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L’éternel souffle d’un maestro, mélodie de fraternité


André Pasquet, plus connu sous le nom de Dadou Pasquet, est né le 19 août 1953 à Port-au-Prince, Haïti. Il est issu d’une famille profondément musicale : ses oncles (Rodolphe « Dodof » Legros, Richard et Alexandre Legros) étaient musiciens et lui ont transmis très tôt le goût et le talent pour la guitare. Selon des récits, il a commencé à jouer dès son enfance, vers 9–12 ans, avec des musiciens de la famille (cousin Pierre Prato) et d’autres figures haïtiennes comme Tit Pascal.
Ses études au Staten Island College lui ont permis d’élargir sa culture musicale : influencé non seulement par le konpa haïtien, mais aussi par le jazz, le blues, le funk, le reggae, le calypso, etc.
Dans les années 1970, Dadou Pasquet rejoint le Tabou Combo, l’un des groupes les plus emblématiques du konpa haïtien. Il y joue le rôle de guitariste, arrangeur, compositeur et chanteur. Dadou y contribue à des classiques du groupe : notamment sur des albums tels que Sugar Cane, Respect, 8th Sacrament et The Masters.
Ce passage dans Tabou Combo l’a aidé à affiner sa virtuosité, sa sensibilité harmonique et son sens du trio vocal : il formait un trio vocal avec Shoubou (Roger Eugène) et Yvon « Biassou » Mondésir. Malgré son succès, certaines sources indiquent qu’il éprouvait des frustrations : il estimait que son potentiel de guitariste virtuose n’était pas toujours pleinement valorisé dans le cadre du groupe.
Alors en 1976, il cofonde, avec son frère Claude “Tico” Pasquet, le Magnum Band. Le nom, « Magnum Band », est associé à leur slogan « La seule différence », reflétant leur vision musicale : un konpa enraciné, mais ouvert aux influences modernes (jazz, blues, funk, reggae). Les passionnés de littérature haïtienne diront sans nul doute que notre Dadou national avait une vision éclectique du Konpa.
Le Magnum Band a une discographie riche. Parmi les albums ou chansons marquants : Expérience, Jehovah, Pike devan, Ashadei, Adoration, The Best in Town, Pure Gold, Paka Pala, San fwontiè, Difé, Pike devan, Ashdei, etc. Le groupe aura un moment fort quand en 1996 il représente Haïti aux Jeux Olympiques d’Atlanta où il y joue durant la cérémonie d’ouverture.


Dadou Pasquet sort également des projets en solo ; par exemple, l’album « Bonjour Haïti » (2018) : 10 titres dont M p ap janm bliye w, Atis pou Ayiti, Zansèt yo, Toujou la, Le destin, Lespwa nan kè m, Mwen renmen w, etc. Aujourd’hui la nation haïtienne pleure le départ de ce monument et l’association de presse Saint Louisienne se joint aux médias afin de rendre un hommage à sa virtuosité, sa touche unique, sa capacité à fusionner tradition haïtienne et influences modernes. Dadou était reconnu pour son exigence artistique, son souci du détail, et une véritable humilité malgré sa notoriété. Figure culturelle : au-delà du musicien, il est perçu comme un pilier du patrimoine haïtien”, un bâtisseur de la musique konpa.
Dans le silence qui suit son départ, la guitare de notre maestro continue de vibrer dans nos mémoires, comme un souffle d’espoir au cœur de la nation. Sa musique, tissée de passion et de vérité, a accompagné nos joies, nos blessures et nos rêves les plus tenaces. Aujourd’hui, c’est tout un peuple qui se souvient de l’homme et de l’artiste, de celui qui savait transformer chaque note en un acte d’amour pour Haïti. Dans la nostalgie de ses accords, nous retrouvons la fierté d’un pays qui se relève toujours, porté par la force de ses créateurs. Que son œuvre demeure un pont entre nos origines et notre avenir, un appel à la fraternité et à la solidarité. À travers les générations, sa mélodie continuera de guider nos pas comme une lumière douce et indestructible. Et tant que nous jouerons sa musique, son âme vibrera encore, puissante et éternelle.

APS
Le Mupanah, un patrimoine à l’oubli

Situé au cœur de Port-au-Prince, le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) incarne l’histoire et la culture d’Haïti depuis sa création en 1983. Autrefois, le Mupanah était une fierté nationale, un symbole de l’identité et de la résilience haïtienne. Il occupait une place centrale dans le paysage culturel et éducatif d’Haïti, attirant des visiteurs nationaux et internationaux en quête de connaissances et d’inspiration.

Un Trésor Culturel Inestimable
Fondé en 1983, le MUPANAH occupe une place de choix parmi les institutions culturelles d’Haïti. Son architecture imposante, mêlant éléments coloniaux et influences locales, attire le regard dès le premier coup d’œil. Mais c’est à l’intérieur que réside la véritable splendeur.

Un Voyage à Travers l’Histoire d’Haïti
Dès l’entrée, les visiteurs sont plongés dans un voyage fascinant à travers les époques tumultueuses de l’histoire haïtienne. De la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale à la préservation de l’identité culturelle haïtienne, chaque salle du musée offre un regard fascinant sur le passé glorieux et parfois tumultueux de ce pays.

Hommage aux Héros Nationaux
Au cœur du MUPANAH se trouve un espace dédié aux héros et héroïnes qui ont façonné le destin d’Haïti. De Toussaint Louverture à Jean-Jacques Dessalines, en passant par les figures contemporaines qui ont marqué l’histoire du pays, le musée rend un vibrant hommage à ceux qui ont sacrifié pour la liberté et la dignité de la nation haïtienne.

Une Fenêtre sur la Culture Haïtienne
Outre son riche héritage historique, le MUPANAH offre également un aperçu fascinant de la culture haïtienne contemporaine. Des expositions d’art moderne aux performances artistiques, en passant par des événements culturels variés, le musée est un lieu de rencontre vibrant pour les artistes et les passionnés de culture.

Un Appel à la Préservation et à la Réflexion
Au-delà de sa fonction de conservation, le MUPANAH est un appel à l’action et à la réflexion. En préservant le passé, le musée invite les visiteurs à méditer sur les défis et les aspirations d’Haïti dans le présent et l’avenir. C’est un lieu où le passé dialogue avec le présent pour éclairer le chemin vers un avenir plus juste et plus prospère.

Un patrimoine oublié qui mérite d’être redécouvert
Malgré son importance passée, le MUPANAH est souvent méconnu du grand public. Il est temps de lui redonner la place qui lui revient en tant que gardien de l’histoire et de la culture haïtiennes.

Défis et Perspectives
Le Mupanah fait face à plusieurs défis, notamment le manque de financement et de visibilité, ainsi que les crises économiques, sociales et sécuritaires qui compromettent sa viabilité. Cependant, avec un soutien accru et une volonté politique renouvelée, il est possible de surmonter ces obstacles et de préserver ce précieux patrimoine pour les générations futures.

Redécouvrir le Mupanah
En cette ère de mondialisation et de rapidité, il est facile d’oublier l’importance de préserver notre histoire et notre culture. Le MUPANAH nous rappelle l’importance de se connecter avec nos racines, de comprendre d’où nous venons et de célébrer la richesse de notre patrimoine. Planifiez votre visite dès aujourd’hui et plongez dans les trésors cachés de l’histoire haïtienne au Musée du Panthéon National Haïtien.

Comme l’écrivait un auteur inconnu,
“la culture est le miroir où l’homme prend conscience de sa propre face”
Cette réflexion résonne particulièrement au Musée du Panthéon National Haïtien, où chaque artefact, chaque œuvre d’art, nous renvoie à notre histoire, à notre identité profonde qu’il faut à tout prix valoriser et promouvoir.
Quelques Photos | source: Mupanah





















Exploration et Déception : L’Épopée du Musée de Guahaba

Perdu dans les replis secrets des montagnes d’Haïti, le Musée de Guahaba émerge tel un trésor culturel envoûtant, captivant l’imagination de ceux qui osent s’y aventurer. Niché au cœur d’une nature luxuriante, ce sanctuaire artistique offre une expérience immersive dans l’histoire et la culture de la région, tout en conservant un voile de mystère qui intrigue les visiteurs.

Un Sanctuaire Artistique au Cœur de la Nature
Bien plus qu’un simple musée, le Musée de Guahaba se présente comme un refuge artistique organiquement intégré à son environnement naturel. Ses structures se fondent harmonieusement dans le paysage, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés dissimulés dans les méandres de la forêt environnante.

La Magie de l’Art et de l’Histoire
À l’intérieur de ses murs, chaque pas dans le Musée de Guahaba est une immersion dans un monde où l’art et l’histoire se mêlent pour tisser des récits captivants. Des artefacts anciens aux œuvres contemporaines, chaque exposition offre un regard unique sur la culture locale, évoquant des traditions séculaires et des légendes ensorcelantes.

La Magie de l’Art et de Un Abri pour la Créativité
Bien plus qu’un simple lieu d’exposition, le Musée de Guahaba est un véritable sanctuaire pour la créativité. Des ateliers interactifs aux résidences d’artistes, en passant par les performances en plein air, il est un lieu où les artistes peuvent librement exprimer leur vision, inspirant ainsi les générations futures.

Une Promesse d’Immersion Culturelle
Promettant une immersion totale dans la richesse culturelle d’Haïti, le Musée de Guahaba ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire, ainsi qu’aux aventuriers en quête de nouvelles découvertes. Chaque visite est une invitation à explorer les trésors cachés de la nature et de la culture, et à se laisser envoûter par la magie intemporelle de Guahaba.

Cependant, un Déclin Inéluctable
Malgré son passé glorieux, le Musée de Guahaba a progressivement sombré dans le déclin. Les infrastructures se sont détériorées, les expositions ont perdu de leur éclat, et l’engagement envers la préservation culturelle s’est étiolé. Les artistes ont déserté les lieux, laissant derrière eux un vide tangible et un sentiment de désolation.

Les Causes du Désastre
Le déclin du Musée de Guahaba est le résultat d’une combinaison de facteurs, dont la négligence des autorités locales, le manque de financement et les défis logistiques liés à son isolement géographique. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont également miné la cohésion de la communauté artistique, précipitant ainsi sa déchéance.

Un Appel à la Résilience
Malgré sa situation précaire, le Musée de Guahaba reste un symbole d’espoir et de potentiel. Son déclin n’est pas inéluctable, mais plutôt un appel à l’action. Les autorités locales, les organisations culturelles et la communauté artistique doivent unir leurs forces pour sauver ce trésor culturel en péril.

Renaissance ou Chute ?
Le destin du Musée de Guahaba repose désormais entre les mains de ceux qui croient en son potentiel. Il peut soit renaître de ses cendres, revitalisé par un nouvel élan de créativité et de détermination, soit sombrer dans l’oubli. Seul l’avenir dira si le Musée de Guahaba est destiné à être un phénix renaissant ou une ruine oubliée dans les méandres du temps.
Quelques Photos | source: Ayiti Découverte



























Photos source: Ayiti Découverte
Les jeunes talents de SLG
Yo di mizik pa voye nan mache, se vre?
Cinq mai 2023, 6 h pm, un clic, c’est fait « Wi mwen kwè » est lancé.
Véritable profession de foi et d’espérance, cette chanson est le résultat du parcours d’un jeune artiste, qui, même en sachant que ce n’était pas gagné d’avance, a tout de même pris le risque et s’est consacré corps et âme à son projet musical .
Comme on ne pourrait pas parler de l’œuvre sans parler de l’artiste, nous vous présentons Lafontant Gaëtan.
Lafontant a commencé à chanter vers 5-6 ans c’est durant cette période qu’il a intégré la chorale de son église (écho des anges).
Et prenant de plus en plus goût à ce qu’il faisait, il est même arrivé à chanter à la graduation clôturant son cycle au Kindergarten à Arc-en-Ciel ». Par la suite, notre chanteur a continué avec la chorale, hantant à l’église et a même eu l’opportunité de faire des solos.
C’est durant cette période que chanter va vraiment prendre tout son sens pour lui.
Chanter était devenu son plus simple moyen d’expression, un canal pour faire passer ses sentiments. Aujourd’hui encore, il domine sa vie. D’ailleurs, il n’hésite jamais à vanter les vertus apaisantes de la musique, mais aussi la connexion que le chant, la musique en général, permet d’établir avec autrui.
Pendant ce temps, un rêve grandissait, sortir son single avant ses 18 ans, ce qu’il a réussi par ailleurs. Entretemps, il a intégré « Les talentueux« , un groupe de jeunes talents inter-église dont la mission est d’évangéliser.
Quoique un tel projet soit pesant mentalement, il est d’autant plus gratifiant car entouré de connaissances datant de l’enfance, il a pu trouver des piliers pour la réalisation du projet.
Comme dans tout processus de création, il y a aussi eu des moments de doute :
« Stressé, je me demandais si je devais suivre ce rêve d’enfant ou encore si le public allait comprendre mon message? Mais en fin de compte, malgré tout, je ne souhaiterais rien faire autrement, je pense que tout est parfait, le public s’agrandit. Les retours sont positifs, le message est passé et continue à circuler: croire en Dieu en étant témoin de tout ce qu’il a fait. Et la jouissance, la fierté ressentie de laisser aux autres de consommer ce que nous avons produit me prouve que c’était la bonne décision » nous confie le chanteur en herbe.
Pour finir, un conseil pour ces jeunes-là qui n’ont pas été acceptés par leurs parents.
« Ne cessez jamais de croire en vous, en ce que vous êtes, en votre potentiel et en ce que vous pourrez réaliser à l’avenir. Soyez patients, foncez, et sortez de votre zone de confort parce que vous pourrez avoir plein d’opportunités. Ne cessez jamais de rêver.«
Félicitations Lafontant
Landais Mike Kensley
Nos élèves ont remporté plusieurs médailles au concours d’Art
Pour réussir une oeuvre d’art qui doit être unique, et originale il faut être un génie.
Dans cette meme lancée, Nos élèves ont participé, durant les vacances de Pâques, à une competition d’art et ils ont remporté 15 médailles sur les 22 possibles.
* ¬ Peinture : 3 médailles sur 7 possibles
* ¬ Portrait : 5 médailles sur les 6 possibles
* ¬ Nature morte : 7 médailles sur les 9 possibles.
* ¬ 4 premières places sur 9
* ¬ 5 deuxièmes places sur 923
* ¬ 6 troisièmes places sur 9.
Nos plus félicitations s’adressent à M. Jean-Baptiste, professeur d’art à l’institution.
Grand merci à la coordinatrice de toutes ces activités : Mme Fièvre!















