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La malédiction du collier

Depuis tout petit j’ai toujours été attiré par l’occultisme. Ma chambre reflète parfaitement cette orientation pour ne pas dire obsession. Une collection de bougies de toutes les couleurs, des sels et des fers à cheval sensés éloigner les mauvais esprits, les livres de ma petite bibliothèque également faisaient référence au spiritisme. Ainsi par hasard en me promenant au marché de Pétion-Ville, mes yeux se portèrent sur un collier parsemé d’inscriptions bizarres bien en vue sur l’étalage d’une marchande aux yeux d’un vert de jais et aux allures de druidesse.

Depuis l’achat de ce collier je me sentais différent et l’avertissement de la vieille dame était devenu fragmentaire dans ma mémoire. Et pour revenir au collier, j’y étais addicté. Je le gardais autour de mon cou en tout temps ; au repas, en promenade et même à la salle de bain. Je ne pouvais plus m’en passer. Un jour quelque chose de singulier attira mon attention. De temps en temps, je ressentais des maux partout ; au dos, aux pieds, etc. C’était étrange car je suis de nature sportive et je ne m’imaginais pas dans ces conditions.

Changement tout aussi bizarre, suivant une fantaisie depuis ma puberté, j’avais placardé à la porte de ma chambre une sorte de règle en carton de 2 mètres, me permettant de prendre connaissance de ma taille à mon gré. Ce matin-là après ma toilette je me postai devant la “règle” et vit avec étonnement que j’avais perdu 7 centimètres! Oui, 7… comme si j’étais devenu voûté. Un frisson d’horreur me parcourut, je fus sorti de ma torpeur par la sonnerie de mon téléphone. Je décrochai et reconnus la voix d’un de mes amis m’invitant à une “Party”. Après lui avoir assuré ma venue, il me prévient que la fête se prolongerait jusqu’au soir… vendredi soir.

Qui dit fête tardive, dit libations. Mais comme je n’adhérais pas vraiment aux mœurs lascives de mes camarades lors de ces genres de soirées, je me mis au balcon, une bière à la main, en quête d’un vent frais. Telle ne fut ma surprise quand une jeune fille s’approcha de moi sans un bruit. Elle leva la tête, me regarda en plongeant ses yeux verts et me tint ce langage : “Tu ne m’as point écoutée, l’autre jour, c’est donc à toi d’assurer ma relève pour la malédiction du “Collier de Vendredi”. Elle disparut comme par enchantement, mon cerveau devint engourdi et tout devint noir.

J’ouvris les yeux. Des bruits confus parvinrent à mes oreilles. Je portais un large chapeau de latanier pour me protéger du soleil. Je pris conscience de l’endroit où je me trouvais. J’étais à Pétion ville, le corps douloureux sous le poids d’une étrange vieillesse et essayant de vendre un collier parsemé d’inscriptions bizarres.
Métellus Marc Daniel II
Un modèle et Un pilier à l’école
Dans le grand récital de la vie, l’Institution Saint-Louis de Gonzague a vu passer bien des mélodies humaines. Certaines, éphémères comme des notes volées au vent , d’autres marquantes comme un accord parfait. Et parmi toutes ces présences, certaines résonnent encore comme un thème principal. Il en fait partie.

Professeur dévoué, soutien fidèle, il est ce chef d’orchestre discret qui sans jamais chercher à occuper le devant de la scène, donne le tempo juste à ceux qu’il guide. Il est à la fois le métronome de la rigueur et la partition de la bienveillance.
Un mentor, sans conteste. Il nous rappelle sans cesse l’essentiel, nous invitant à accorder nos actions aux bonnes valeurs, à jouer la gamme de l’effort, et à viser la note juste, même lorsque la mélodie semble difficile à suivre.
Il arrive parfois que nous jouions faux, que nous le décevions malgré tout. Et cela lui cause une peine sincère. Mais toujours, avec patience, il nous aide à réaccorder notre instrument, à retrouver le bon rythme, à affiner nos gestes et nos pensées. Ses conseils sont comme des gammes à répéter encore et encore, jusqu’à ce qu’elles deviennent des évidences
Il nous apprend à poser nos pas avec justesse, à transformer nos hésitations en arpèges solides. Il est cette basse continue, discrète mais essentielle, qui soutient nos envolées.
Sans jamais chercher l’admiration, il la suscite. Sans réclamer le respect, il l’impose naturellement par son humanité, sa constance, ses sacrifices, et la passion avec laquelle il transmet. Il est une voix qui inspire, une note claire et stable dans le tumulte
Né un 8 mai, la vie l’a poussé vers l’école. Plus de dix ans à l’institution Saint-Louis de Gonzague, et trente ans au service des jeunes haïtiens, qu’il forme avec rigueur, dans l’espoir d’ajouter sa pierre à l’édifice.
DVS, Professeur de sciences sociales et de citoyenneté.
Nous tenions à le féliciter pour ce qu’il incarne et les services rendus à l’école.
Merci, Monsieur César, d’être cette présence inspirante.
Merci de nous accompagner avec tant de justesse et de droiture.
Joseph Ilderson
Une journée aux grandes sensations à l’Institution Saint-Louis de Gonzague
16 Mai en Fête
Une journée au couleur vives, ce vendredi 16 mai 2025, l’Institution Saint-Louis de Gonzague a vibré au rythme d’une journée culturelle et récréative exceptionnelle, organisée à l’occasion de la fête du drapeau et de la journée des enseignants. Ces quelques heures festives ont étées marqué par nombreuses activités que ce soit sportives, jeux ludiques, concours de génie et moments de détente. L’ambiance chaudoyante a conquis toutes les classes, du primaire au secondaire. Élèves, enseignants et membres de la direction se sont réunis dans un esprit de célébration et de camaraderie, donnant vie à une journée conviviale marquée par la joie, l’engagement, le partage et surtout la bonne humeur.
La fête au primaire : un tourbillon de couleurs et de joie


Au niveau du primaire, la journée a été particulièrement animée, et même la cour reflétait l’esprit festif de l’événement. Des drapeaux multicolores étaient accrochés aux arbres, et les élèves portaient fièrement des maillots rouges et des jeans bleus, à l’image de notre bicolore national. Certains parents, présents comme accompagnateurs volontaires, se sont également joints à la fête.

De nombreuses activités ludiques ont été organisées pour les enfants, auxquelles les enseignants et même le Frère Directeur ont pris part avec enthousiasme. Parmi ces jeux, on peut citer la course en sac, la course à l’aveugle, sans oublier des représentations théâtrales et bien d’autres animations préparées spécialement pour marquer cette journée exceptionnelle.

Cette célébration, organisée un peu en avance pour commémorer dignement la fête du drapeau, a su raviver la joie, la gaieté et la bonne humeur chez tous les participants. Pour ma part, les instants que j’ai passés au primaire m’ont profondément émerveillé.
Saint Louis Marcus
Des activités animées au troisième cycle malgré une faible affluence.

Au troisième cycle, il y avait peu d’élèves. Les matériaux étaient bien présents, mais ils n’ont pas pu être pleinement exploités faute de participants.Cela n’a pourtant pas empêché les élèves présents de profiter pleinement de leur journée. Ils ont su organiser eux-mêmes plusieurs jeux, dans une ambiance détendue et joyeuse. Parmi toutes les activités proposées, c’est la chaise musicale qui a attiré le plus de monde et suscité le plus d’animation.Peu nombreux mais motivés, les élèves ont su prouver que parfois, il suffit d’un petit groupe et d’un bon esprit pour passer un excellent moment.
Joseph Kerlens Elden
Une organisation festive et bien pensée

La journée culturelle en l’honneur du drapeau et des enseignants a été célébrée avec brio à l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Pour le troisième cycle, les festivités ont commencé par le traditionnel rassemblement et une prière. Frère Rocky avait tout prévu : un DJ avec un système sonore de qualité a assuré une ambiance des plus festives.Les élèves ont participé à divers jeux tels que la chaise musicale, la course en sac, la course à l’œuf… Les gagnants ont été récompensés par des jouets, des livres et même de petites voitures. Des jeux de société étaient également proposés dans des clubs payants, et une parade des élèves du primaire a enrichi la matinée.
Sur le plan sportif, les tournois interclasses de basket-ball et de football ont suscité un grand engouement. La finale très attendue de football des 9e années s’est conclue par une victoire éclatante.Une journée bien remplie, riche en joie, en musique et en esprit de camaraderie.
Joseph Ilderson
Le secondaire en liesse : sport, détente et camaraderie


La journée a débuté comme un matin ordinaire. Dans la cour, les groupes d’amis discutaient comme à l’accoutumée. À 7 h 30, la sonnerie a retenti, mais cette fois, les élèves ne sont pas allés en classe. Après la prière et la montée du drapeau, place à la détente : c’était une journée récréative.

La première grande animation fut la finale du concours de génie, suivie de nombreux matchs de volley-ball, de basket-ball et de football. Les activités sportives se sont enchaînées dans une ambiance à la fois compétitive et festive, renforçant les liens entre élèves.
Das Christopher
Le concours de génie : un duel intellectuel mémorable

Le concours de génie a été l’un des moments les plus marquants de la journée au secondaire. Bien que son lancement ait été retardé en raison d’un manque de participants, il a finalement débuté vers 9 h 35.
La grande finale a opposé la S4A à la S3B. Malgré une avance initiale de la S3B, la S4A a su inverser la tendance grâce à sa détermination. Parmi les figures marquantes de cette finale, on retiendra Dabady, expert en football, et Georges, véritable prodige de la chimie. Même hors de l’équipe gagnante, Joseph Ilderson s’est illustré comme l’un des meilleurs joueurs, confirmant son talent et sa rigueur

La présence de nombreux enseignants, ainsi que des Frères Geniaud et Jerry, a donné un cachet solennel à l’événement. L’organisation exemplaire de la S4 a permis à cette activité de se dérouler dans les meilleures conditions. Une compétition intense, riche en émotions et porteuse de l’excellence académique chère à notre établissement.

Ce fut une journée mémorable qui, sans doute, restera gravée dans les esprits comme un rare moment de cohésion, de rires et de fierté collective. À travers les différentes activités, les élèves ont su démontré leur créativité, leur esprit d’équipe et leur enthousiasme, tandis que les éducateurs et les Frères ont encadrer l’événement avec brio. À Saint-Louis de Gonzague, au-delà de l’excellence académique, ce sont aussi ces instants de vie partagée qui forgent l’âme de l’institution.
Saint Louis Marcus
Les grandes victoires sportives : entre passion et esprit d’équipe.

Après la finale du concours de génie, une série de rencontres sportives a animé le reste de la journée au secondaire. La SLG Académie s’est imposée 2-0 face à l’équipe Volley 2000 lors du match de volley-ball.

Les équipes de S3 ont remporté les championnats de basket-ball et de futsal. La journée s’est terminée en beauté avec la traditionnelle rencontre de football des finissants, un moment fort attendu par toute la communauté.
Ce jour-là, l’institution a retrouvé un souffle de joie, de convivialité et de fraternité, rappelant l’esprit même de Saint-Louis.
Delmas Yvener
À l’honneur des enseignants

Durant la semaine marquant la fête des professeurs, l’école a été débordée d’activités. Cependant la direction a quand même tenu à souligner cet événement à la cafétéria du secondaire ce lundi 19 mai.

Le corps professoral, les membres de l’administration, le personnel, tout le monde était présent. Il faut dire que la direction désirait par dessus tout faire comprendre à chaque maillon de la communauté saint-Louisienne qu’il est d’une importance capitale pour la bonne marche de l’institution. Dans une ambiance fraternelle, chacun a reçu un cadeau à son nom et le gâteau n’a pas été oublié non plus.

Le Fr Geniaud dans un discours de circonstance a rappelé que : chaque enseignant a le souci de former la tête mais aussi le cœur et qu’être enseignant est une vocation avant même d’être une profession. Il a surtout rappelé qu’un enseignant est un mentor silencieux qui façonne l’avenir des apprenants en les inspirant et en leur apprenant à viser haut et grand. Un grand merci aux professeurs pour tant de dévouement et d’abnégation !
DRILL
Former les bâtisseurs de demain par la robotique et l’innovation

DRILL
À l’heure où les sciences et les technologies façonnent l’avenir, le programme DRILL (Dynamics, Robotics and Independent Learning Lab) ouvre une porte passionnante aux jeunes haïtiens. Initié par la Fondation Hector en partenariat avec , Fondation du Groupe ProFin, ce camp de formation en robotique de 20 heures a été accueilli à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, où quinze lycéens, dont moi-même et quelques-uns de mes camarades, ont eu la chance d’y participer.

Des robots et des rêves
DRILL, c’est bien plus qu’un simple atelier. C’est un espace d’exploration pendant deux week-ends, nous avons plongé dans un univers que beaucoup de jeunes haïtiens ne peuvent qu’imaginer : un makerspace, des outils techniques, des robots programmables… et surtout, un espace pour oser, apprendre, se tromper, recommencer… Avec l’aide de formateurs passionnés, nous avons appris à manipuler des outils simples mais précis, comprendre l’importance des règles de sécurité, puis étape par étape, construire un robot suiveur de ligne à partir d’un Arduino capable de suivre une trajectoire autonome grâce à des capteurs infrarouges.
À la fin du camp, chacun de nous avait non seulement un robot fonctionnel, mais aussi un nouveau regard sur ce que la science peut accomplir.

« Chaque étape de fabrication nous rapproche d’une solution réelle«
Personnellement, DRILL m’a permis de relier mes connaissances théoriques à des applications concrètes. J’avais déjà découvert un peu de programmation à travers mes cours d’informatique, mais ce programme m’a plongé dans une approche pratique, où l’erreur devient apprentissage, et où chaque étape de fabrication nous rapproche d’une solution réelle.

Apprendre et Grandir ensemble
Ce que j’ai le plus apprécié, c’est l’ambiance collaborative du groupe, la pédagogie active des formateurs, et surtout la confiance qu’on nous a accordée. Pas besoin d’être un expert en sciences pour y participer : DRILL est gratuit, accessible à tous, et aucune connaissance préalable n’est exigée.

L’Innovation commence ici
Au final, DRILL m’a confirmé que l’innovation n’est pas un luxe réservé aux pays riches. Elle commence ici, chez nous, dès que des jeunes reçoivent les bons outils, l’inspiration, et l’espace pour créer.
J’espère que ce programme pourra s’élargir et toucher d’autres écoles. Car si Haïti veut construire un avenir durable, c’est par l’éducation pratique, la créativité et la technologie adaptée qu’elle y parviendra.
Joseph Ilderson
L’écriture, arme silencieuse et pont d’espoir.

Écrire pour ne pas se taire
Je rappelle assez souvent aux différents rédacteurs en herbe de l’APS que l’écriture est une arme silencieuse, un outil puissant qui nous aide à combattre l’inadmissible. Elle nous permet aussi de préserver ce qu’il nous reste d’émerveillement potable et c’est alors que tous les cris piétinés germent en révolte.
Celui ou celle qui accouche ses sentiments sur du papier est un artiste obstiné, s’accrochant avec ténacité, traquant l’aube tout en remontant le fil du temps, pièce par pièce. Écrire octroie la parole aux révoltés comme aux résignés, assurant ainsi l’équilibre naturel que le Grand Architecte avait instauré depuis des temps immémoriaux.

Une lettre, Un champion
Parfois, mes mots effleurent des oreilles attentives, touchent des âmes qui s’abreuvent de mes conseils, que j’ose espérer judicieux.
Aujourd’hui, l’Association de Presse Saint-Louisienne est plus que fière de l’un de ses rédacteurs : Metellus Marc Daniel.
En effet, il a remporté le premier prix national du concours épistolaire organisé par l’Office National de la Poste. Sa lettre, pleine d’émotion et adressée à la mer, a profondément ému le jury. Elle représentera désormais notre pays au concours international.
Ce jeudi 22 mai, une délégation de la Poste s’est rendue à l’école pour féliciter notre lauréat et lui remettre officiellement son prix.
Félicitations encore à notre champion !

Un jeune prodige
Gagner ce concours, bien que national pour l’instant, suscita chez moi de la satisfaction ainsi que de la surprise, car remporter une victoire de cette envergure fut une première dans ma vie. En soi, ce fut un défi à surmonter et une nouvelle source d’apprentissage. Mes mots sont faibles pour exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont cru en moi. Je suis très confiant pour la suite tout en espérant que ma victoire soit une source de motivation pour ceux qui ne se lancent pas de peur de ne pas être lus ou compris
Metellus Max Daniel

La parole au-delà des frontières
Pour conclure, je dirais qu’il nous faut plus que jamais prendre soin de ce pont qu’est l’écriture. Car elle est la seule lisière capable de relier les mondes, par-delà nos divergences.
Au paysan qui cherche son chemin dans la brume du matin, à celui qui entend le cri perçant des bombes à Gaza, à celui encore pris dans l’étau des balles en Haïti, nos plumes sont leurs voix.
Ensemble, armés d’espoir et d’amour, nous nous aventurons au-delà des frontières de l’humain.
Elie Garel
Annonce du décès de Vadley Roodly LAMARRE
L’ISLG annonce avec peine le décès de Valdey Roodly LAMARRE, élève de la promotion Varia Virtus (2023-2024), décédé le 1 er mars 2025.
L’ISLG présente ses sincères condoléances à sa famille biologique, ses camarades de promotion, ses anciens professeurs et formateurs, les proches de la famille et à toutes les personnes touchées par son départ. Les funérailles de Valdey Roodly Lamarre seront chantées à l’Église Saint Pierre de Pétionville, le samedi 8 mars 2025 à 7h00 AM.
Que son âme repose en paix.
Consultation bulletin de la mi-étape II – 3eCycle Fondamental

Consultation bulletin de la mi-étape II
Le bulletin de la deuxième mi-étape pour le 3e cycle fondamental est désormais publié sur la plateforme de l’école.
Après connexion, va sur ton profil utilisateur pour voir le code d’accès à ton bulletin.
Clique sur la section de ta classe ci-dessous pour y accéder.
Hommage a Nanoune
C’est avec une profonde tristesse que nous saluons le départ de Nanoune, une âme lumineuse qui a touché nos vies par sa force, sa foi et son immense générosité.
Nanoune était bien plus qu’une Mennaisienne engagée, elle était un modèle de courage et de dévouement, vivant pleinement les valeurs de foi, d’espérance et de charité. Jusqu’à ses derniers instants, elle a fait preuve d’une résilience remarquable face à l’épreuve, inspirant chacun de nous par sa force intérieure et sa grâce. Toujours disponible, toujours prête à servir, elle illuminait chaque moment par sa présence bienveillante et son amour inconditionnel pour les autres. Nanoune incarnait l’essence même du service et de l’amour fraternel.
Aujourd’hui, au lieu de pleurer son départ, nous choisissons de célébrer la vie qu’elle a vécue avec tant de noblesse et de sens.
Nous rendons grâce pour tout ce qu’elle nous a donné et pour les empreintes indélébiles qu’elle laisse dans nos cœurs.
Bonne traversée, Nanoune. Que la paix de Dieu t’accompagne et que ton souvenir continue de nous inspirer et de nous guider.

Nanoune et la famille Menaisienne
(Yvette)
Bonsoir à tous!
En tant que membres de la Famille mennaisienne de la Province D’Haïti, nous sommes ici (Dalix et moi) pour faire nos adieux à Nanoune Orélus, notre chère sœur, une âme exceptionnelle qui a illuminé nos vies par sa bienveillance et son amour pour notre dite Famille.
Pour ceux qui pourraient l’ignorer, La Famille mennaisienne, est un mouvement qui a pris naissance au sein de la Congrégation des Frères de l’Instruction chrétienne entre les années 80 et 2000, en Europe et dans la période allant de 2006-2011, en Haïti. Elle regroupe des Frères et des laïcs qui partagent et vivent selon l’esprit du père de la Mennais. Etre mennaisien, c’est partager avec les Frères, les valeurs qui guidaient leur fondateur : Le père Jean-Marie de La Mennais. C’est vouloir œuvrer auprès des enfants et des jeunes. C’est mettre le Christ au centre de chacune de ses actions.
Ayant intégré l’équipe enseignante de l’Institution Saint Louis de Gonzague en l’année 1998, Nanoune, a été témoin des premiers pas de cette Famille dans la Province d’Haïti. Toutefois, elle a commencé à prendre part aux rencontres de la Fraternité de Delmas quelques années après que la Section primaire (1er et 2e cycles du fondamental) a déménagé de la rue du Centre à Delmas, suite au séisme du 12 janvier 2010. Très discrète, au début, elle ne nous cachait pas quelque temps plus tard : combien elle était là pour tout apprendre : la prière, les chants, l’oraison. Aussi, ne ratait-elle aucune occasion pouvant l’aider à faire ces apprentissages : Réunions de la Fraternité, sessions et retraites mennaisiennes. Elle s’est si bien impliquée dans ce mouvement, qu’elle en était devenue, son animatrice principale.

Nanoune au fil des ans
(Dalix)
En effet, nous nous rappelons avec admiration et gratitude notre chère Nanoune, qui a servi avec dévouement comme présidente de notre fraternité mennaisienne de Delmas pendant la période tumultueuse de la pandémie de COVID-19 et les troubles en Haïti.
Malgré les restrictions dues à la pandémie et les difficultés quotidiennes dans le pays, Nanoune et son comité ont toujours trouvé des moyens de rassembler notre communauté, que ce soit de manière virtuelle ou en présentiel.
Pendant ces temps d’incertitude et de défis, Nanoune et son équipe ont montré un leadership exceptionnel. Son esprit de service nous marquera à jamais. Quel membre de la Fraternité de Delmas ne se rappelle pas les délicieux plats de lalo ou de poisson que Nanoune nous préparait avec grand plaisir, lors de nos rencontres conviviales, ou encore la joie avec laquelle elle nous accueillait chez elle lors du repas de noël en 2021.

Nous nous souvenons encore de sa présence au Juvénat, le samedi 10 juin 2022, apportant son aide, à la décoration pour la fête organisée en l’honneur des enfants de Bouk Champagne. Autant d’exemples qui prouvent que notre Sœur dès son adhésion à la Famille mennaisienne et, jusqu’à la déclaration de sa maladie, a toujours été, à son endroit, en tenue de service.
Pendant sa convalescence, lors d’un appel, ou d’une visite de l’un ou l’autre des membres ou d’une délégation, elle ne manquait jamais l’occasion de nous exprimer sa fierté d’appartenir à cette belle Famille ainsi que sa reconnaissance de se savoir entourée et portée dans la prière par ses sœurs et frères. Elle ne doutait pas un seul instant du pouvoir d’intercession du Père Jean-Marie de la Mennais en sa faveur.

Aujourd’hui, nous savons que tu reposes en paix, libérée de la douleur
(Yvette)
Nanoune, le 23 novembre courant, la maladie a eu raison de ta vie terrestre ; aux yeux de certains, cela pourrait être interprété comme étant une défaite à ta volonté de vivre. Mais, pour nous autres, mennaisiens, tu en es sortie victorieuse. Car nous avons été témoins de tes progrès spirituels, de ta foi. Nous avons vu comment tu t’es complètement abandonnée à la Providence de ton Dieu tout en faisant ce qui dépendait de toi, pour recouvrer la santé. Aujourd’hui, nous savons que tu reposes en paix, libérée de la douleur, auprès de ton Père aimant, dans ta véritable demeure.
Nanoune, tu nous manques déjà ; plus que les mots ne peuvent l’exprimer. Ton héritage de courage, de foi et d’amour, du sens du service continuera à vivre dans nos cœurs. Repose en paix, sachant que tu es aimée et que jamais, tu ne seras oubliée.
Avec tout notre amour et notre affection (Famille mennaisienne de la Province Saint Louis de Gonzague).
Deux des membres de la Famille mennaisienne, étant en dehors d’Haïti actuellement, ont rendu leur propre hommage à Nanoune. Il s’agit de Katia Fièvre et Pierre Hugues Henry. Nous vous en donnons connaissance.

Madame Fievre a propos de Nanoune
(Yvette)
Ce que je peux dire de Nanoune. Elle est rentrée à SLG en 1998, c’était une femme coquette, aimant le luxe.
Soucieuse de ses élèves avec lesquels, quoique sévère, maintenait une très bonne relation.
Nanoune participait à toutes les activités organisées par la Direction, toujours en prenant bien soin de faire participer au maximum ses élèves.
Elle avait un goût particulier pour le poisson, elle ne se faisait pas prier pour en préparer lors des dîners de la Fraternité de Delmas.
Elle a été d’une résilience sans pareille. Elle a tout tenté et tout fait pour vaincre la maladie. Elle aimait la vie. Malheureusement la maladie a eu raison d’elle.
Nanoune s’en est allée malgré elle. Que Dieu dans sa miséricorde daigne l’accueillir dans sa demeure !
Que la terre te soit légère Nanoune. (Madame Fièvre, Mennaisienne de la Fraternité de Delmas)

Acrostiche pour Nanoune
Notre chère Nanoune, une âme lumineuse et généreuse, a toujours démontré un courage exemplaire, notamment face aux épreuves les plus difficiles.
Oh combien, elle a illuminé nos vies par sa foi et sa bienveillance. Un modèle de dévouement et de service fraternel, ne cessant jamais d’inspirer ceux qui l’entouraient.
En ce jour, nous célébrons sa vie noble et riche de sens.
Bonne traversée, Nanoune. Que la paix de Dieu t’accompagne et que ton souvenir continue de nous inspirer et de nous guider.
Pierre Hugues Henry, mennaisien de la Fraternité du Juvénat.
Giselle Scipion
Giselle Scipion

Ma grand-mère, Giselle Scipion, est la personne que j’aime le plus au monde. Cette octogénaire m’a élevé comme son propre fils et m’a transmis un grand nombre de ses valeurs grâce à sa bienveillance, son intelligence et son charisme. La vieillesse semblait incapable de l’affecter, car elle gardait, en partie, la fière allure qui fit sa beauté jadis.

Giselle, haute comme trois pommes paraissait bien grassouillette. Même quand son dos rond était bossu, son apparence de grande dame ne disparait pas. Son visage ovale portait une sublime, mais courte, chevelure grisâtre, aussi lisse que soigneuse, qui cachait ses grandes oreilles aplaties. Sous les cheveux de Giselle, un large front ridé présentait des plis qui se heurtaient aux fins sourcils de son visage. Entre ses derniers se plongeait un nez épaté sur lequel se dessinait un grain de beauté noir contraste avec la clarté orangée de sa peau. Ses yeux vifs et plissés se situaient de part et d’autre de son nez. Deux minces lèvres rosacées surmontaient son petit menton.

En dépit de son allure calme, Giselle se révèle très active. En effet les trente quatre années passées dans le domaine de l’éducation ont forgé son caractère strict mais plein de compassion. Elle agit sévèrement mais par amour. Elle est laborieuse et déteste la paresse et le gaspillage de potentiel.

La vie d’enseignante de Giselle l’a dotée de nombreuses habitudes. Elle se lève tôt le matin pour commencer sa journée par la prière. Puis elle rédige des poèmes liés aux romans qu’elle lit chaque soir avant le coucher. Mais je me rappelle surtout des vacances passées à ses côtés. Elle m’aidait à combler mes lacunes scolaires et me formait mentalement par les histoires passionnantes. Assis au jardin, elle me donnait des mets savoureux à déguster et me faisait rire, me divertissait à travers ses blagues et proverbes qu’elle m’enseignait.

Ce sont là quelques unes des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant ma grand-mère. À mes yeux, Giselle n’est pas qu’un membre de ma famille, mais elle incarne une mère, un exemple, une tutrice et une guide morale. Sans sa personnalité et son caractère sévère, tout se qu’il y a de bon chez moi, n’aurait jamais existé.
Louis Jacques Carl Auguste NS1 Bleue
Épiphanie

Que signifie exactement ce mot ?
Le mot « Épiphanie » vient du grec epipháneia, qui signifie « manifestation » ou « apparition » : c’est Dieu qui se laisse voir par tout le monde. Madame Meus la voit comme un signe qui témoigne de la présence de Dieu parmi nous. Elle affirme que : « Cette période me prouve que je suis fils de Dieu au même titre que les Juifs et que Jésus Christ est venu pour moi aussi. »
L’Épiphanie est une fête chrétienne traditionnellement célébrée chaque année dans l’Église, durant le temps de Noël le 6 janvier. Dans certains pays oú cette date n’est pas fériée on célèbre alors l’épiphanie le dimanche après la fête de la Sainte Famille généralement, le premier dimanche du mois de janvier. Tout ceci c’est dans l’objectif de permettre aux fidèles de se rendre à la messe. L’Épiphanie est alors fixée << au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier >> Elle marque la fin des célébrations de Noël et commémore la visite des rois mages (Melchior, Gaspard et Balthazar) à l’enfant Jésus, symbolisant la manifestation de Jésus parmi nous. En ce jour trois rois mages venus d’Orient suivirent une Étoile qui les mena à l’enfant Jésus.

Les offrandes des rois mages
En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Mt 2, 1-12) Mais chacun de ces présents ont une signification. L’or c’est en raison de sa royauté : Christ roi du monde. L’encens symbolise sa divinité : Jésus fils de Dieu, La myrrhe pour son humanité, anticipant le fait qu’il allait mourir sur la croix. Dieu se fait homme.

La galette des rois!
Bien que l’Épiphanie soit avant tout une fête religieuse chrétienne, célébrant la manifestation de Jésus-Christ comme Sauveur universel elle contient cependant, certaines traditions qui trouvent leurs origines dans des fêtes païennes. L’épiphanie n’est pas seulement une fête chrétienne, elle est aussi célébrée par des païens. En France et dans d’autres pays francophones, on célèbre cette fête en partageant une galette des Rois, un gâteau dans lequel est cachée une fève. Celui qui trouve la fève dans sa part de gâteau devient le roi ou la reine de la journée. Dans d’autres pays occidentaux, la fête des rois est le jour où l’on partage les cadeaux et non la Noël.
Conseils pour mieux vivre l’Épiphanie
La meilleure façon pour tout vrai chrétien de célébrer l’épiphanie c’est de reconnaître en Jésus son roi et de l’adorer en se prosternant devant lui comme avaient fait les Mages, tout en lui offrant le cadeau le plus précieux que nous ayons . Réfléchissez à ce que vous pouvez offrir à Dieu et aux autres : votre temps, vos talents, votre amour, votre coeur, ou des actes de générosité envers ceux qui en ont besoin … Accueillez les autres. En faisant de notre cœur un trône où , Jésus notre roi puisse régner et en l’adorant au jour le jour. Faites preuve d’ouverture et d’accueil envers tous. Prenez un moment pour méditer sur la signification de l’étoile des Mages. Elle symbolise la lumière divine qui éclaire les ténèbres. Priez pour recevoir cette lumière dans vos moments d’incertitude ou de doute. Comme les Mages ont suivi l’étoile, laissez-vous guider par votre foi et vos valeurs.
Les apports de cette fête
Elle nous rappelle qu’en Jésus, nous sommes tous égaux, tous frères, indépendamment de notre couleur de peau, notre richesse, notre niveau de connaissances….
L’épiphanie nous fait comprendre que les autres nations ont part également au salut apporté par le Christ
D’un autre côté, les Mages ont regagné leur pays en empruntant un autre chemin, cette fête nous invite à nous examiner pour voir si nous sommes sur la bonne voie dans notre marche vers le Christ et de changer de route le cas échéant. Elle nous aide ainsi à réfléchir à notre propre cheminement de foi.
Ils nous poussent à la sagesse car les mages ont été assez sages pour discerner entre la voix d’Hérode qui voulait qu’ils reviennent lui préciser l’endroit exact où ils auraient trouvé Jésus mais plutôt à Dieu qui leur a demandé d’emprunter un autre chemin pour rentrer chez eux.
Courte prière aux rois Mages
« O saints Rois Mages qui vous ont vécu continuellement jusqu’à ce que l’étoile de Jacob, vous permettra de voir se lever pour nous le jour de la vérité et de la béatitude du Christ. Saint Gaspard, Saint Melchior et Saint Balthazar priez pour nous ! » Bien des chants sont à notre disponibilité pour cette fête : « Adeste fidèles » – Notre Sauveur est né, alléluia, alléluia, – Debout resplendi car voici ta lumière et sur toi la gloire du Seigneur…. – Chercheur de Dieu de Louis le Guichet – Béni soit Celui qui vient sauver le monde , Jésus l’Agneau de Dieu, le Roi de l’univers.Gloire honneur et puissance à l’Agneau vainqueur, pour les siècles, des siècles Amen! Pour ne citer que ça.
En cette occasion le pape a livré une homélie dans laquelle il nous invite à être une lumière pour notre prochain « Il est malheureux qu’une personne ne soit pas une lumière pour les autres.» Il nous laisse deux interrogations: sommes-nous lumineux dans l’espérance ? Sommes-nous capables de donner de l’espérance aux autres avec la lumière de notre foi ?
JOSEPH Ilderson NS3 Rouge
La rentrée des classes à l’Institution Saint-Louis de Gonzague

L’aventure se poursuit!
Durant plus d’un demi-mois de congé, les Saint-Louisiens ont savouré chacun à leur manière la fête de fin d’année et profité de la période de transition pour se ressourcer avec leur famille et leurs proches. Après ce long moment, nous nous sommes retrouvés à l’Institution pour poursuivre l’année académique.
Le 6 janvier, la grande cour de notre école a repris vie, animée par les éclats de rire, les salutations chaleureuses et les retrouvailles entre camarades. Élèves et professeurs, tous semblaient prêts à tourner la page des vacances pour entamer cette deuxième étape avec motivation.

Un discours inspirant
La matinée a débuté avec le rassemblement général comme d’habitude, notre frère principal Géniaud LAUTURE a prononcé un discours inspirant, nous rappelant l’importance de nos responsabilités et des valeurs qui unissent notre communauté scolaire. Il a également souligné les objectifs de la nouvelle étape, invitant chacun à donner le meilleur de lui-même.
Les salles de classe, rénovées durant les vacances, ont accueilli des élèves curieux de découvrir leurs nouveaux programmes. Les enseignants, toujours aussi investis, ont commencé à poser les bases des prochaines évaluations tout en motivant leurs élèves avec des projets captivants.

Une série d’activités parascolaires
Ce début d’année scolaire ne se limite pas aux études. L’Institution Saint-Louis de Gonzague prévoit une série d’activités parascolaires pour renforcer la cohésion et permettre à chacun de s’épanouir. Clubs, sports et événements culturels seront à l’honneur, offrant un équilibre essentiel entre apprentissage et détente.

NOBILIS
Cette rentrée marque aussi une étape cruciale pour les élèves en classe terminale, qui entament leur dernier sprint vers les examens nationaux. Les professeurs les soutiennent avec des séances intensives et des conseils précieux pour réussir cette étape décisive.
Ainsi, cette nouvelle phase à l’Institution Saint-Louis de Gonzague est empreinte d’ambitions, d’efforts et d’un esprit collectif. Que cette année scolaire soit couronnée de succès pour tous les Saint-Louisiens !
MILIEN Jepsage, S4 Bleu
Sport à Saint Louis
Le sport
Le sport, une activité physique qui a de nombreux bienfaits pour notre corps, est l’un des meilleurs épanouissements qu’un jeune puisse avoir. Dans un milieu scolaire, il est très important. À notre institution, ce n’est pas ce qui manque : à la moindre occasion, les ballons de tout genre font leur apparition. Et sur le campus, il y a surtout la pratique du football, du basketball, du volleyball, de l’athlétisme et enfin du tennis.
SLG Académie

L’Académie régit tout ce qui a trait à la formalité dans le cadre du sport. Elle encadre les élèves de l’institution et hors de cette dernière pour développer leurs talents sportifs et leur discipline personnelle. Elle promeut la santé physique, le travail en équipe, et des valeurs comme le respect et l’effort. C’est aussi un tremplin pour identifier les talents et préparer une éventuelle carrière sportive.

Il y a un ordre qui, absent auparavant, s’amplifie de plus en plus au fil des années. Que ce soit en football, avec les coachs Allan, Bruny (ancien capitaine de la sélection nationale), Daniel, Jean Gardy, Ezequiel… responsables des différentes catégories allant de U9 à U23, ou en basketball avec le coach Kency, le fameux Pedro, très reconnu, entraîne les jeunes du volleyball avec l’aide des entraîneurs Charlenzsky, Pierrilus et Siècle. Parnel s’occupe de l’athlétisme, et le Coach Jean-Pierre est professeur de tennis.

La sélection de l’école!!!
Cela n’empêche pas l’école d’avoir sa propre sélection dans les différents sports cités précédemment. Il faut noter que l’Académie et la sélection de l’établissement sont deux organismes distincts. La différence réside dans le fait qu’au sein de l’Académie, il y a des joueurs non étudiants de l’institution, ce qui est impossible pour la sélection. Majoritairement, ce sont les mêmes enseignants.
Ces dernières semaines étant assez troublantes, le sport n’a pas eu le même impact qu’auparavant, un fait qui n’a pas échappé à deux élèves de l’école. Dans leurs récits, ils témoignent de l’impact de la crise sur le sport sur le campus :
Depuis le début de l’année scolaire, on a pu constater une affluence de jeunes vers les différentes disciplines et les multiples catégories. Les activités sportives ont connu un regain de vie dans nos murs.
Mais la dernière crise sécuritaire a freiné l’élan sportif en plein essor. Le doute planait sur l’organisation de diverses compétitions. Par exemple, le tournoi de football “Soccer For a Cause” du GSCC fut reporté à une date ultérieure. Quelques athlètes m’ont confié s’être sentis plus bas que terre, car ils s’étaient déjà préparés physiquement et moralement. En tant que fervents supporters, nous étions tout aussi déçus qu’eux. Le spectacle nous manquait.
Avec la réouverture, une timide reprise des entraînements est visible, mais l’espoir demeure intact. Nous attendons avec impatience le jour où nos poulains pourront enfin briller sous le maillot rouge et vert, renouant avec leur passion et ravivant l’enthousiasme collectif qui nous rassemble tous. »
DELMAS Yvener, S3 Verte
Suspension des activités
Les activités sportives ont été suspendues pour janvier suite à la crise sécuritaire d’octobre dernier. Un grand nombre d’excellents athlètes ont quitté le pays durant l’été dernier, et le sport qui est pratiqué sur la cour n’est plus que l’ombre de ce qu’il était auparavant. De plus, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui pratiquent le sport dans l’établissement, ce qu’on constate avec l’Académie de Saint-Louis, qui renferme beaucoup plus de joueurs extérieurs que ceux de l’école.
JOSEPH Guy-Sébastien, S4 Verte

Terrain de Futsal, le Bernabéu de la SLG
D’après Joseph, il y a un manque d’enthousiasme chez les jeunes de l’institution pour les activités sportives, un fait observé par la présence accrue de joueurs extérieurs par rapport aux élèves.
Sinon, jetons un coup d’œil aux activités sportives en dehors de la sélection et de l’Académie. On appelle le terrain de futsal le Bernabéu de la SLG, là où anciens et nouveaux trouvent un point commun : le football. Rares sont ceux qui peuvent déclarer n’avoir jamais joué sur ce terrain. Le son de la cloche devenait comme un coup de sifflet dans l’oreille de chaque amoureux du ballon rond. Entrer dans cette atmosphère, c’était tout oublier.

Les interclasses
On ne va pas omettre les championnats parascolaires, les interclasses, les inter-promotions, où Joseph nous fait revivre certains souvenirs par l’éloge de la S1 Mauve, une classe dont il faisait partie :
« Nombreux sont ceux qui se rappellent de la saison splendide de la S1 Mauve en 2020-2021, étant la seule équipe de S1 ayant accédé aux demi-finales, mais elle s’était inclinée au terme d’un match magnifique face à une S4 Rouge dominante. Autrefois, les rencontres interclasses, quel que soit le sport, étaient comparables à des rencontres internationales, et chaque élève se voyait dans l’obligation de soutenir ses camarades dans les gradins à chaque match, une habitude qui se fait de plus en plus rare à l’institution. »

Matchs amicaux
Malgré les turbulences du pays, l’Académie fait un effort considérable pour maintenir le sport vivant. Elle organise des matchs amicaux tous les vendredis, permettant aux élèves et aux joueurs extérieurs de continuer à pratiquer leur passion et de garder espoir. Ces initiatives régulières insufflent un nouveau dynamisme. L’espoir d’un retour à une pratique sportive pleine et entière reste palpable, et l’Académie y joue un rôle crucial.
GLAISIL Daveson Messi S4R
Bibliothèque du 3eme cycle
La bibliothèque du 3eme cycle, un sanctuaire

Transformation
Depuis la rentrée scolaire nous avons été éblouis par la transformation de la bibliothèque de notre cycle. C’est maintenant l’un des plus beaux espaces de l’école. C’est une bibliothèque qui fait peau neuve avec des rayons bien rangés et bien garnis qui font frissonner tout amant de la lecture. La salle est spacieuse et le lieu est d’un confort extraordinaire. Désormais il y a un contact visuel qui s’établit entre les visiteurs et les livres et on ressent instantanément le désir de se plonger dans le monde merveilleux des lettres. Mr Lizier est présent pour un accueil chaleureux et il oriente même quelques visiteurs assoiffés d’aventures pour un meilleur choix de livres..

La lecture , un aspect important de la vie du St-Louisien
En réalité c’est tout un mécanisme qui est mis en place par la direction afin d’encourager les élèves à lire. Depuis le début de l’année scolaire le frère Rocky ne ménage pas ses efforts afin d’arriver à ses fins. Il distribue des fiches de lecture à chaque salle de classe et elles sont ramassées pour être corrigées par les professeurs de français ou de lecture. Je dois avouer que tout ceci c’est pour notre grand bien. Au début de ce trimestre, nous avons eu un moment de partage de lecture avec Monsieur Garel où chacun était invité à faire un petit compte rendu à l’oral du bouquin qu’il avait lu. Il en a profité pour rappeler aux élèves de ne pas faire une utilisation abusive des moteurs de recherches tels que Google ou Chatgpt. Cette habitude selon lui nous rendra dépendant et paresseux. Il ne reste qu’à espérer que les élèves comprennent cette démarche et emboitent le pas en profitant au maximum des bienfaits de la lecture.
UN TALENT EN DEVENIR..
Saint Louis de Gonzague et ses talents
Saint Louis de Gonzague a toujours été un bastion de talents exceptionnels. Je pense à Sylvio Cator en athlétisme, Jacques Roumain en littérature… pour ne citer que ceux-là.
Au fil des années, leur héritage se perpétue et de nouvelles figures émergent.

Un jeune prodige
Récemment, champion du concours de la fondation Digicel, Mike Alexandre s’est avéré être le coup de cœur de tout un chacun. Né le 23 janvier 2007 à Port-au-Prince, il est un jeune portraitiste talentueux qui s’impose comme une étoile montante dans le domaine de l’art.
Ayant suivi ses études primaires et secondaires au prestigieux établissement, il nous a révélé que le dessin avait toujours été une passion douce et instinctive pour lui. Cependant, à partir de l’âge de 14 ans, il a commencé à s’y consacrer sérieusement. Entre crayons et esquisses, il a forgé un univers où chaque trait raconte une histoire. Son style, empreint de précision et d’émotion, reflète un mélange unique de technique et de sensibilité.

« Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »
Aussi, nous dit-il, dessiner a été son lieu de refuge, lui permettant de s’éloigner de ses tourments. Il cite ainsi la célèbre phrase de Jean
Giraud (Moebius): « Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »
En temps normal, il passe environ cinq heures par jour à dessiner. Cependant, par manque de temps dû à ses études, il ne consacre désormais qu’une heure d’activité.
Il attend impatiemment les vacances pour s’y consacrer pleinement.

Aventure et Projets
Questionné à propos d’éventuels projets, il nous répondit comme suit :
Des projets ? J’en ai plein. Mais malheureusement le temps me fait défaut et je me vois dans l’incapacité de réaliser bien des choses. L’année prochaine devrait être meilleure que celle-ci car en tant que jeune dessinateur, j’ai beaucoup à apprendre et il y a tout autant de choses que j’aimerais essayer.

Quelques conseils
Selon lui, si un jeune souhaite devenir dessinateur, la première chose a faire est de se munir d’un crayon et d’une feuille blanche, puis de se mettre a la pratique. Il avoue qu’il y a de fortes chances que les premiers dessins soient complètement rates et ne ressemblent à rien. Il explique avoir traversé cette étape. Comme boussole, il recommande de croire en soi, de ne pas abandonner, de continuer et de persévérer. Car le plus dur, qui est de commencer, étant déjà fait, il ne reste qu’a aller de l’avent pour progresser.

Triomphe, gratitude et inspiration : Un message à ses soutiens
Il prit le temps de s’adresser à ceux qui l’avaient soutenu : Je me sens vraiment honore et reconnaissant. C’était une expérience incroyable, et je rends grâce pour cette victoire. Les encouragements et le soutien de tout le monde m’ont profondément touché. Ils m’ont porté en triomphe, mais je sais que cette réussite est le fruit de beaucoup de travail et de détermination. Cela me motive à continuer sur cette voie avec humilité et gratitude. Cette victoire n’est pas seulement la mienne: elle appartient aussi à tous ceux qui ont cru en moi. Ce parcours exceptionnel nous rappelle que le talent, combiné à la passion et au travail acharné, peut ouvrir des portes vers des sommets insoupçonnés. Que cette victoire inspire d’autres artistes en herbe à croire en leurs rêves et à exprimer leur créativité sans limites.