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Se souvenir de notre histoire, c’est apprendre à vivre ensemble autrement

Le 18 novembre 1803 demeure l’une des dates les plus éclatantes de l’histoire universelle. Ce jour-là, à Vertières, près du Cap-Haïtien, les soldats de l’armée indigène firent capituler les troupes françaises commandées par Rochambeau. Cette bataille décisive ouvrit la voie à l’Indépendance et permit, le 1er janvier 1804, la naissance de la première République noire au monde : la République d’Haïti.
Les dignes descendants de ces héros portent encore avec fierté l’héritage de cet exploit incomparable, qui nous libéra du poids écrasant de la servitude. Cette année marque le 222ᵉ anniversaire de cette victoire, dont la portée universelle demeure trop souvent sous-estimée, alors même qu’elle a bouleversé pour toujours le destin des peuples opprimés.
Aujourd’hui, notre pays traverse des heures sombres. Plus que jamais, cette date doit nous pousser à repenser les fondements de notre nation et à redonner sens à notre histoire. Ce qui nous manque, ce qui nous échappe parfois, c’est la fraternité — cette force intime et profonde qui jadis nous unissait et nous rendait invincibles.

Mais la nature, telle un moustique tenace qui revient malgré toutes les tentatives pour l’écarter, nous rappelle qu’il existe toujours une occasion de nous surpasser. Cette fois, c’est à travers le sport, à travers le rêve vibrant d’une qualification pour la Coupe du monde 2026. En ce 18 novembre 2025, une victoire d’Haïti face au Nicaragua nous offrirait la possibilité de réécrire, une nouvelle fois, notre propre légende.
Les Haïtiens doivent se souvenir de qui nous sommes : les héritiers d’une victoire inespérée, les enfants d’un peuple qui n’a jamais reculé devant l’impossible. Lorsque nous sommes unis, lorsque nos voix et nos forces se rassemblent, aucune montagne n’est trop haute, aucun rêve trop audacieux. Le passé ne meurt jamais il est toujours là en train d’attendre sous la surface de notre aujourd’hui.

Grenadye alasoo !

Elie Garel

Photographie réalisée par : Jacques Olivier S4 Bleue

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Giselle Scipion

Giselle Scipion

Ma grand-mère, Giselle Scipion, est la personne que j’aime le plus au monde. Cette octogénaire m’a élevé comme son propre fils et m’a transmis un grand nombre de ses valeurs grâce à sa bienveillance, son intelligence et son charisme. La vieillesse semblait incapable de l’affecter, car elle gardait, en partie, la fière allure qui fit sa beauté jadis.

Giselle, haute comme trois pommes paraissait bien grassouillette. Même quand son dos rond était bossu, son apparence de grande dame ne disparait pas. Son visage ovale portait une sublime, mais courte, chevelure grisâtre, aussi lisse que soigneuse, qui cachait ses grandes oreilles aplaties. Sous les cheveux de Giselle, un large front ridé présentait des plis qui se heurtaient aux fins sourcils de son visage. Entre ses derniers se plongeait un nez épaté sur lequel se dessinait un grain de beauté noir contraste avec la clarté orangée de sa peau. Ses yeux vifs et plissés se situaient de part et d’autre de son nez. Deux minces lèvres rosacées surmontaient son petit menton.

En dépit de son allure calme, Giselle se révèle très active. En effet les trente quatre années passées dans le domaine de l’éducation ont forgé son caractère strict mais plein de compassion. Elle agit sévèrement mais par amour. Elle est laborieuse et déteste la paresse et le gaspillage de potentiel. 

La vie d’enseignante de Giselle l’a dotée de nombreuses habitudes. Elle se lève tôt le matin pour commencer sa journée par la prière. Puis elle rédige des poèmes liés aux romans qu’elle lit chaque soir avant le coucher. Mais je me rappelle surtout des vacances passées à ses côtés. Elle m’aidait à combler mes lacunes scolaires et me formait mentalement par les histoires passionnantes. Assis au jardin, elle me donnait des mets savoureux à déguster et me faisait rire, me divertissait à travers ses blagues et proverbes qu’elle m’enseignait. 

Ce sont là quelques unes des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant ma grand-mère. À mes yeux, Giselle n’est pas qu’un membre de ma famille, mais elle incarne une mère, un exemple, une tutrice et une guide morale. Sans sa personnalité et son caractère sévère, tout se qu’il y a de bon chez moi, n’aurait jamais existé.

Louis Jacques Carl Auguste NS1 Bleue

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Précieux Poison – Destinée tragique de Frère Dominique Baron

A travers Précieux Poison, le frère Dominique Baron – regretté membre influent de la communauté Menaisienne – nous narre les péripéties de Ti-Dàn un jeune jacmélien .

Durant une petite randonnée , Ti Dàn est tombé dans un gouffre creusé par la mer .

Il est sauvé par son chien au pelage blanc , Poison qui est le premier à l’avoir retrouvé , meurtri , angoissé , gémissant de douleur et de peine à une dizaine de mètres sous terre. Sans le soutien indéfectible de son fidèle compagnon et de ses chers camarades , Ti Dàn aurait pu mourir des centaines de fois .

 

 C’est particulièrement grâce à Théodule et Tania que Ti Dàn a survécu à cette chute effroyable . Grâce à son intelligence accrue, Tania a su prendre les bonnes décisions et remonter le moral du troupe lorsque celui-ci était au plus bas .Théo est celui qui sans trembler prit ses responsabilités et partit chercher Ti Dàn alors que les autorités policières présentes sur les lieux n’étaient pas vraiment d’une grande aide.

 

 Dans ce roman, le professeur Dominique explore avec nous des thèmes profonds, tels que l’entraide, la peur et notamment l’amitié. 

Ti Dàn face à l’adversité se découvre des capacités jusque là insoupçonnées. Cette épreuve a permis à Ti Dàn de se recentrer et de comprendre que tout n’est pas acquis. De cette expérience Ti Dàn en sortira plus fort et beaucoup plus mature.

 

En somme, nous les citoyens de demain pouvons pleinement remercier le professeur Dominique Baron qui nous a légué un chef-d’œuvre dans toute sa splendeur. Remarquons aussi la substile ressemblance de la situation de Daniel à celui de notre chère patrie. Dominique Baron nous rappelle qu’après la plus vient inévitablement le beau temps.

Matilus John Mathus et Magloire Mathis Noah, élèves de 9ème bleue.

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