseils

Selon lui, si un jeune souhaite devenir dessinateur, la première chose a faire est de se munir d’un crayon et d’une feuille blanche, puis de se mettre a la pratique. Il avoue qu’il y a de fortes chances que les premiers dessins soient complètement rates et ne ressemblent à rien. Il explique avoir traversé cette étape. Comme boussole, il recommande de croire en soi, de ne pas abandonner, de continuer et de persévérer. Car le plus dur, qui est de commencer, étant déjà fait, il ne reste qu’a aller de l’avent pour progresser.

Triomphe, gratitude et inspiration : Un message à ses soutiens

Il prit le temps de s’adresser à ceux qui l’avaient soutenu : Je me sens vraiment honore et reconnaissant. C’était une expérience incroyable, et je rends grâce pour cette victoire. Les encouragements et le soutien de tout le monde m’ont profondément touché. Ils m’ont porté en triomphe, mais je sais que cette réussite est le fruit de beaucoup de travail et de détermination. Cela me motive à continuer sur cette voie avec humilité et gratitude. Cette victoire n’est pas seulement la mienne: elle appartient aussi à tous ceux qui ont cru en moi. Ce parcours exceptionnel nous rappelle que le talent, combiné à la passion et au travail acharné, peut ouvrir des portes vers des sommets insoupçonnés. Que cette victoire inspire d’autres artistes en herbe à croire en leurs rêves et à exprimer leur créativité sans limites.

DELMAS Yvener J. (S3 verte) et SEMIRA Júan (S3 rouge)

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Le Mupanah, un patrimoine à l’oubli

Situé au cœur de Port-au-Prince, le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) incarne l’histoire et la culture d’Haïti depuis sa création en 1983. Autrefois, le Mupanah était une fierté nationale, un symbole de l’identité et de la résilience haïtienne. Il occupait une place centrale dans le paysage culturel et éducatif d’Haïti, attirant des visiteurs nationaux et internationaux en quête de connaissances et d’inspiration.

Un Trésor Culturel Inestimable

Fondé en 1983, le MUPANAH occupe une place de choix parmi les institutions culturelles d’Haïti. Son architecture imposante, mêlant éléments coloniaux et influences locales, attire le regard dès le premier coup d’œil. Mais c’est à l’intérieur que réside la véritable splendeur.

Un Voyage à Travers l’Histoire d’Haïti

Dès l’entrée, les visiteurs sont plongés dans un voyage fascinant à travers les époques tumultueuses de l’histoire haïtienne. De la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale à la préservation de l’identité culturelle haïtienne, chaque salle du musée offre un regard fascinant sur le passé glorieux et parfois tumultueux de ce pays.

Hommage aux Héros Nationaux

Au cœur du MUPANAH se trouve un espace dédié aux héros et héroïnes qui ont façonné le destin d’Haïti. De Toussaint Louverture à Jean-Jacques Dessalines, en passant par les figures contemporaines qui ont marqué l’histoire du pays, le musée rend un vibrant hommage à ceux qui ont sacrifié pour la liberté et la dignité de la nation haïtienne.

Une Fenêtre sur la Culture Haïtienne

Outre son riche héritage historique, le MUPANAH offre également un aperçu fascinant de la culture haïtienne contemporaine. Des expositions d’art moderne aux performances artistiques, en passant par des événements culturels variés, le musée est un lieu de rencontre vibrant pour les artistes et les passionnés de culture.

Un Appel à la Préservation et à la Réflexion

Au-delà de sa fonction de conservation, le MUPANAH est un appel à l’action et à la réflexion. En préservant le passé, le musée invite les visiteurs à méditer sur les défis et les aspirations d’Haïti dans le présent et l’avenir. C’est un lieu où le passé dialogue avec le présent pour éclairer le chemin vers un avenir plus juste et plus prospère.

Un patrimoine oublié qui mérite d’être redécouvert

Malgré son importance passée, le MUPANAH est souvent méconnu du grand public. Il est temps de lui redonner la place qui lui revient en tant que gardien de l’histoire et de la culture haïtiennes.

Défis et Perspectives

Le Mupanah fait face à plusieurs défis, notamment le manque de financement et de visibilité, ainsi que les crises économiques, sociales et sécuritaires qui compromettent sa viabilité. Cependant, avec un soutien accru et une volonté politique renouvelée, il est possible de surmonter ces obstacles et de préserver ce précieux patrimoine pour les générations futures.

Redécouvrir le Mupanah

En cette ère de mondialisation et de rapidité, il est facile d’oublier l’importance de préserver notre histoire et notre culture. Le MUPANAH nous rappelle l’importance de se connecter avec nos racines, de comprendre d’où nous venons et de célébrer la richesse de notre patrimoine. Planifiez votre visite dès aujourd’hui et plongez dans les trésors cachés de l’histoire haïtienne au Musée du Panthéon National Haïtien.

Comme l’écrivait un auteur inconnu,

“la culture est le miroir où l’homme prend conscience de sa propre face”

Cette réflexion résonne particulièrement au Musée du Panthéon National Haïtien, où chaque artefact, chaque œuvre d’art, nous renvoie à notre histoire, à notre identité profonde qu’il faut à tout prix valoriser et promouvoir.

Quelques Photos | source: Mupanah

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Exploration et Déception : L’Épopée du Musée de Guahaba

Perdu dans les replis secrets des montagnes d’Haïti, le Musée de Guahaba émerge tel un trésor culturel envoûtant, captivant l’imagination de ceux qui osent s’y aventurer. Niché au cœur d’une nature luxuriante, ce sanctuaire artistique offre une expérience immersive dans l’histoire et la culture de la région, tout en conservant un voile de mystère qui intrigue les visiteurs.


Un Sanctuaire Artistique au Cœur de la Nature

Bien plus qu’un simple musée, le Musée de Guahaba se présente comme un refuge artistique organiquement intégré à son environnement naturel. Ses structures se fondent harmonieusement dans le paysage, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés dissimulés dans les méandres de la forêt environnante.


La Magie de l’Art et de l’Histoire

À l’intérieur de ses murs, chaque pas dans le Musée de Guahaba est une immersion dans un monde où l’art et l’histoire se mêlent pour tisser des récits captivants. Des artefacts anciens aux œuvres contemporaines, chaque exposition offre un regard unique sur la culture locale, évoquant des traditions séculaires et des légendes ensorcelantes.


La Magie de l’Art et de Un Abri pour la Créativité

Bien plus qu’un simple lieu d’exposition, le Musée de Guahaba est un véritable sanctuaire pour la créativité. Des ateliers interactifs aux résidences d’artistes, en passant par les performances en plein air, il est un lieu où les artistes peuvent librement exprimer leur vision, inspirant ainsi les générations futures.


Une Promesse d’Immersion Culturelle

Promettant une immersion totale dans la richesse culturelle d’Haïti, le Musée de Guahaba ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire, ainsi qu’aux aventuriers en quête de nouvelles découvertes. Chaque visite est une invitation à explorer les trésors cachés de la nature et de la culture, et à se laisser envoûter par la magie intemporelle de Guahaba.


Cependant, un Déclin Inéluctable

Malgré son passé glorieux, le Musée de Guahaba a progressivement sombré dans le déclin. Les infrastructures se sont détériorées, les expositions ont perdu de leur éclat, et l’engagement envers la préservation culturelle s’est étiolé. Les artistes ont déserté les lieux, laissant derrière eux un vide tangible et un sentiment de désolation.


Les Causes du Désastre

Le déclin du Musée de Guahaba est le résultat d’une combinaison de facteurs, dont la négligence des autorités locales, le manque de financement et les défis logistiques liés à son isolement géographique. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont également miné la cohésion de la communauté artistique, précipitant ainsi sa déchéance.


Un Appel à la Résilience

Malgré sa situation précaire, le Musée de Guahaba reste un symbole d’espoir et de potentiel. Son déclin n’est pas inéluctable, mais plutôt un appel à l’action. Les autorités locales, les organisations culturelles et la communauté artistique doivent unir leurs forces pour sauver ce trésor culturel en péril.


Renaissance ou Chute ?

Le destin du Musée de Guahaba repose désormais entre les mains de ceux qui croient en son potentiel. Il peut soit renaître de ses cendres, revitalisé par un nouvel élan de créativité et de détermination, soit sombrer dans l’oubli. Seul l’avenir dira si le Musée de Guahaba est destiné à être un phénix renaissant ou une ruine oubliée dans les méandres du temps.

Quelques Photos | source: Ayiti Découverte

Photos source: Ayiti Découverte

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Les jeunes talents de SLG

Yo di mizik pa voye nan mache, se vre?

Cinq mai 2023, 6 h pm, un clic, c’est fait « Wi mwen kwè » est lancé.

Véritable profession de foi et d’espérance, cette chanson est le résultat du parcours d’un jeune artiste, qui, même en sachant que ce n’était pas gagné d’avance, a tout de même pris le risque et s’est consacré corps et âme à son projet musical .
Comme on ne pourrait pas parler de l’œuvre sans parler de l’artiste, nous vous présentons Lafontant Gaëtan.
Lafontant a commencé à chanter vers 5-6 ans c’est durant cette période qu’il a intégré la chorale de son église (écho des anges).
Et prenant de plus en plus goût à ce qu’il faisait, il est même arrivé à chanter à la graduation clôturant son cycle au Kindergarten à Arc-en-Ciel ». Par la suite, notre chanteur a continué avec la chorale, hantant à l’église et a même eu l’opportunité de faire des solos.
C’est durant cette période que chanter va vraiment prendre tout son sens pour lui.
Chanter était devenu son plus simple moyen d’expression, un canal pour faire passer ses sentiments. Aujourd’hui encore, il domine sa vie. D’ailleurs, il n’hésite jamais à vanter les vertus apaisantes de la musique, mais aussi la connexion que le chant, la musique en général, permet d’établir avec autrui.

Pendant ce temps, un rêve grandissait, sortir son single avant ses 18 ans, ce qu’il a réussi par ailleurs. Entretemps, il a intégré « Les talentueux« , un groupe de jeunes talents inter-église dont la mission est d’évangéliser.
Quoique un tel projet soit pesant mentalement, il est d’autant plus gratifiant car entouré de connaissances datant de l’enfance, il a pu trouver des piliers pour la réalisation du projet.
Comme dans tout processus de création, il y a aussi eu des moments de doute :

Lafontant Gaëtan

« Stressé, je me demandais si je devais suivre ce rêve d’enfant ou encore si le public allait comprendre mon message? Mais en fin de compte, malgré tout, je ne souhaiterais rien faire autrement, je pense que tout est parfait, le public s’agrandit. Les retours sont positifs, le message est passé et continue à circuler: croire en Dieu en étant témoin de tout ce qu’il a fait. Et la jouissance, la fierté ressentie de laisser aux autres de consommer ce que nous avons produit me prouve que c’était la bonne décision » nous confie le chanteur en herbe.
Pour finir, un conseil pour ces jeunes-là qui n’ont pas été acceptés par leurs parents.

« Ne cessez jamais de croire en vous, en ce que vous êtes, en votre potentiel et en ce que vous pourrez réaliser à l’avenir. Soyez patients, foncez, et sortez de votre zone de confort parce que vous pourrez avoir plein d’opportunités. Ne cessez jamais de rêver.« 

Félicitations Lafontant

Landais Mike Kensley

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