

Notre logo, comme vous l’aurez sûrement remarqué, est un livre ouvert. Un livre qui représente l’esprit de la jeunesse, un esprit qui devrait s’ouvrir afin d’apprendre et d’assimiler de nouvelles notions. Cependant, de nos jours, avec la fulgurante expansion des écrans, les jeunes délaissent les livres, la lecture, l’essence même, la base de toute connaissance que l’on aimerait acquérir.
Disait-on « Si vous voulez cacher quelque chose à un noir, mettez-le dans un livre » … Voilà une phrase qui, normalement, devrait sembler raciste au premier abord qui pourtant, se rapproche plus qu’on ne le pense de la réalité , de notre réalité de jeunes, peu importe notre couleur de peau.
De nos jours, beaucoup de jeunes délaissent la lecture, abandonnant ainsi l’essence même de la connaissance et de la réflexion. Nous laissons notre esprit se détériorer, absorbé par certaines plateformes nocives, mais qui, à cause de leur popularité, continuent de nous attirer…
L’APSL de retour aux premières loges !
Quelle ne fut pas ma surprise en entendant l’un des élèves de la promotion finissante déclarer que, jusqu’à l’année précédente, il ignorait l’existence de l’APSL ! Et, qui plus est, il s’agissait d’un élève présent à l’institution depuis la première année. Comme la plupart d’entre vous l’auront déjà deviné, l’APSL, ou encore APS, n’est autre que l’Association Presse Saint-Louisienne. Nous sommes, tout d’abord, contrairement à ce que pourraient penser certains, dépendants de la direction de l’institution. Ce qui, pour autant, ne signifie pas que nous n’avons pas de hiérarchie. Nous sommes des élèves de l’école qui se sont dévoués à la pérennisation de ce journal, sous la supervision d’un coordonnateur : M. Garel Blaby.


Début
M. Garel est le fer de lance de l’APSL, présent depuis sa création, qui remonte à 2020, en pleine pandémie de COVID-19. Rien que cette évocation suffit à nous faire comprendre à quel point le travail a dû être difficile pour lui au cours de ces dernières années.
Dans cette optique, j’aimerais honorer nos prédécesseurs qui ont su, par leur intelligence et leur amour pour l’institution, aider, soutenir et assister M. Garel à travers les années et les difficultés. Un grand merci, messieurs.
Au fil des ans, l’APSL a dû, comme tout le monde, faire face aux difficultés de la vie et de notre quotidien en tant qu’Haïtiens : la pandémie de COVID-19, et bien sûr, l’insécurité qui sévit dans nos rues depuis maintenant trop longtemps. Mais ce n’est pas une raison pour nous d’abandonner.
Au cours de son existence, l’APSL a réalisé de nombreux travaux remarquables : nous avons couvert plusieurs événements, célébré nos disparus, mis en avant divers talents émergents de notre institution. Et surtout, nous avons mené des entrevues avec certains professeurs afin de retracer leur parcours à travers le monde de l’enseignement.
Nous sommes conscients de ne pas avoir été aussi réguliers que nous l’aurions dû. Nous nous engageons donc à publier, chaque quinzaine, des articles, des poésies, des entrevues et des réflexions, pas uniquement en rapport avec Saint-Louis, afin de toucher un public plus large.
Nous comptons en profiter pour redorer notre blason de Saint-Louisiens, qui a encaissé bien des coups à cause de nos erreurs à tous. Relevons la tête, Saint-Louisiens !
Registre Roshnald Mardochée, S4 Rouge
https://www.instagram.com/apsl_slg?igsh=MWN0ZmQ4bGo2ZDhmZg== (lien de la page Instagram)












