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APSL-Revue Volume 4

Editorial

Qui Veut juin ? Voila Juin !

Plus de temps à rêvasser, c’est « adelante »
Alors que beaucoup tardent encore à le réaliser, l’année académique 2023-2024 s’achève…

Si quelqu’un nous avait dit en début d’année ce qui nous attendait, comme pour exorciser un mauvais esprit, nous lui aurons sûrement balancé un « vade retro satana ». Certes nous nous sommes tous accoutumés à la situation du pays, cependant rien n’aurait pu nous préparer à ce qui s’apprêtait à suivre.

Les élèves sont unanimes à penser que l’année leur a été volée.
Et bien que cela s’apparente à l’année 2020, elles sont différentes dans leurs fondements.

Si en 2020, le Covid avait eu raison de nous, le tout ressemblait plus à un grand face-à-quatre. D’ailleurs, les couvre-feux n’étaient même pas respectés. Nous sommes même certains que si vous demandiez à un Haïtien comment il a vécu le couvre-feu, il est très probable qu’il/elle réponde : « Quel couvre-feu? ».

À l’inverse, l’année 2024 a été marquée dès son début, et bien avant, par divers petits pics de tension. Armés de la devise « Manman pitit kenbe pitit » (Maman, tiens ton enfant), des individus mal intentionnés en ont profité pour semer le trouble, jusqu’à arriver à la plus grande pause, une période de deux mois où, malgré tous les efforts du corps professoral, l’environnement n’était pas propice à l’apprentissage.

Entre les problèmes de connexion et d’énergie, les hasards étaient souvent nombreux pour suivre un simple cours de maths. Quand sans avoir besoin d’acheter de tickets, on est toujours en première place, le concert macabre des balles.

Alors quand le 6 mai, on a annoncé la rentrée générale, ce fut d’un côté aussi bien un soulagement qu’en depit du contexte incertain on tente de se retrouver. La réalisation que « biden lòt la genlè tonbe anvan pam nan » est devenue  plus que superflu car plus  le temps de rêvasser, on a un programme à finir et des examens de fin d’année à passer.

Alors, les semaines suivantes se sont écoulées assez machinalement. Pour se détendre et déstresser, des tables de jeux ont été placées à chaque récréation dans la cour. Par moments, on a vu des groupes jouer au Uno, aux dominos, au volley ou encore au basket. Mais vraiment, l’événement qui a redonné vie à l’établissement fut la fête des professeurs du 17 mai, première vraie grande activité depuis ce qui pourrait sembler être des décennies. Une journée marquée par la mise en valeur des professeurs mais aussi par l’arrivée d’initiatives. Dans un premier temps, la promotion montante qui s’est donné à cœur de réaliser quelque chose de spécial pour les professeurs, mais aussi des initiatives sportives, quelque chose qu’on n’avait pas vu à Saint Louis depuis des années.

En effet, sportivement à Saint Louis, les choses ont commencé à s’améliorer malgré les difficultés rencontrées cette année. Les interclasses de volley-ball, de basketball, de football et même d’athlétisme ont repris de plus belle.

L’année ne nous a pas fait de cadeaux et rien ne nous garantit que l’année prochaine ne sera pas pareille. Mais ce que nous voudrions bien retenir de cette année, c’est le courage et la détermination de la promotion sortante pour sauver son bac, la vivacité de la promotion montante qui compte apporter du changement, et le soutien infatigable du corps professoral pour nous orienter et nous guider.

Ce que l’on nous a donné, on l’a construit grâce à la force de notre esprit et nous continuerons à avancer coute que coute.

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Repas de fin d’année scolaire 23-24

De l’ambiance décontractée de la cafétéria,

Le chit chat de tout se fait déjà entendre: « Entel n’est pas encore là »,  » ou chèlbè papa ».

Le programme en soi n’était pas des plus chargés. Le but principal est de se détendre après une année dont on n’était pas sûr de pouvoir venir à bout. C’est ainsi que certaines interventions se distinguent.

Ouverture des Festivités et Hommages à la Communauté Éducative

Par exemple, le père aumônier Thomas Dabady ouvre officiellement les festivités avec une courte prière d’action de grâce, souhaitant à tous « bon appétit, bonne digestion et bon dialogue ».
Ensuite, le Frère Simon salue le mérite d’être arrivé contre vents et marées à conclure cette année en beauté. Tous les membres de notre chère communauté éducative sont mis à l’honneur : « chapeau bas à notre aumônier, au personnel de soutien et de la cafétéria, au personnel administratif, aux enseignants et aux professeurs de sport, ainsi qu’aux proches collaborateurs pour les nombreux déploiements et sacrifices consentis afin que nous puissions parvenir à bon port. » Il en profite également pour exprimer un soulagement après une période tendue, en espérant que celle à venir sera moins exigeante.

Une équipe s’en va. Une autre s’en vient

L’institution va donc connaître quelques changements dans son personnel, comme vous le savez déjà.
Elle accueillera le Frère Géniaud Lauture, provincial sortant, comme nouveau directeur général et supérieur de la communauté des Frères.
Elle accueillera également un nouvel économe, le Frère Joslyn Gontrand, directeur et supérieur sortant de la communauté des Cayes.
Le Frère Jerry Jean-Pierre, directeur et supérieur de la communauté de la Vallée de Jacmel, devient DVS au secondaire, remplaçant le Frère Rocky.
Bien que certains départs puissent attrister notamment celui de Fr Valmyr, ce n’était pas le but de cette rencontre qui était plutôt consacrée à la convivialité, aux rires et surtout aux anecdotes qui malheureusement restent top secrètes et sont restées à la cafétéria.

Pour terminer, M. Saturné, s’exprimant au nom du corps professoral,

a remercié principalement les Frères Simon, Valmyr et Lamy qui, en tant que mentors, ont contribué intimement à l’environnement, que ce soit en termes de franchise ou de confiance qui y règne. Le Frère Simon a le mérite d’avoir comblé les lacunes, même lors de périodes politiques et personnelles difficiles. Le Frère Valmyr, confident de tous, a brillé une fois de plus cette année par son esprit innovateur. Et enfin, le Frère Lamy, qui a occupé la tâche ingrate d’économe, a tout fait pour maintenir le bon fonctionnement de l’institution.

Pas si différents des élèves

Souvent sévères et exigeants quand il le faut, les professeurs et le personnel en général ne sont pas des bêtes noires ou autre chose que l’on pourrait imaginer. Ce sont aussi des personnes qui aiment s’amuser et se détendre. Par exemple, quelle ne fut pas notre surprise de retrouver OoOh, familier de la classe, au dîner ou tout simplement en train de profiter de leur vie au son d’un compas direct. En tout cas ce fut un repas bien arrosé et une ambiance qu’on aimerait revivre chaque jour.


Quelques Photos

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Destination Insoupçonnée pour les Haïtiens sans Visa

Assez souvent, on pense voyager pour les vacances, cependant les formalités de visa peuvent être un obstacle de taille. Mais pour les citoyens haïtiens, il existe plusieurs destinations fascinantes qui ne nécessitent pas de visa préalable. Aujourd’hui, nous allons parler d’une contrée qu’il est possible de visiter sans visa, permettant ainsi la découverte d’une autre culture, d’un autre mode de vie.

Présentation de la Grenade

Limitée au Nord par la mer des Caraïbes, au sud par l’océan Atlantique, à l’est par l’océan Atlantique et à l’ouest par la mer des Caraïbes, La Grenade est une nation insulaire située dans la mer des Caraïbes, au sud-est de la mer des Caraïbes, et au nord-ouest de Trinidad-et-Tobago. Surnommée aussi « l’Île aux Épices » en raison de sa production abondante d’épices telles que la noix de muscade, la cannelle et le clou de girofle, elle a une superficie d’environ 344 kilomètres carrés (133 miles carrés) et une population de 113 094 habitants. L’anglais est la langue nationale, mais quelques personnes parlent encore le créole grenadien, qui est proche de celui de la Martinique.

Climat et Relief

Comme pour la plupart des pays antillais, la Grenade possède un climat tropical, chaud et humide toute l’année. La saison des pluies s’étend de juin à décembre, tandis que la saison sèche va de janvier à mai. Les variations de température sont généralement comprises entre 24°C et 30°C (75°F à 86°F). L’Île aux Épices a un relief volcanique, avec des terrains montagneux et des vallées verdoyantes. Le mont Saint Catherine, point culminant de l’île, a une altitude de 840 mètres (2,760 pieds). La Grenade regorge des forêts tropicales, plages de sable blanc, de cascades et de lacs de cratère. L’économie du pays repose principalement sur le tourisme, l’agriculture (notamment les épices) et la pêche.

Attractions Naturelles et Activités

C’est une merveilleuse destination pour ceux et celles qui aiment la nature, avec ses plages de sable blanc comme Grand Anse Beach, parfaites pour se détendre et profiter du soleil. Les eaux turquoise invitent à la baignade et à la plongée sous-marine pour explorer les récifs coralliens colorés. Les parcs nationaux, tels que le Grand Etang National Park, offrent des randonnées à travers des forêts tropicales luxuriantes et des vues spectaculaires sur les lacs de cratère et les cascades. Ne manquez pas les plantations d’épices et les jardins botaniques, où vous pouvez en apprendre davantage sur les plantes locales et les épices qui font la renommée de l’île.

Richesse Culturelle et Historique

Les amateurs de culture et d’histoire apprécieront les visites des distilleries de rhum et des musées des épices, où ils pourront déguster des produits locaux et découvrir le processus de fabrication. Les sportifs y trouveront des sports nautiques tels que la voile, le kayak et le snorkeling, qui sont très populaires et permettent de profiter pleinement des eaux cristallines de l’île. Pour ceux qui aiment les fêtes, la Grenade est également connue pour ses festivals culturels vibrants, comme le Spicemas Carnaval, qui célèbre la culture créole avec des défilés colorés, de la musique et de la danse.

Gastronomie et Accessibilité

Maintenant, abordons la gastronomie et le transport. La Grenade est accessible depuis Haïti via des vols avec escales. La cuisine grenadienne est un délice pour les papilles, mélangeant influences africaines, françaises et indiennes. Si pour les Haïtiens on parle de soupe joumou, griot, lalo… Pour eux c’est plutôt l’Oil Down, le plat national, un ragoût à base de viande salée, de poisson, de légumes, de fruits à pain et de lait de coco. Le Calalou est une soupe traditionnelle à base de feuilles de dasheen (taro), de viande ou de fruits de mer. Enfin, le Rhum est une spécialité locale, alors ne manquez pas de visiter une distillerie locale.

Une Destination Inoubliable

La Grenade est une destination parfaite pour les passionnés d’aventure, de nature, d’histoire et de culture. Elle possède de belles plages, une nature verdoyante, un patrimoine culturel riche et varié ainsi que de délicieux mets. Tout le monde y trouve son compte, que ce soit pour des nouvelles aventures, un moment de détente ou d’exploration vous ne serez pas déçus et serez charmés par ce trésor enfoui dans les Caraïbes.

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Le Mupanah, un patrimoine à l’oubli

Situé au cœur de Port-au-Prince, le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) incarne l’histoire et la culture d’Haïti depuis sa création en 1983. Autrefois, le Mupanah était une fierté nationale, un symbole de l’identité et de la résilience haïtienne. Il occupait une place centrale dans le paysage culturel et éducatif d’Haïti, attirant des visiteurs nationaux et internationaux en quête de connaissances et d’inspiration.

Un Trésor Culturel Inestimable

Fondé en 1983, le MUPANAH occupe une place de choix parmi les institutions culturelles d’Haïti. Son architecture imposante, mêlant éléments coloniaux et influences locales, attire le regard dès le premier coup d’œil. Mais c’est à l’intérieur que réside la véritable splendeur.

Un Voyage à Travers l’Histoire d’Haïti

Dès l’entrée, les visiteurs sont plongés dans un voyage fascinant à travers les époques tumultueuses de l’histoire haïtienne. De la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale à la préservation de l’identité culturelle haïtienne, chaque salle du musée offre un regard fascinant sur le passé glorieux et parfois tumultueux de ce pays.

Hommage aux Héros Nationaux

Au cœur du MUPANAH se trouve un espace dédié aux héros et héroïnes qui ont façonné le destin d’Haïti. De Toussaint Louverture à Jean-Jacques Dessalines, en passant par les figures contemporaines qui ont marqué l’histoire du pays, le musée rend un vibrant hommage à ceux qui ont sacrifié pour la liberté et la dignité de la nation haïtienne.

Une Fenêtre sur la Culture Haïtienne

Outre son riche héritage historique, le MUPANAH offre également un aperçu fascinant de la culture haïtienne contemporaine. Des expositions d’art moderne aux performances artistiques, en passant par des événements culturels variés, le musée est un lieu de rencontre vibrant pour les artistes et les passionnés de culture.

Un Appel à la Préservation et à la Réflexion

Au-delà de sa fonction de conservation, le MUPANAH est un appel à l’action et à la réflexion. En préservant le passé, le musée invite les visiteurs à méditer sur les défis et les aspirations d’Haïti dans le présent et l’avenir. C’est un lieu où le passé dialogue avec le présent pour éclairer le chemin vers un avenir plus juste et plus prospère.

Un patrimoine oublié qui mérite d’être redécouvert

Malgré son importance passée, le MUPANAH est souvent méconnu du grand public. Il est temps de lui redonner la place qui lui revient en tant que gardien de l’histoire et de la culture haïtiennes.

Défis et Perspectives

Le Mupanah fait face à plusieurs défis, notamment le manque de financement et de visibilité, ainsi que les crises économiques, sociales et sécuritaires qui compromettent sa viabilité. Cependant, avec un soutien accru et une volonté politique renouvelée, il est possible de surmonter ces obstacles et de préserver ce précieux patrimoine pour les générations futures.

Redécouvrir le Mupanah

En cette ère de mondialisation et de rapidité, il est facile d’oublier l’importance de préserver notre histoire et notre culture. Le MUPANAH nous rappelle l’importance de se connecter avec nos racines, de comprendre d’où nous venons et de célébrer la richesse de notre patrimoine. Planifiez votre visite dès aujourd’hui et plongez dans les trésors cachés de l’histoire haïtienne au Musée du Panthéon National Haïtien.

Comme l’écrivait un auteur inconnu,

“la culture est le miroir où l’homme prend conscience de sa propre face”

Cette réflexion résonne particulièrement au Musée du Panthéon National Haïtien, où chaque artefact, chaque œuvre d’art, nous renvoie à notre histoire, à notre identité profonde qu’il faut à tout prix valoriser et promouvoir.

Quelques Photos | source: Mupanah

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Exploration et Déception : L’Épopée du Musée de Guahaba

Perdu dans les replis secrets des montagnes d’Haïti, le Musée de Guahaba émerge tel un trésor culturel envoûtant, captivant l’imagination de ceux qui osent s’y aventurer. Niché au cœur d’une nature luxuriante, ce sanctuaire artistique offre une expérience immersive dans l’histoire et la culture de la région, tout en conservant un voile de mystère qui intrigue les visiteurs.


Un Sanctuaire Artistique au Cœur de la Nature

Bien plus qu’un simple musée, le Musée de Guahaba se présente comme un refuge artistique organiquement intégré à son environnement naturel. Ses structures se fondent harmonieusement dans le paysage, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés dissimulés dans les méandres de la forêt environnante.


La Magie de l’Art et de l’Histoire

À l’intérieur de ses murs, chaque pas dans le Musée de Guahaba est une immersion dans un monde où l’art et l’histoire se mêlent pour tisser des récits captivants. Des artefacts anciens aux œuvres contemporaines, chaque exposition offre un regard unique sur la culture locale, évoquant des traditions séculaires et des légendes ensorcelantes.


La Magie de l’Art et de Un Abri pour la Créativité

Bien plus qu’un simple lieu d’exposition, le Musée de Guahaba est un véritable sanctuaire pour la créativité. Des ateliers interactifs aux résidences d’artistes, en passant par les performances en plein air, il est un lieu où les artistes peuvent librement exprimer leur vision, inspirant ainsi les générations futures.


Une Promesse d’Immersion Culturelle

Promettant une immersion totale dans la richesse culturelle d’Haïti, le Musée de Guahaba ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire, ainsi qu’aux aventuriers en quête de nouvelles découvertes. Chaque visite est une invitation à explorer les trésors cachés de la nature et de la culture, et à se laisser envoûter par la magie intemporelle de Guahaba.


Cependant, un Déclin Inéluctable

Malgré son passé glorieux, le Musée de Guahaba a progressivement sombré dans le déclin. Les infrastructures se sont détériorées, les expositions ont perdu de leur éclat, et l’engagement envers la préservation culturelle s’est étiolé. Les artistes ont déserté les lieux, laissant derrière eux un vide tangible et un sentiment de désolation.


Les Causes du Désastre

Le déclin du Musée de Guahaba est le résultat d’une combinaison de facteurs, dont la négligence des autorités locales, le manque de financement et les défis logistiques liés à son isolement géographique. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont également miné la cohésion de la communauté artistique, précipitant ainsi sa déchéance.


Un Appel à la Résilience

Malgré sa situation précaire, le Musée de Guahaba reste un symbole d’espoir et de potentiel. Son déclin n’est pas inéluctable, mais plutôt un appel à l’action. Les autorités locales, les organisations culturelles et la communauté artistique doivent unir leurs forces pour sauver ce trésor culturel en péril.


Renaissance ou Chute ?

Le destin du Musée de Guahaba repose désormais entre les mains de ceux qui croient en son potentiel. Il peut soit renaître de ses cendres, revitalisé par un nouvel élan de créativité et de détermination, soit sombrer dans l’oubli. Seul l’avenir dira si le Musée de Guahaba est destiné à être un phénix renaissant ou une ruine oubliée dans les méandres du temps.

Quelques Photos | source: Ayiti Découverte

Photos source: Ayiti Découverte

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Une nouvelle tradition à Saint Louis

Lueur d’Espoir en Période de Crise

Malgré le climat sécuritaire et sociopolitique actuel, malgré un calendrier scolaire chamboulé par les imprévus que peuvent occasionner notre si cher et beau pays, ou encore malgré une nonchalance observée chez les élèves en cette fin d’année plus ou moins rapiécée, une lueur d’espoir quant à l’avenir de notre école a surgi. Une lueur émanant de notre promotion sortante, Varia Virtus, dans le cadre de son cours d’Introduction au Droit.

La Bibliothèque comme Écrin Historique

Par un heureux hasard, cette lueur a projeté ses rayons d’une enceinte gardienne du passé, gardienne d’histoires transportantes, magiques et magnifiques capables de téléporter notre esprit hors de ces temps difficiles : la bibliothèque. Plus précisément, le 28 mai dernier, les quatre (4) salles de Terminale ont simulé tour à tour un procès fictif qu’ils s’étaient chargés de préparer de concert avec Mme Michelle Cazeau SATURNÉ, leur prof de Droit. Les processus préparatoires avaient été simples pour chacune des classes : trouver un cas, le lui proposer, obtenir son approbation, définir les textes de lois à consulter et préparer les dossiers d’instructions en vue de la simulation.

Transformation de la Bibliothèque et Préparatifs

Si, dans un premier temps, les salles de classe avaient été désignées comme lieu des simulations, c’est la bibliothèque qui a finalement eu le privilège. Une bibliothèque qui a dû subir un arrangement spécial afin de recréer au mieux l’architecture intérieure d’un tribunal classique. Lundi 27 mai, grâce à une petite cohorte d’élèves venus lors de la reconstitution du midi, les places des principaux acteurs ainsi que celles de l’assistance pouvaient être clairement distinguées, notamment avec l’ingéniosité d’avoir empilé des tables pour créer le pupitre du juge, affirmant ainsi sa supériorité hiérarchique et son titre envers l’assistance.

Journée de Simulation et Cas de Perte de Matériel Scolaire

Au matin du jour J, la tension était à son comble. La présence prématurée du Fr. Simon à la bibliothèque signifiait déjà que l’événement devait respecter les attentes. C’est la classe de S4 Rouge qui a eu la possibilité de simuler la première, entre 8h et 9h, en présence du frère directeur, de M. et Mme Saturné, ainsi que du Fr. Rocky qui n’a pas manqué l’invitation. Leur procès fictif décrivait le cas d’une perte de matériel scolaire avec demande de réparation ; pendant que la partie défenderesse accusait des élèves d’une classe – tout autant fictive – d’avoir séquestré les matériels en question et de vouloir faire porter le chapeau à l’accusé.

Cas de Détournement de Fonds : Classe Verte

Le procès de la classe Bleu simulait un cas de viol dans lequel l’individu accusé plaidait non coupable, prétendant avoir été faussement accusé. Enfin, la classe Jaune a présenté un cas de diffamation impliquant deux personnalités médiatiques en conflit.

Une Journée de Réussite Éducative et Nouvelle Tradition

Cette journée de simulations de procès a été saluée comme une réussite par l’ensemble de la communauté éducative. Les élèves ont démontré leur engagement, leur créativité et leur compréhension des principes fondamentaux du droit. Cette expérience a suscité l’intérêt et l’enthousiasme des élèves, ouvrant la voie à une nouvelle tradition à Saint-Louis. Les simulations de procès pourraient devenir une activité régulière dans le cadre des cours de droit, offrant aux élèves l’opportunité de développer leurs compétences en plaidoyer, en argumentation et en analyse juridique.


À travers cette initiative, la promotion Varia Virtus a montré qu’il est possible de créer des moments d’apprentissage innovants et captivants, même dans des circonstances difficiles. Leur engagement et leur détermination sont une source d’inspiration pour l’ensemble de l’école et témoignent de leur volonté de contribuer positivement à la société.

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Vive la reprise des activités sportives à Saint-Louis

Après deux mois d’interruption forcée, les activités sportives reprennent à Saint-Louis. Alors que les vacances d’été débutent, la cour du secondaire est devenue un terrain de parcours, avec des individus qui courent sur les galeries et effectuent des squats sautés dans les escaliers…

Tournois Interclasses : Football, Volleyball et Basket

Dans un souci de ne pas laisser le peu de temps restant être gaspillé, la direction de l’institution, en collaboration avec le comité sportif, a décidé d’organiser une série de tournois interclasses. Dans le cadre du football, deux équipes par promotion ont été autorisées, et différents matchs ont été organisés, aboutissant à la victoire des S2. Pour le volleyball, avec plus de deux équipes par promotion, le tournoi s’est conclu par la victoire des S3. De même, le tournoi de basket, avec une équipe par promotion, s’est clôturé par la victoire des S4 lors d’une finale majistrale le 14 juin 2024.

Première Sortie Victorieuse à Pétionville

Cependant, ces tournois ne marquent que le début de la reprise des activités. L’équipe de volley de l’institution s’est rendue à Pétionville pour affronter le collège Dominique Savio le 31 mai 2024. Il s’agissait du premier match à l’extérieur, et également du dernier de l’année académique 2023-2024. La défaite n’était pas une option. Cette sortie permettait alors non seulement d’acquérir une expérience en dehors du cadre habituel, mais comme l’a mentionné le frère Simon, l’objectif est de donner le meilleur de soi. Ainsi, cette première sortie s’est conclue par notre victoire 2-0. À noter comme petite anecdote que l’entraîneur Pedro a tout fait pour encourager l’équipe à remporter les sets de manière décisive afin de terminer le match à 4 heures, car il avait un rendez-vous ensuite. Ce match tendu dans un environnement nouveau n’a fait qu’aider les volleyeurs à grandir.

Entraînements Intensifs en Préparation pour le Tournoi au Cap

Maintenant que les vacances sont arrivées, on pourrait croire que tout s’est arrêté, mais ce n’est pas le cas. Les lundis, mercredis et vendredis, des individus courent sur les galeries et font des squats sautés dans les escaliers. La cour du secondaire semble être devenue un terrain de parcours. Ces individus ne sont autres que les membres de l’équipe de volley qui sont actuellement soumis à un entraînement titanesque, car ils devront bientôt nous représenter lors d’un tournoi au Cap.
Il est vrai que les rassembler et tenir cette cohésion n’a pas été facile. De nombreux parents ne souhaitaient pas que leurs enfants restent après les cours pour s’entraîner en raison de la situation du pays. C’est pourquoi nous avons dû recourir à différents subterfuges, tels que des entraînements le samedi matin par le biais de l’académie permettant à tous de s’entraîner. Maintenant qu’arrivent les vacances les entrenaments peuvent avoir lieu aux alentoirs de 2 heures ce qui ne pose pas de problème.

En depit de tout l’engagement sportif ne faiblit point et comme l’a clairement exprimé un membre, nous allons pour la victoire et nous allons la remporter. C’est ainsi qu’on ne peut que leur souhaiter bon succès et qu’ils ramènent le trophée à Saint Louis.

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Plus qu’une simple affaire de jardinage, mais plutôt un appel à la lucidité

“Quand au sein d’une société, on s’amuse à construire n’importe où et à attendre la production de l’étranger comme si c’était un dû, on comprend alors que quelque chose cloche…”
En effet, vous l’avez certainement remarqué, les espaces à Saint-Louis sont en constante évolution, surtout le grand aménagement qui a été récemment fait près de la chapelle pour y placer des pépinières.

Le Grand Aménagement

Le tout vient de l’initiative du frère Simon lorsqu’il est entré au sein de l’institution entre juillet et octobre 2023. Il a constaté : « Quelque chose ne marche pas, je ne comprends pas comment nous pouvons avoir autant d’espace exploitable, mais au final, on dépense plus ». Affirme-t-il. C’est dans cette optique que la communauté des frères a décidé de tirer avantage de cette terre riche et nourricière à leur disposition.

Essais et Adaptations

Au départ, des haricots ont été plantés, mais il a vite été montré que la terre n’était pas adaptée pour ce genre de culture. Nous nous sommes donc tournés vers des légumes tels que des poireaux, des choux, des épinards, du lalo et des patates douces. À un moment, des patates douces ont été plantées, mais avec stupéfaction, on s’est rendu compte que les rats en prenaient beaucoup. Nous avons alors essayé avec des tomates. Cet investissement est très utile à la communauté de Saint-Louis, car cela leur permet de produire certaines denrées alimentaires pour approvisionner la cafétéria.

Au-Delà du Financier

Bien que cela soit parti avant tout d’un souci financier, le frère Simon considère cette initiative comme étant « la rencontre entre l’utile et l’agréable ». En effet, fils de paysans, il prend beaucoup de plaisirs à retrouver cet état de nature, qui, selon lui, nous rapproche du créateur. En plantant et en cultivant, nous nous joignons à son action créatrice, mais nous assumons également notre responsabilité de veiller sur sa propre création qu’il nous a laissée. Et oui, il faut parfois se salir les mains, mais cela ne nous dégrade pas en tant qu’hommes, au contraire, cela nous rend encore plus conscients de notre nature humaine, appelée à travailler, mais aussi de la capacité apaisante de la nature qui nous permet de nous ressourcer et de faire le vide.

Bilan Positif

Presque 1 an après, le Frère Directeur est fier et satisfait de tout ce qu’il a pu accomplir et envisage encore une plus grande expansion. Cependant, malgré son amour pour la nature, il a tout de même des réserves. Certes les jardins sont beaux, mais il juge nécessaire que certains espaces soient simplement recouverts de gazon pour un aspect esthétique plutôt que pour autre chose. Alors ne vous inquiétez pas, nous aurons encore nos belles pelouses.

Une Expansion tournée vers la Communauté

Ainsi, cette expansion pourrait prendre une direction tournée vers la communauté. En effet, la terre de Saint-Louis est riche et nourricière, cependant, toutes sortes de denrées ne peuvent pas y être introduites. Mais que se passerait-il si, dans un cas plus large, deux propriétés avec des caractéristiques différentes entraient en collaboration pour produire ? C’est ce type de collaboration qui renforcerait les liens de la communauté. Dans le cas de Saint-Louis de Gonzague, le but serait d’inviter les jeunes du quartier à travailler la terre. L’idée serait de leur attribuer un petit lot de terre afin qu’ils puissent la cultiver et en tirer le meilleur parti.

L’Importance de la Production Locale pour l’Avenir

Un appel à la lucidité : quand, au sein d’une société, on s’amuse à construire n’importe où, puis à attendre comme si cela nous était dû la production de l’étranger, on comprend que quelque chose cloche. La pépinière de l’institution devient donc un exemple à suivre à plus grande échelle, au sein de nos communautés, villes et même du pays. Et malheureusement, en regardant la production nationale à son plus bas depuis des décennies, on comprend que nous devons faire quelque chose. Nous avons beaucoup de potentiel pour produire, nous avons non seulement le climat, mais aussi la main-d’œuvre. Alors, au lieu de compter sur »sa pa veye kò » pour survivre, il serait préférable de créer nos propres moyens de subsistance.

Quelques photos…

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Saturné Salomon : Vingt-Cinq Ans de Passion et de Dévouement à l’Enseignement

Le professeur Saturné Salomon, Sasa pour les plus intimes, décontracté à l’extrême, chaleureux et surtout compréhensif, fait partie des membres du corps professoral avec qui on a l’impression que l’on peut parler de tout. Au sein de l’APS, nous avons eu l’opportunité d’en apprendre plus sur ce personnage qui fêtera bientôt son jubilé d’argent en tant qu’enseignant à l’institution Saint Louis de Gonzague.


De l’ENS à SLG

Diplômé de l’ENS (École Normale Supérieure), M. Saturné a commencé à enseigner dès 1997 quand Mme Benoît Jaelle, co-directrice du collège antillais de l’époque, l’a recruté comme professeur de littérature. Ce n’est qu’en octobre 2000 qu’il intègre le corps professoral de SLG, en classe de rhéto, sous la direction de Frère Charles Coutard.

À l’instar de ces deux institutions, il a aussi eu un parcours qu’il qualifie de « dents de scie » dans une dizaine d’autres établissements, qui malencontreusement ne sont pas parvenus à résister ni aux aléas politiques ni à certaines catastrophes naturelles.


La vocation d’enseignement 

Il nous raconte que dès la classe de sixième (7ème Année Fondamentale), il excellait déjà dans l’art d’écrire, que ce soit des billets doux pour les amis du quartier ou de rédiger des devoirs de français pour de modiques sommes. Pourtant, rien ne semblait le destiner à cette vocation. Cependant, « À un carrefour de la vie où les méandres existentiels peuvent surprendre, on s’agrippe à la première branche pour ne pas dégringoler une piste escarpée et glissante. J’étais tout surpris de me voir à l’ENS. »


Une vocation avec des hauts et des bas

Le plus dur pour les enseignants de français reste la correction des devoirs (dissertation, étude de texte, commentaire composé…). Mais je suis récompensé de ma corvée de correction quand je découvre un devoir réussi d’un élève réputé faible ! Et si la progression devient récurrente, j’éprouve une joie indicible de voir que mes efforts ne sont pas vains !


Un choix qui en vaut la chandelle

Il est vrai que certaines fois les lacunes à combler s’apparentent à une besogne de Sisyphe. Pour lui, le mérite d’être enseignant, « c’est qu’on ne cesse d’apprendre, de peaufiner son apprentissage, de mieux comprendre la nature humaine. C’est l’une des rares professions où, quand on partage ses connaissances, on n’en reçoit davantage. » Ainsi, l’apprenant qui dérange le cours ignore tout le temps consacré par son professeur pour le préparer.


Quand on le regarde sous cet angle, le professeur ne perd rien. Et s’il arrive que d’autres apprenants participent activement au cours, le professeur continue à enrichir ses connaissances. D’ailleurs, il avance : « J’ai davantage appris en enseignant qu’en suivant des cours à l’ENS ou à la faculté de Droit. Le nombre incalculable d’ouvrages lus, les recherches, les échanges avec le corps professoral et mes apprenants m’ont ouvert un univers fantastique où la positivité, la puissance de l’esprit, la soumission à mon Créateur me contraignent à voir autrement les épreuves de la vie. Elles sont nécessaires à une vie épanouie et nous permettent de comprendre : ‘À tous maux, il y a deux panacées : le temps et le silence’. »

Ainsi, beaucoup de ses élèves ont été pour lui une source d’inspiration : les plus faibles l’ont aidé à être plus tolérant et patient, les plus bavards n’ont cessé de poser des questions d’actualité pour animer ou ralentir le rythme du cours. Oui oui, vous connaissez.

D’un autre côté, ceux qui ont un caractère difficile ou même impertinent l’ont toujours incité à être attentif à leurs manières d’être, car c’est peut-être une façon d’attirer l’attention ou tout simplement de demander de l’aide. Parfois, il garde pour lui les anecdotes qui sont « un exutoire à mes moments de détresse ».


Un conseil aux élèves 

“Les lacunes que tu refuses de combler deviennent tes limites. Tout saint-louisien doit viser un idéal d’excellence et d’intégrité afin de métamorphoser cette terre soumise à la terreur des ombres.”

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De la théorie à la pratique: l’électrifiant projet de Saint-louis

Place à la pratique

À Saint Louis on se préoccupe de rendre les esprits efficaces et, pour atteindre cet objectif, il faut nécessairement passer par la pratique. L’élève quel qu’il soit doit être en mesure de mettre en application une notion vue en salle de classe sachant qu’un résultat satisfaisant ne découle que de la mise en action des principes ou des règles.



Le projet

En effet, pour cette année, plus de quatre chapitres du planning des élèves de 7eme comportaient des notions d’électricité. Est-ce pourquoi, Les professeurs – Mtre Kerby Elizor et David Béliard– ont jugé nécessaire d’initier un projet où les apprenants auront à mettre en pratique ce qu’ils avaient appris en cours sur des maquettes.
Après avoir réalisé des maisonnettes en carton, il leur est demandé d’installer une source d’énergie à l’intérieur, laquelle comportera au moins 2 circuits ainsi que des interrupteurs.



Créativité

C’est à la fois une approche ludique et pratique du cours car selon les dires des profs les élèves semblent extrêmement motivés et passionnés. Mtre Kerby a précisé que ce projet ne vise nullement une recherche de la perfection mais plutôt une compréhension du cours dans son ensemble. Cela permettra aussi de développer chez les apprenants le sens de la créativité et de responsabilité.

Après avoir visité le laboratoire et constater les élèves en train de travailler tout ce que l’APS peut ajouter c’est que ce projet est susceptible de changer leur vie pour toute la vie.





Quelques images…

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Mme Daniel fête ses 50 ans dans l’enseignement ce 14 juin 2023.

Présentation

Dans le monde de l’éducation, rares sont les profs qui parviennent à marquer la vie des apprenants qui leur sont confiés de manière indélébile. Ceux ou celles qui y parviennent méritent sans aucun doute une palme d’or puisque ce n’est point chose aisée. Mme Daniel fait partie de ce cercle fermé, ces mentors dont la passion et le dévouement inébranlables transcendent les décennies.
Aujourd’hui, nous célébrons les 50 ans d’enseignement d’une professeure de carrière dont le parcours exceptionnel mérite d’être souligné.
Madame Daniel a consacré sa vie à l’éducation, elle a façonné l’esprit de milliers d’élèves, les guidant sur le chemin si délicat de l’instruction. Son influence s’étend bien au-delà de la salle de classe, car elle a toujours été une source d’inspiration et de soutien pour tous ceux qui ont eu la chance de l’avoir comme professeure.


Notre « Tatie »

Ce qui distingue notre chère « Tatie » des autres, c’est sa nature encourageante et sa sévérité empreinte de douceur. Elle a ce don de faire comprendre à chaque élève qu’il est spécial et le pousse ainsi à donner le meilleur de lui même. Son exigence est légendaire. Elle n’hésite pas à être directe et explicative avec ses mots, car elle sait que c’est parfois la meilleure façon de faire passer son message.


Convivialité

Afin de célébrer cette incroyable carrière et d’exprimer sa profonde gratitude l’école a pris le soin d’organiser un moment de convivialité où presque tous les membres de la communauté étaient présents. Chacun à sa façon voulait montrer à Madame Daniel à quel point elle était appréciée et aimée. Elle devait absolument savoir que son parcours exemplaire ainsi que ses aptitudes avaient positivement influencé leur vie professionnelle et personnelle. Le Frère Simon Alphonse n’a pas tari d’éloges à l’égard de celle qui s’est donnée entièrement à Saint-Louis. Au nom de toute la communauté il a salué la conscience professionnelle de Mme Daniel laquelle est exemplaire. Jamais en retard, jamais absente sans motivation, un témoignage tout à fait vivant.



Les mots inspirants de Tatie

Enfin Tatie a pris la parole pour nous esquisser un peu son parcours et elle n’a pas non plus oublié de nous dire qu’elle tiendra chacun de nous dans la prière afin qu’avec l’aide de Dieu nous ayons le sens du travail bien accompli et la satisfaction d’avoir fait de notre mieux.






Merci est plus fort que tout ce matin. Des appels de partout ont égayé ma journée en me rappelant qu’aujourd’hui ramène mes 50 ans dans ce métier que j’aime tant. Oui mes anciens élèves sont éparpillés sur tous les continents.

Je dois vous avouer que j’ai passé le début de l’année à me demander: est-ce vrai que j’ai effectivement 50 ans dans ce métier? Ça s’est passé si vite. J’ai pris l’habitude de répéter que j’ai l’âge de mes élèves à celui qui ose me demander mon âge.

Diplômée de l’école normale professionnelle Élie Dubois en juin 1973, j’étais un peu aux enchères car je suis sortie lauréate de ma promotion. Tout le monde voulait avoir cette petite comme professeure dans son école ou dans son centre professionnel.

Fort de cela, je me suis vite casée à l’école de Christ-Roi de Bourdon où j’ai passé dix ans puis finalement mutée à l’école normale de Martissant et à Élie Dubois pour travailler l’après-midi. J’ai assuré également des cours de français au collège CIM et au collège le normalien au Bois Vernas. Mme Mentor a fini par faire appel à moi car elle voulait s’alléger un peu afin de s’occuper du jardin d’enfant de sa fille.

Ah ça j’étais dans mon bol avec la classe de 7ème B où j’enseignais le français. Par décence ou conscience professionnelle, je n’ai pris que 7 heures car j’avais des responsabilités ailleurs. Dès la fin de l’année, le directeur d’alors m’offrit une deuxième classe de français et quelques cours de créole.

C’était mon rêve de ne travailler qu’avec des garçons. C’est fait! Après quelques années j’ai du opter pour Saint Louis de Gonzague uniquement. « J’y suis, j’y reste, dit le dicton » Vu les difficultés que traverse le pays, j’ai l’avantage de travailler à Delmas et même d’y vivre jusqu’à nos jours.

Je ne saurai finir sans vous donner le secret de ma jeunesse. A chaque jour je regarde les choses avec des yeux neufs et cela fait littéralement fuir la monotonie. A chaque éclat de rires devant les bêtises ou les blagues de nos garçons c’est toute la vie qui prend un autre tournant et qui laisse entrevoir un meilleur lendemain. Dès que je suis avec mes élèves tout change. La bonne humeur est à cultiver dans notre beau métier. On se doit d’être des vecteurs d’espoir et de joie.

Merci à tous et à chacun pour tout ce qu’on a réalisé ensemble.

— Mme Daniel




Témoignages

j’ai tout de suite vu en elle une personne de confiance, une mère. Elle n’a voulu voir aucun de nous échouer. Je me souvienderai toujours d’elle comme étant la « bèl nègès » très chic, très franche mais aussi très directe ( ce qui peut déplaire à certains).

— Boursiquot Jamal
9e Rouge

C’est une personne très chaleureuse, mais sévère. Elle accorde beaucoup d’importance à l’ambiance de sa classe et se soucie beaucoup de ses élèves. Elle apprécie la simplicité dans les devoirs. Ses méthodes pour le cours sont excellentes.

— Hansley Lovince
ancien de la promotion Spiralis

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Un ancien rédacteur en chef de l’APS brille à Paris

« Que ta plume soyeuse s’envole vers les sphères éthérées, loin de nos laideurs quotidiennes, et continue de courtiser la muse Polymnie, en prouvant chaque fois que la Terre de Dessalines est un vivier intarissable de Talents précoces !!! »

M. Salomon Saturné

L’Association de presse saint-louisienne (APS) complimente leur ancien rédacteur en chef pour son exploit à Paris!

Jeudi 8 juin 2023: Marché de la Poésie/Place Saint-Sulpice.

Prochain rendez-vous : la remise du Prix Jean Métellus à l’Hôtel de Massa (Société des Gens de Lettres) à 17h, demain vendredi 9 juin. Si vous êtes à Paris, je serai très heureux de vous rencontrer !

Witensky Lauvince – ancien rédacteur de l’APS

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À la rencontre du demi-dieu des lettres!

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Joyeuse fête à toutes les mamans! – APSL

Neuf lunes, neuf mois où vous nous avez portes. Une vie consacrée d’amour. de soins et de tendresse. Dans les jours sombres, vos conseils n’ont cessé D’apporter dans nos ténèbres une douce clarté. Dans vos bras, refuge et doux réconfort, Nous trouvons le bonheur ce doux trésor. Vous nous entourez d’une tendresse infinie, Tel un soleil qui Jamais ne ternit.

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Les jeunes talents de SLG

Yo di mizik pa voye nan mache, se vre?

Cinq mai 2023, 6 h pm, un clic, c’est fait « Wi mwen kwè » est lancé.

Véritable profession de foi et d’espérance, cette chanson est le résultat du parcours d’un jeune artiste, qui, même en sachant que ce n’était pas gagné d’avance, a tout de même pris le risque et s’est consacré corps et âme à son projet musical .
Comme on ne pourrait pas parler de l’œuvre sans parler de l’artiste, nous vous présentons Lafontant Gaëtan.
Lafontant a commencé à chanter vers 5-6 ans c’est durant cette période qu’il a intégré la chorale de son église (écho des anges).
Et prenant de plus en plus goût à ce qu’il faisait, il est même arrivé à chanter à la graduation clôturant son cycle au Kindergarten à Arc-en-Ciel ». Par la suite, notre chanteur a continué avec la chorale, hantant à l’église et a même eu l’opportunité de faire des solos.
C’est durant cette période que chanter va vraiment prendre tout son sens pour lui.
Chanter était devenu son plus simple moyen d’expression, un canal pour faire passer ses sentiments. Aujourd’hui encore, il domine sa vie. D’ailleurs, il n’hésite jamais à vanter les vertus apaisantes de la musique, mais aussi la connexion que le chant, la musique en général, permet d’établir avec autrui.

Pendant ce temps, un rêve grandissait, sortir son single avant ses 18 ans, ce qu’il a réussi par ailleurs. Entretemps, il a intégré « Les talentueux« , un groupe de jeunes talents inter-église dont la mission est d’évangéliser.
Quoique un tel projet soit pesant mentalement, il est d’autant plus gratifiant car entouré de connaissances datant de l’enfance, il a pu trouver des piliers pour la réalisation du projet.
Comme dans tout processus de création, il y a aussi eu des moments de doute :

Lafontant Gaëtan

« Stressé, je me demandais si je devais suivre ce rêve d’enfant ou encore si le public allait comprendre mon message? Mais en fin de compte, malgré tout, je ne souhaiterais rien faire autrement, je pense que tout est parfait, le public s’agrandit. Les retours sont positifs, le message est passé et continue à circuler: croire en Dieu en étant témoin de tout ce qu’il a fait. Et la jouissance, la fierté ressentie de laisser aux autres de consommer ce que nous avons produit me prouve que c’était la bonne décision » nous confie le chanteur en herbe.
Pour finir, un conseil pour ces jeunes-là qui n’ont pas été acceptés par leurs parents.

« Ne cessez jamais de croire en vous, en ce que vous êtes, en votre potentiel et en ce que vous pourrez réaliser à l’avenir. Soyez patients, foncez, et sortez de votre zone de confort parce que vous pourrez avoir plein d’opportunités. Ne cessez jamais de rêver.« 

Félicitations Lafontant

Landais Mike Kensley

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LES ÉTINCELLES D’UNE FOURNAISE

Depuis quelques semaines déjà le pays connaît une vague de chaleur accompagnée d’une rareté de pluie. Cette forte chaleur touche au fait toute la Caraibe et est le précurseur d’un phénomène climatique entraînant canicule et sécheresse du nom d’El niño, ce dernier touche généralement l’Amérique tropicale. Selon la CariCOF la température ne fera qu’augmenter jusqu’au mois d’octobre. L’agriculture et l’élevage seront gravement touchées, le risque de déshydratation pour la population est également plus accrue.
Le seul point positif d’El niño est le ralentissement du développement des cyclones, en effet le cisaillement du vent une particularité de ce phénomène empêche l’intensification des ouragans.


La JVS de concert avec l’APS vous recommande de vous hydrater régulièrement et surtout de ne pas négliger le déodorant.

Adji Dumergent NS4 V.

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Mme Romulus prend sa retraite!

« Feuillet de prière ». Qui ne se souvient pas de ces mots fétiches ? Tous ceux qui sont passés par le troisième cycle y ont eu droit. En effet, elle accorda une importance toute particulière à la prière. Après plus de 40 ans de bons et loyaux services dans l’enseignement dont une trentaine dédiés à notre institution, Madame Maude Romulus a pris sa retraite. Celle-ci est effective depuis quelques mois déjà. Ayant le record de longévité à Saint-Louis, l’éducatrice aura formé et marqué de son empreinte plusieurs générations d’éleves desquelles proviennent notamment certains de nos professeurs à l’instar de Monsieur Laurore et Monsieur Lizier

Rédaction: Mésidor Pragueley.

Graphistes:@jfeddy_art
@franckjd

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Nous vous présentons la promotion ROYALIST-2022-2023

Le patron de notre institution Louis de Gonzague nous a laissé deux héritages; matériels et immatériels Son nom, accompagné de la gloire qui l’auréole et des valeurs fondamentales qui guident notre foi et notre code morale. Deux héritages qui nous poursuivent et nous appellent à garder notre emblème à son plus haut niveau, deux barèmes qui nous exhortent à poursuivre l’excellence. Royalist, car notre fondateur, faisant partie de la noblesse de son temps, s’est senti appelé par le devoir et a dévoué sa vie à une cause plus grande que la sienne. Il a sacrifié sa vie et a quitté sa zone de confort pour aider les plus nécessiteux.

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Un nouvel objectif pour le grand retour de l’APSL!

Mesdames et Messieurs après de longs mois d’absence l’Association de presse st-louisienne dit APSL fait son grand retour sur vos écrans. Durant ce laps de temps nous nous sommes entourés d’une équipe solide et compétente nonobstant l’instabilité scolaire et l’insécurité afin de vous satisfaire . Nous vous proposerons régulièrement des textes fluides mais aussi des supports audiovisuelles qualitatives relatant les événements de l’institution Saint-Louis de Gonzague et le gros de l’actualité nationale et internationale. Au cours de cette nouvelle année académique nous nous fixons l’objectif d’évoluer, de concert avec la technologie, réconcilions notre génération avec la lecture et l’écriture.

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APSL-Revue Volume 3

Il faut l’admettre, 2022 n’a pas été tendre. Ce fut une année rêche, impitoyable. Cependant, même à travers le fracas des inconvénients, elle nous a aussi fourni maintes occasions de repousser nos limites, d’exploiter d’autres opportunités et le plus important-de garder espoir. On ne le dira jamais assez : les vraies larmes sont un moyen efficace d’arriver à bon port. Et voilà, 2023 montre déjà ses crocs.

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