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Category Archives: 3ème Cycle

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Novembre Triomphal : Haïti Brille sur la Scène Sportive Internationale

Le mois de novembre a vu briller le bicolore bleu et rouge sur la scène internationale grâce à nos athlètes : en patinage avec Gesny Pierre-Louis, en boxe avec Thad Jean et au football avec la sélection nationale masculine menée par Duckens Nazon.

Un patineur haïtien, Gesny Pierre-Louis, doué, talentueux et très déterminé, a réussi à hisser notre magnifique bicolore au classement des qualifications pour la Coupe du Monde de patinage à Singapour, après avoir été sacré champion du concours Inline Freestyle Ecuador.

Il a redonné du prestige à notre identité et mis en lumière les talents cachés de nombreux jeunes du pays. L’événement s’est tenu à Puyo, les 22 et 23 novembre, organisé par la FEP (Federación Ecuatoriana de Patinaje), et a constitué une étape clé dans la préparation de ce jeune sportif.

Originaire de Cité Soleil, Gesny Pierre-Louis a dû quitter Haïti à l’âge de vingt ans pour le Chili, après le décès de son père. Malgré les obstacles et les barrières rencontrés, il a poursuivi sa passion : le patinage. De cette passion est né un champion, un perfectionniste.

Dans une interview accordée à Juno 7, il a rappelé que c’est grâce au soutien financier de deux oncles résidant en France qu’il a pu entamer son voyage vers le Chili. Toutefois, il risque de ne pas participer au Mondial du patinage à Singapour, en raison d’un manque de soutien logistique et administratif.

Gesny a quitté son pays avec des rêves plein la tête. Certains se sont déjà réalisés avec succès. Au Chili, il s’est distingué dans plusieurs compétitions grâce à son talent impressionnant en patinage freestyle.

Sa victoire en Équateur est venue confirmer une fois de plus son ascension, nourrissant l’espoir de voir Haïti figurer parmi les meilleurs au classement mondial.

Poursuivons avec Thad Jean, un athlète d’arts martiaux mixtes, né le 16 juillet 1998 aux États-Unis de parents haïtiens. En 2023, il a fait ses débuts dans le circuit PFL via la Challenger Series. Il a signé son contrat en catégorie welterweight après une victoire convaincante.

Le 1er août 2025, Thad Jean a remporté le tournoi mondial 2025 de la PFL (welterweight) en battant Logan Storley en finale, par décision unanime. Il est devenu champion invaincu, quittant le statut d’espoir pour celui de référence montante du MMA.

Bien qu’ayant vu le jour aux États-Unis, il a conservé un attachement fort à ses racines haïtiennes. Il a fièrement porté le bicolore après son sacre, devenant un modèle d’inspiration au sein de la diaspora. Grâce à ce titre, il s’est imposé comme l’un des espoirs majeurs du MMA mondial dans sa catégorie.

Il s’est imposé face à des adversaires expérimentés, témoignant d’un mental solide et d’une détermination remarquable. Jeune (27 ans) et prometteur, il pourrait devenir dans les prochaines années une figure majeure de la scène internationale du MMA.

Et pour clore ce chapitre : la qualification pour le Mondial 2026, cinquante-et-un ans après la dernière participation !

Un 18 novembre, date symbolique et gravée dans notre subconscient collectif comme un appel à la victoire, le rêve s’est concrétisé. Le parcours avait commencé prudemment, avec un match nul sans but, soporifique, où les deux équipes s’étaient montrées réticentes à jouer.

Le 9 septembre 2025, lors d’un match spectaculaire conclu sur un nul 3-3, Haïti a fait preuve de caractère pour revenir face à une solide équipe du Costa Rica. Menés par deux buts, les Grenadiers sont parvenus à égaliser, puis à prendre l’avantage avant d’être rejoints. Au match suivant, contre la sélection nicaraguayenne, les joueurs ont livré une prestation exceptionnelle, notamment Duckens Nazon, buteur, et qui a terminé meilleur réalisateur de toute la phase qualificative.

Le 13 octobre 2025, Haïti s’est incliné largement face au Honduras. Ce revers a ravivé le doute et la crainte de voir se répéter les échecs du passé. Le 13 novembre 2025, Haïti a remporté une victoire cruciale grâce à un but de Frantzdy Pierrot juste avant la mi-temps. Ce succès a placé la sélection dans une position favorable.

Enfin, lors du dernier match, Haïti a pris l’avantage dès la première période et a pris la tête du groupe. Mais il fallait encore attendre le résultat de l’autre match, entre le Nicaragua et le Honduras… Le coup de sifflet final des deux rencontres a marqué la fin du suspense : Haïti est qualifiée !

Ce fut l’euphorie. Des tirs ont retenti, mais pour une fois, ils ne signifiaient pas la peur. Ils célébraient la victoire. Dans les zones plus calmes, l’ambiance est devenue festive, presque carnavalesque.

Bien que tous les matchs n’aient pas été joués sur notre sol, le peuple haïtien a suivi chaque étape, du premier au dernier match, avec ferveur et espoir.

Ce jour-là, ce fut la consécration d’un désir ardent. Celui d’un peuple entier. Ces exploits individuels et collectifs contribuent à renforcer l’image sportive d’Haïti à l’international, malgré les difficultés que traverse le pays. Ils rappellent l’importance du soutien aux talents nationaux et de l’investissement dans le sport comme vecteur de progrès et d’inspiration pour la jeunesse.

Santiny Desruisseau Pierre (S1 Bleue) et Édouard (S4 Bleue)

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Coriolan Ardouin, le chantre des âmes tourmentées

Le 11 décembre 1812 naissait, à Port-au-Prince, un poète romantique dont la sensibilité tendre, mélancolique et délicate allait marquer durablement la littérature haïtienne : Coriolan Ardouin.
Souvent présenté comme un « poète maudit », il porte dans chacun de ses vers la trace d’un destin tragique. Une légende raconte qu’un papillon noir se serait posé sur son berceau le jour même de sa naissance — présage funeste pour celui que certains appelleront plus tard le « Lamartine haïtien ».

La vie d’Ardouin fut en effet traversée par une succession implacable de deuils. Il perdit tour à tour un frère, ses parents, puis une sœur très aimée. Adulte, il vit mourir son premier enfant au berceau, avant que la mort ne lui enlève, quelques mois plus tard, sa jeune épouse, Amélia Sterlin. Décrit comme fragile, sujet à des troubles nerveux et atteint d’une santé précaire — il était poitrinaire — Ardouin semble avoir vécu sous l’ombre constante de la souffrance.

S’il est souvent associé au mouvement littéraire de l’École de 1836, c’est surtout en raison de la proximité qu’il entretenait avec ceux qui en furent les figures majeures : ses frères et les frères Nau. Pourtant, malgré sa courte existence, sa voix reste singulière. Elle a inspiré de nombreux poètes haïtiens et demeure un modèle de ce que la poésie peut offrir comme regard sur la condition humaine : la douleur, la fragilité, mais aussi la dignité, la mémoire et une aspiration profonde vers l’ailleurs intérieur.

Son unique recueil, Reliques d’un poète haïtien, fut publié à titre posthume en 1837 par son ami Émile Nau. Mince volume, certes, mais œuvre majeure dans l’émergence de la poésie haïtienne. Ardouin y manie l’alexandrin et la rime régulière, et puise tantôt dans l’héritage gréco-latin, tantôt dans son imaginaire haïtien. Un dialogue fécond entre influences européennes et sensibilité locale.

Sa poésie témoigne d’une intensité rare. Dans La brise au tombeau d’Emma, par exemple, le jeune homme parvient à faire entendre, avec une sincérité bouleversante, le mélange d’amour, de deuil et de nostalgie qui le hante :
« Emma, lorsque tous deux assis dans une yole
Nous voguions sur les mers, mon front sur ton épaule
Et le tien sur mon cœur, oh ! c’étaient de beaux jours !
Tu me disais, voyant courir les blanches lames,
Tandis que s’élevaient et retombaient les rames :
“Écoutons soupirer la brise des amours.”
Depuis, nous avons vu s’écouler bien des choses,
Le soir a détaché du rosier bien des roses ;
Et cette brise, Emma, si douce sur les flots,
Je l’entends aujourd’hui, pleurante et solitaire…
Ah ! si l’on peut encore ouïr dessous la terre,
Écoutez soupirer la brise des tombeaux. »

Ardouin n’avait que 23 ans lorsqu’il « retourna au Créateur ». Mais son œuvre, brève et intensément habitée, rappelle qu’un destin douloureux peut devenir, une fois transfiguré par l’art, une force expressive inégalée — une voix pour l’intime, pour la mémoire, et peut-être même pour l’espérance au cœur de la souffrance. Pour ce mois de décembre l’APS vous propose ce profil d’un illustre écrivain haïtien. Certaines de ses œuvres sont disponibles à la bibliothèque du secondaire et les profs de littérature seront plus qu’enchantés si vous manifestez le désir de connaître un peu plus ce personnage.

Delmas Jeffley Yvener, S4 Verte

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L’Irénologie, la science de la paix en quête d’un monde meilleur

Dans un monde marqué par les conflits, les tensions géopolitiques et les fractures sociales, une science émerge discrètement mais avec une importance croissante : l’irénologie. Encore méconnue du grand public, cette discipline mérite pourtant toute notre attention.

Qu’est-ce que l’irénologie ?
Le terme « irénologie » vient du mot grec eirènè, qui signifie paix, et du suffixe -logie, désignant l’étude. L’irénologie est donc la science qui étudie la paix, ses mécanismes, ses conditions d’apparition et de maintien, ainsi que les moyens de prévention des conflits. Contrairement à d’autres disciplines qui abordent la paix de façon indirecte (comme les relations internationales, la sociologie ou la philosophie), l’irénologie en fait son objet central.

Origines et penseurs majeurs

L’irénologie trouve ses racines au sortir des deux guerres mondiales, lorsque la communauté scientifique et intellectuelle a commencé à réfléchir sérieusement aux moyens d’éviter de nouvelles tragédies. Des penseurs comme Johan Galtung, sociologue norvégien, sont considérés comme les fondateurs modernes de cette discipline. Galtung est notamment à l’origine de la distinction entre paix négative (absence de violence directe) et paix positive (présence de justice sociale et d’harmonie structurelle).

D’autres figures importantes incluent Gene Sharp, théoricien de la résistance non violente, ou encore des institutions comme l’Institut international de recherche sur la paix à Stockholm (SIPRI), qui ont contribué à donner à l’irénologie une légitimité académique.

Pourquoi l’irénologie ?
La création de cette science répond à une nécessité historique : comprendre les racines des conflits et proposer des alternatives durables à la violence. L’irénologie est née d’un constat : la guerre ne peut plus être une solution normale dans un monde interconnecté et fragile. Les enjeux comme le terrorisme, les conflits ethniques, les tensions climatiques ou les inégalités économiques appellent des réponses profondes et pacifiques. Ainsi, l’irénologie cherche non seulement à analyser les conflits, mais aussi à agir : par la médiation, l’éducation à la paix, la construction de politiques publiques inclusives, ou encore la promotion des droits humains.

À l’heure où les cris de la guerre résonnent encore trop souvent, l’irénologie apparaît comme une lumière dans l’obscurité. Science jeune, mais porteuse d’espoir, elle nous rappelle que la paix n’est pas un rêve naïf, mais un chantier rationnel et collectif, digne des efforts les plus rigoureux de la science.

Pyram Borneaud S4 Jaune

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La communauté saint-louisienne accueille son nouvel aumônier

La communauté saint-louisienne accueille son nouvel aumônier
Depuis quelques semaines, le Père Paul a été chaleureusement accueilli au sein de l’établissement. Il poursuit désormais la mission amorcée par son prédécesseur et devient, comme le veut la tradition, notre guide spirituel pour l’année.
Ce lundi 3 novembre 2025, lors du rassemblement matinal, le Frère Directeur Géniaud Lauture a officiellement présenté à toute la communauté saint-louisienne le nouvel aumônier de l’institution. Le Père Paul succède ainsi au Père Jean Bertin et entend poursuivre le travail de celui-ci : l’accompagnement spirituel des frères, des professeurs, des élèves et de tous les membres de la communauté éducative.

Qui est l’homme ?
Né à Mombin-Crochu, dans le Nord-Est, le 18 mai 1981 — date qui coïncide avec la fête du drapeau haïtien — le Père Paul-Fils Bbelotte (S.J.) est le quatrième enfant d’une famille profondément attachée à la foi catholique. Il débute sa scolarité à l’école Notre-Dame de Mombin-Crochu, où il effectue ses études primaires, avant de poursuivre au Lycée National Philippe Guerrier du Cap-Haïtien.
Fortement influencé par le climat spirituel de sa famille — participation aux messes dominicales, prières en foyer… — il choisit de s’engager dans la vie religieuse en entrant au noviciat de la Compagnie de Jésus.
Au service de la communauté religieuse
Une fois son noviciat achevé, il part poursuivre ses études en République dominicaine. Il intègre l’INTEC (Instituto Tecnológico de Santo Domingo), où il réalise un cycle de philosophie de 2006 à 2010. Aux alentours de ses 29 ans, il entame sa période de régence et met ses compétences au service des Jésuites auprès des migrants et de l’organisation “Solidarite Frontalye”, de 2010 à 2012. Cette mission apostolique l’amène à travailler directement sous la responsabilité du supérieur des Jésuites.
Peu après, il s’envole pour le Québec afin d’y suivre une formation théologique de 2012 à 2016, étape déterminante dans son cheminement vers la prêtrise.
Marqué du sacrement de l’Ordre
L’année suivante marque un tournant majeur dans sa vie religieuse. Le 5 août 2017, Paul reçoit l’ordination sacerdotale à la Chapelle Notre-Dame de la Présentation, sur le campus de l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il devient alors officiellement le Père Paul, ou encore Père Polo, franchissant un nouveau palier dans sa vocation.
Interrogé un jour sur ce qui l’a poussé à devenir prêtre, il répond en toute simplicité :
« J’ai été tout simplement attiré par le Seigneur. Je participais régulièrement à la messe et je venais d’une famille profondément catholique. Ce qui m’a le plus motivé, c’était mon désir de me mettre au service de tous, surtout des enfants. »

La mission reprend de plus belle
Depuis son ordination, il occupe divers postes au sein de la Compagnie de Jésus. De 2017 à 2020, il est assistant du maître des novices, chargé de veiller à leur formation humaine, spirituelle et communautaire dans un cadre exigeant et structuré.
Puis, de 2020 à 2025, il devient Directeur du réseau “Foi et Joie Haïti”, qui regroupe plus d’une quinzaine d’écoles. Il y place l’éducation au cœur même de sa mission, convaincu qu’elle constitue la clé du développement humain et social.
Toujours très impliqué dans la vie de la Compagnie, il occupe également le poste de secrétaire de la Fédération des Jésuites d’Haïti.
Depuis le lundi 3 novembre 2025, il a officiellement pris ses fonctions d’aumônier de l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il invite d’ores et déjà chacun — élèves, professeurs, employés et membres de la Direction — à venir le rencontrer lorsqu’un accompagnement spirituel ou humain devient nécessaire.

Un message pour la jeunesse

Fils de l’ordre établi, amoureux de l’excellence et admirateur de la réussite, le Père Paul adresse à la communauté saint-louisienne un message fort, particulièrement destiné aux jeunes :
« Devenez de vrais citoyens. »
Un appel vibrant au patriotisme, à la justice et à la responsabilité.
En retour, la communauté saint-louisienne lui souhaite la plus cordiale bienvenue et le remercie déjà pour son engagement et le chemin qu’il choisit de parcourir avec nous.

J. Christopher LAGUERRE, NS1-JAUNE
Jocepin MAURICE, NS4-ROUGE

Photographie réalisée par Lundy Naej-Xam S4 R

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Les bâtisseurs de la 7e Mauve à l’honneur

Sous la supervision de Mme Peters et de Mr Garel, la 7eme Mauve est la première équipe gagnante du concours d’assemblage de construction Leggo. Félicitations !
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Décès du Frère Serge

Frère Serge nous a quitté ce lundi à midi pour entrer dans la VIE.
Si nous sommes dans la peine, nous sommes aussi dans la paix de le voir délivré après tant d’années de souffrances et dans l’espérance de savoir que nous avons pour nous un grand intercesseur auprès de Dieu.
Nous sommes unis dans la prière avec toute sa famille et avec tous ceux qui l’ont connu et aimé.

Fr Charles Coutard

Je ne sais comment exprimer ma tristesse après un après-midi bouleversant dans les rues de la capitale en apprenant les nouvelles de la mort de mon ancien Directeur et professeur de mathématiques en classe de rhétorique 1984-1985. Frère Serge surnommé Sergot connaissait tous ses élèves. Il les appelait par leur prénom. Il fut un professeur de maths et de catéchèse qui nous a marqué toute notre vie. De même, comme Frère Charles, il a été un guide, un formateur pour les professeurs de mathématiques à Saint Louis de Gonzague. Frère Albert le Capitaine, Frère Éphrem le Mat et Frère Serge Larose resteront gravés dans la mémoire de tous les anciens Saint Louisiens. Que Dieu les accueille dans son royaume éternel pour les sacrifices et services rendus à la Nation haïtienne. Les manuels de mathématiques des Frères de L’instruction chrétienne portent en particulier les noms du Frère Serge Larose et de Charles Coutard. Un grand respect pour nos aînés qui nous ont servi de guide précieux pour nos élèves à l’institution Saint Louis de Gonzague. Que l’âme du Frère Serge repose en paix.

Rosevald Charles

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Consultation bulletin de la mi-étape II – 3eCycle Fondamental

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Consultation bulletin de la mi-étape II

Le bulletin de la deuxième mi-étape pour le 3e cycle fondamental est désormais publié sur la plateforme de l’école.
Après connexion, va sur ton profil utilisateur pour voir le code d’accès à ton bulletin.


Clique sur la section de ta classe ci-dessous pour y accéder.

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Giselle Scipion

Giselle Scipion

Ma grand-mère, Giselle Scipion, est la personne que j’aime le plus au monde. Cette octogénaire m’a élevé comme son propre fils et m’a transmis un grand nombre de ses valeurs grâce à sa bienveillance, son intelligence et son charisme. La vieillesse semblait incapable de l’affecter, car elle gardait, en partie, la fière allure qui fit sa beauté jadis.

Giselle, haute comme trois pommes paraissait bien grassouillette. Même quand son dos rond était bossu, son apparence de grande dame ne disparait pas. Son visage ovale portait une sublime, mais courte, chevelure grisâtre, aussi lisse que soigneuse, qui cachait ses grandes oreilles aplaties. Sous les cheveux de Giselle, un large front ridé présentait des plis qui se heurtaient aux fins sourcils de son visage. Entre ses derniers se plongeait un nez épaté sur lequel se dessinait un grain de beauté noir contraste avec la clarté orangée de sa peau. Ses yeux vifs et plissés se situaient de part et d’autre de son nez. Deux minces lèvres rosacées surmontaient son petit menton.

En dépit de son allure calme, Giselle se révèle très active. En effet les trente quatre années passées dans le domaine de l’éducation ont forgé son caractère strict mais plein de compassion. Elle agit sévèrement mais par amour. Elle est laborieuse et déteste la paresse et le gaspillage de potentiel. 

La vie d’enseignante de Giselle l’a dotée de nombreuses habitudes. Elle se lève tôt le matin pour commencer sa journée par la prière. Puis elle rédige des poèmes liés aux romans qu’elle lit chaque soir avant le coucher. Mais je me rappelle surtout des vacances passées à ses côtés. Elle m’aidait à combler mes lacunes scolaires et me formait mentalement par les histoires passionnantes. Assis au jardin, elle me donnait des mets savoureux à déguster et me faisait rire, me divertissait à travers ses blagues et proverbes qu’elle m’enseignait. 

Ce sont là quelques unes des nombreuses raisons pour lesquelles j’aime tant ma grand-mère. À mes yeux, Giselle n’est pas qu’un membre de ma famille, mais elle incarne une mère, un exemple, une tutrice et une guide morale. Sans sa personnalité et son caractère sévère, tout se qu’il y a de bon chez moi, n’aurait jamais existé.

Louis Jacques Carl Auguste NS1 Bleue

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Précieux Poison – Destinée tragique de Frère Dominique Baron

A travers Précieux Poison, le frère Dominique Baron – regretté membre influent de la communauté Menaisienne – nous narre les péripéties de Ti-Dàn un jeune jacmélien .

Durant une petite randonnée , Ti Dàn est tombé dans un gouffre creusé par la mer .

Il est sauvé par son chien au pelage blanc , Poison qui est le premier à l’avoir retrouvé , meurtri , angoissé , gémissant de douleur et de peine à une dizaine de mètres sous terre. Sans le soutien indéfectible de son fidèle compagnon et de ses chers camarades , Ti Dàn aurait pu mourir des centaines de fois .

 

 C’est particulièrement grâce à Théodule et Tania que Ti Dàn a survécu à cette chute effroyable . Grâce à son intelligence accrue, Tania a su prendre les bonnes décisions et remonter le moral du troupe lorsque celui-ci était au plus bas .Théo est celui qui sans trembler prit ses responsabilités et partit chercher Ti Dàn alors que les autorités policières présentes sur les lieux n’étaient pas vraiment d’une grande aide.

 

 Dans ce roman, le professeur Dominique explore avec nous des thèmes profonds, tels que l’entraide, la peur et notamment l’amitié. 

Ti Dàn face à l’adversité se découvre des capacités jusque là insoupçonnées. Cette épreuve a permis à Ti Dàn de se recentrer et de comprendre que tout n’est pas acquis. De cette expérience Ti Dàn en sortira plus fort et beaucoup plus mature.

 

En somme, nous les citoyens de demain pouvons pleinement remercier le professeur Dominique Baron qui nous a légué un chef-d’œuvre dans toute sa splendeur. Remarquons aussi la substile ressemblance de la situation de Daniel à celui de notre chère patrie. Dominique Baron nous rappelle qu’après la plus vient inévitablement le beau temps.

Matilus John Mathus et Magloire Mathis Noah, élèves de 9ème bleue.

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Épiphanie



Que signifie exactement ce mot ?

Le mot « Épiphanie » vient du grec epipháneia, qui signifie « manifestation » ou « apparition » : c’est Dieu  qui se laisse voir par tout le monde. Madame Meus la voit comme  un signe qui témoigne de la présence de Dieu parmi nous. Elle affirme que : « Cette période me prouve que je suis fils de Dieu au même titre que les Juifs et que Jésus Christ est venu pour moi aussi. »

L’Épiphanie est une fête chrétienne traditionnellement célébrée chaque année dans l’Église, durant le temps de Noël  le 6 janvier. Dans certains pays oú cette date n’est pas fériée on célèbre alors l’épiphanie le  dimanche après la fête de la Sainte Famille généralement, le premier dimanche du mois de janvier. Tout ceci c’est dans l’objectif de permettre aux fidèles de se rendre à la messe.  L’Épiphanie est alors fixée << au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier >> Elle marque la fin des célébrations de Noël et commémore la visite des rois mages (Melchior, Gaspard et Balthazar) à l’enfant Jésus, symbolisant la manifestation de Jésus parmi nous. En ce jour trois rois mages venus d’Orient suivirent une Étoile qui les mena à l’enfant Jésus.

Les offrandes des rois mages

En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Mt 2, 1-12) Mais chacun de ces présents ont une signification. L’or c’est en raison de sa royauté : Christ roi du monde. L’encens symbolise  sa divinité :  Jésus fils de Dieu, La myrrhe pour son humanité, anticipant le fait qu’il allait mourir sur la croix. Dieu se fait homme.

La galette des rois!

Bien que l’Épiphanie soit avant tout une fête religieuse chrétienne, célébrant la manifestation de Jésus-Christ comme Sauveur universel elle contient  cependant, certaines traditions  qui trouvent leurs origines dans des fêtes païennes. L’épiphanie n’est pas seulement une fête chrétienne, elle est aussi célébrée par des païens. En France et dans d’autres pays francophones, on célèbre cette fête en partageant une galette des Rois, un gâteau dans lequel est cachée une fève. Celui qui trouve la fève dans sa part de gâteau devient le roi ou la reine de la journée. Dans d’autres pays occidentaux, la fête des rois est le jour où l’on partage les cadeaux et non la Noël.

Conseils pour mieux vivre l’Épiphanie

La meilleure façon pour tout vrai chrétien de célébrer l’épiphanie c’est de reconnaître en Jésus son roi et de l’adorer en se prosternant devant lui comme avaient fait les Mages, tout en lui offrant le cadeau le plus précieux que nous ayons . Réfléchissez  à ce que vous pouvez offrir à Dieu et aux autres : votre temps, vos talents, votre amour, votre coeur, ou des actes de générosité envers ceux qui en ont besoin … Accueillez les autres. En faisant de notre cœur un trône où , Jésus notre roi puisse  régner et en l’adorant au jour le jour. Faites preuve d’ouverture et d’accueil envers tous. Prenez  un moment pour méditer sur la signification de l’étoile des Mages. Elle symbolise la lumière divine qui éclaire les ténèbres. Priez pour recevoir cette lumière dans vos moments d’incertitude ou de doute. Comme  les Mages ont suivi l’étoile, laissez-vous guider par votre foi et vos valeurs.

Les apports de cette fête

Elle nous rappelle qu’en  Jésus, nous sommes tous égaux, tous  frères, indépendamment de notre couleur de peau, notre richesse, notre niveau de connaissances….

L’épiphanie nous fait comprendre que les autres nations ont part également au salut apporté par le Christ

D’un autre côté, les Mages ont regagné leur pays en empruntant un autre chemin, cette fête nous invite à nous examiner  pour voir si nous sommes sur la bonne voie dans notre marche vers le Christ et de changer de route le cas échéant. Elle  nous aide ainsi  à réfléchir à notre propre cheminement de foi.

Ils nous poussent à la sagesse car  les mages  ont été assez sages pour discerner entre la voix  d’Hérode qui voulait qu’ils reviennent lui préciser l’endroit exact où ils auraient trouvé Jésus mais plutôt à Dieu qui leur a demandé d’emprunter un autre chemin pour rentrer chez eux.

Courte prière aux rois Mages

«  O saints Rois Mages qui vous ont vécu continuellement jusqu’à ce que l’étoile de Jacob, vous permettra de voir se lever pour nous le jour de la vérité et de la béatitude du Christ. Saint Gaspard, Saint Melchior et Saint Balthazar priez pour nous ! »  Bien des chants sont à notre disponibilité pour cette fête : «  Adeste fidèles » – Notre Sauveur est né, alléluia, alléluia,  –  Debout resplendi car voici ta lumière et sur toi la gloire du Seigneur…. – Chercheur de Dieu  de Louis le Guichet – ⁠Béni soit Celui qui vient sauver le monde , Jésus  l’Agneau de Dieu, le Roi de l’univers.Gloire honneur et puissance à l’Agneau vainqueur, pour les siècles, des siècles Amen! Pour ne citer que ça.

En  cette occasion  le pape a livré une homélie dans laquelle il nous invite à  être une lumière pour notre prochain  «  Il est malheureux qu’une personne ne soit pas une lumière pour les autres.» Il nous laisse  deux interrogations: sommes-nous lumineux dans l’espérance ? Sommes-nous capables de donner de l’espérance aux autres avec la lumière de notre foi ?

JOSEPH Ilderson NS3 Rouge

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La rentrée des classes à l’Institution Saint-Louis de Gonzague



L’aventure se poursuit!

Durant plus d’un demi-mois de congé, les Saint-Louisiens ont savouré chacun à leur manière la fête de fin d’année et profité de la période de transition pour se ressourcer avec leur famille et leurs proches. Après ce long moment, nous nous sommes retrouvés à l’Institution pour poursuivre l’année académique.

Le 6 janvier, la grande cour de notre école a repris vie, animée par les éclats de rire, les salutations chaleureuses et les retrouvailles entre camarades. Élèves et professeurs, tous semblaient prêts à tourner la page des vacances pour entamer cette deuxième étape avec motivation.

Un discours inspirant

La matinée a débuté avec le rassemblement général comme d’habitude, notre frère principal Géniaud LAUTURE  a prononcé un discours inspirant, nous rappelant l’importance de nos responsabilités et des valeurs qui unissent notre communauté scolaire. Il a également souligné les objectifs de la nouvelle étape, invitant chacun à donner le meilleur de lui-même.  

Les salles de classe, rénovées durant les vacances, ont accueilli des élèves curieux de découvrir leurs nouveaux programmes. Les enseignants, toujours aussi investis, ont commencé à poser les bases des prochaines évaluations tout en motivant leurs élèves avec des projets captivants. 

Une série d’activités parascolaires

Ce début d’année scolaire ne se limite pas aux études. L’Institution Saint-Louis de Gonzague prévoit une série d’activités parascolaires pour renforcer la cohésion et permettre à chacun de s’épanouir. Clubs, sports et événements culturels seront à l’honneur, offrant un équilibre essentiel entre apprentissage et détente. 

NOBILIS

Cette rentrée marque aussi une étape cruciale pour les élèves en classe terminale, qui entament leur dernier sprint vers les examens nationaux. Les professeurs les soutiennent avec des séances intensives et des conseils précieux pour réussir cette étape décisive.

Ainsi, cette nouvelle phase à l’Institution Saint-Louis de Gonzague est empreinte d’ambitions, d’efforts et d’un esprit collectif. Que cette année scolaire soit couronnée de succès pour tous les Saint-Louisiens !

MILIEN Jepsage, S4 Bleu

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Sport à Saint Louis



Le sport

Le sport, une activité physique qui a de nombreux bienfaits pour notre corps, est l’un des meilleurs épanouissements qu’un jeune puisse avoir. Dans un milieu scolaire, il est très important. À notre institution, ce n’est pas ce qui manque : à la moindre occasion, les ballons de tout genre font leur apparition. Et sur le campus, il y a surtout la pratique du football, du basketball, du volleyball, de l’athlétisme et enfin du tennis.

SLG Académie

L’Académie régit tout ce qui a trait à la formalité dans le cadre du sport. Elle encadre les élèves de l’institution et hors de cette dernière pour développer leurs talents sportifs et leur discipline personnelle. Elle promeut la santé physique, le travail en équipe, et des valeurs comme le respect et l’effort. C’est aussi un tremplin pour identifier les talents et préparer une éventuelle carrière sportive.

Il y a un ordre qui, absent auparavant, s’amplifie de plus en plus au fil des années. Que ce soit en football, avec les coachs Allan, Bruny (ancien capitaine de la sélection nationale), Daniel, Jean Gardy, Ezequiel… responsables des différentes catégories allant de U9 à U23, ou en basketball avec le coach Kency, le fameux Pedro, très reconnu, entraîne les jeunes du volleyball avec l’aide des entraîneurs Charlenzsky, Pierrilus et Siècle. Parnel s’occupe de l’athlétisme, et le Coach Jean-Pierre est professeur de tennis.

La sélection de l’école!!!

Cela n’empêche pas l’école d’avoir sa propre sélection dans les différents sports cités précédemment. Il faut noter que l’Académie et la sélection de l’établissement sont deux organismes distincts. La différence réside dans le fait qu’au sein de l’Académie, il y a des joueurs non étudiants de l’institution, ce qui est impossible pour la sélection. Majoritairement, ce sont les mêmes enseignants.

Ces dernières semaines étant assez troublantes, le sport n’a pas eu le même impact qu’auparavant, un fait qui n’a pas échappé à deux élèves de l’école. Dans leurs récits, ils témoignent de l’impact de la crise sur le sport sur le campus :

Depuis le début de l’année scolaire, on a pu constater une affluence de jeunes vers les différentes disciplines et les multiples catégories. Les activités sportives ont connu un regain de vie dans nos murs.

Mais la dernière crise sécuritaire a freiné l’élan sportif en plein essor. Le doute planait sur l’organisation de diverses compétitions. Par exemple, le tournoi de football “Soccer For a Cause” du GSCC fut reporté à une date ultérieure. Quelques athlètes m’ont confié s’être sentis plus bas que terre, car ils s’étaient déjà préparés physiquement et moralement. En tant que fervents supporters, nous étions tout aussi déçus qu’eux. Le spectacle nous manquait.

Avec la réouverture, une timide reprise des entraînements est visible, mais l’espoir demeure intact. Nous attendons avec impatience le jour où nos poulains pourront enfin briller sous le maillot rouge et vert, renouant avec leur passion et ravivant l’enthousiasme collectif qui nous rassemble tous. »

DELMAS Yvener, S3 Verte

Suspension des activités

Les activités sportives ont été suspendues pour janvier suite à la crise sécuritaire d’octobre dernier. Un grand nombre d’excellents athlètes ont quitté le pays durant l’été dernier, et le sport qui est pratiqué sur la cour n’est plus que l’ombre de ce qu’il était auparavant. De plus, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui pratiquent le sport dans l’établissement, ce qu’on constate avec l’Académie de Saint-Louis, qui renferme beaucoup plus de joueurs extérieurs que ceux de l’école.

JOSEPH Guy-Sébastien, S4 Verte

Terrain de Futsal, le Bernabéu de la SLG

D’après Joseph, il y a un manque d’enthousiasme chez les jeunes de l’institution pour les activités sportives, un fait observé par la présence accrue de joueurs extérieurs par rapport aux élèves.

Sinon, jetons un coup d’œil aux activités sportives en dehors de la sélection et de l’Académie. On appelle le terrain de futsal le Bernabéu de la SLG, là où anciens et nouveaux trouvent un point commun : le football. Rares sont ceux qui peuvent déclarer n’avoir jamais joué sur ce terrain. Le son de la cloche devenait comme un coup de sifflet dans l’oreille de chaque amoureux du ballon rond. Entrer dans cette atmosphère, c’était tout oublier.

Les interclasses

On ne va pas omettre les championnats parascolaires, les interclasses, les inter-promotions, où Joseph nous fait revivre certains souvenirs par l’éloge de la S1 Mauve, une classe dont il faisait partie :

« Nombreux sont ceux qui se rappellent de la saison splendide de la S1 Mauve en 2020-2021, étant la seule équipe de S1 ayant accédé aux demi-finales, mais elle s’était inclinée au terme d’un match magnifique face à une S4 Rouge dominante. Autrefois, les rencontres interclasses, quel que soit le sport, étaient comparables à des rencontres internationales, et chaque élève se voyait dans l’obligation de soutenir ses camarades dans les gradins à chaque match, une habitude qui se fait de plus en plus rare à l’institution. »

Matchs amicaux

Malgré les turbulences du pays, l’Académie fait un effort considérable pour maintenir le sport vivant. Elle organise des matchs amicaux tous les vendredis, permettant aux élèves et aux joueurs extérieurs de continuer à pratiquer leur passion et de garder espoir. Ces initiatives régulières insufflent un nouveau dynamisme. L’espoir d’un retour à une pratique sportive pleine et entière reste palpable, et l’Académie y joue un rôle crucial.

GLAISIL Daveson Messi S4R

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Bibliothèque du 3eme cycle



La bibliothèque du 3eme cycle, un sanctuaire

Transformation

Depuis la rentrée scolaire nous avons été éblouis par la transformation de la bibliothèque de notre cycle. C’est maintenant l’un des plus beaux espaces de l’école. C’est une bibliothèque qui fait peau neuve avec des rayons bien rangés et bien garnis qui font frissonner tout amant de la lecture. La salle est spacieuse et le lieu est d’un confort extraordinaire. Désormais il y a un contact visuel qui s’établit entre les visiteurs et les livres et on ressent instantanément le désir de se plonger dans le monde merveilleux des lettres. Mr Lizier est présent pour un accueil chaleureux et il oriente même quelques visiteurs assoiffés d’aventures pour un meilleur choix de livres..

La lecture , un aspect important de la vie du St-Louisien

En réalité c’est tout un mécanisme qui est mis en place par la direction afin d’encourager les élèves à lire. Depuis le début de l’année scolaire le frère Rocky ne ménage pas ses efforts afin d’arriver à ses fins. Il distribue des fiches de lecture à chaque salle de classe et elles sont ramassées pour être corrigées par les professeurs de français ou de lecture. Je dois avouer que tout ceci c’est pour notre grand bien. Au début de ce trimestre, nous avons eu un moment de partage de lecture avec Monsieur Garel où chacun était invité à faire un petit compte rendu à l’oral du bouquin qu’il avait lu. Il en a profité pour rappeler aux élèves de ne pas faire une utilisation abusive des moteurs de recherches tels que Google ou Chatgpt. Cette habitude selon lui nous rendra dépendant et paresseux. Il ne reste qu’à espérer que les élèves comprennent cette démarche et emboitent le pas en profitant au maximum des bienfaits de la lecture.

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Un Message Inspirant du Provincial pour l’Année Jubilaire : La Culture du PPMC comme Style de Vie

Ce matin, Fr. Simon Alphonse, notre Provincial, a honoré notre établissement de sa visite. Son passage, riche en enseignements et en partages, a marqué les différents cycles : primaire, 3e cycle et secondaire. Les professeurs, élèves et directeurs ont réservé à Fr. Simon un accueil chaleureux, témoignant de l’esprit d’unité et de fraternité qui anime notre communauté.

Message du Provincial à la communauté éducative de SLG

Cher F. Directeur de SLG, chers membres du corps professoral et du personnel de soutien, chers élèves, bonjour !


À l’aube de cette nouvelle année, je suis heureux d’être avec vous et de profiter de ce moment pour vous présenter à tous et à chacun, mes vœux les meilleurs.

Vœux de santé avant tout, santé physique bien sûr mais aussi santé spirituelle et mentale, car vous en avez bien besoin comme éducateurs pour donner le meilleur de vous-mêmes dans ce noble métier que vous exercez en vue de l’épanouissement et de la croissance de ceux qui vous sont confiés, vous en avez grand besoin aussi comme apprenants pour une présence active, effective et efficace aux cours, pour un travail de qualité au quotidien où ordre, méthode et rigueur sont au rendez-vous et donc pour avoir de bons résultats.

Vœux de paix, paix extérieure mais surtout paix intérieure car l’horizon est parfois sombre et les situations souvent angoissantes voire stressantes. La paix intérieure (mais aussi extérieure) donne force et courage pour traverser les temps difficiles, pour surmonter les obstacles. Engageons-nous comme éducateurs, comme apprenants à cultiver cette paix, à la rechercher sans cesse dans nos paroles, nos actions et nos choix de vie, en prenant le Prince de la paix pour modèle, Jésus.

Vœux de sainteté aussi pour que vous puissiez nous aider à devenir ce que notre Fondateur JMLM appelait de tous ses vœux pour nous autres, Frères de l’Instruction Chrétienne : « être saints en formant des saints ». Être saints, c’est notre vocation commune comme baptisés. N’ayons donc pas peur de devenir ce que nous sommes, en vivant le double commandement de l’amour, amour de Dieu et amour du prochain, en prenant là encore le Saint des saints pour modèle, le Christ, qui nous a aimés jusqu’à la mort et la mort sur la croix, qui nous partage l’Esprit-Saint l’unissant au Père qui nous sanctifie pour que nous puissions témoigner de sa présence vivante, aimante et bienveillante partout où nous sommes. C’est la mission de tout chrétien, notre mission à tous, de progresser sans cesse dans l’amour, un amour qui nous fait ressembler à celui qui a aimé jusqu’à donner sa vie.

Je peux enfin souhaiter pour les uns et les autres que l’école SLG, dont vous êtes tous responsables à des titres divers, que vous soyez éducateurs ou apprenants, devienne pour tous un lieu de croissance humaine, spirituelle et intellectuelle, un lieu d’espérance renouvelée où chacun parvient à s’épanouir et à progresser dans toutes les dimensions de son être selon les vœux du Frère Athénodore, fondateur de notre mission en Haïti, lors de l’arrivée des Frères dans le pays, il y a 160 ans: « Nous voulons, avant tout, que nos élèves soient des chrétiens solides, craignant et aimant Dieu, fidèles à ses préceptes, … dans les relations de la vie… affables envers leurs égaux, obligeants à l’égard de tous, nous voulons enfin qu’ardemment dévoués à leur patrie… ils deviennent des citoyens généreux, disposés, s’il le fallait, à verser leur sang pour elle… »

Comme vous le savez certainement déjà, et je compte sur la Direction pour vous le rappeler de temps en temps, nous sommes entrés depuis le 29 décembre dernier dans une année spéciale appelée année jubilaire, du mot jubilé, qui a pour thème « Pèlerins de l’espérance ». Cette année est dite aussi année sainte, décrétée par le Pape François selon une ancienne tradition de l’Eglise s’inspirant du livre du Lévitique 25,8-13. Nous la célébrons tous les vingt-cinq (25) ans. Vous n’avez pas connu le Jubilé de l’An 2000 décrété par le Pape Jean-Paul II qui avait introduit l’Eglise dans le troisième millénaire de son histoire. Vous avez toutefois déjà vécu une année jubilaire mais dite extraordinaire en 2016 sur le thème de la miséricorde décrétée par le Pape François.

Cette année jubilaire 2025, dont le thème est : « Pèlerins de l’espérance », devient pour nous autres, dans le contexte socio-politique de notre pays, un temps favorable à la manière de ce que dit Saint Paul aux Corinthiens : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » (2 Co 6,2). C’est vraiment le moment favorable pour « espérer contre toute espérance » (Rm 4,18), car l’espérance ne cède pas devant les difficultés. C’est le moment favorable pour nous situer tous comme de véritables pèlerins et témoins de l’espérance en ces temps difficiles. (Chant, cf. audio)

Qu’est-ce que nous pouvons offrir comme signes d’espérance à notre niveau comme éducateurs FIC de SLG, comme apprenants de SLG pour être de véritables pèlerins et témoins de l’espérance au sein de cette communauté éducative que nous formons ici à SLG? Je pourrais décliner ces signes en quatre mots faciles à retenir que je nomme la culture du PPMC :

Le premier signe d’espérance et le plus important, c’est la culture de la paix (pour le premier P du PPMC) ou encore la culture de la non-violence là où nous sommes, surtout ici à l’école; cultivons cette paix dans nos paroles, (attention à ce que nous disons, apprenons à tenir notre langue, à mettre un frein à notre langue dans l’adversité, apprenons à tourner notre sept fois dans la bouche avant d’ouvrir celle-ci); cultivons cette paix dans nos actions (apprenons à ouvrir les mains au lieu de les fermer et lorsque nous avons de bonnes raisons de nous mettre en colère, apprenons à respirer le temps d’un « Notre Père» pour libérer les énergies négatives et nous remplit d’énergies positives) ; cultivons aussi cette paix dans nos choix de vie…

Le second signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres, c’est la culture du pardon (pour le 2emc P du PPMC). Le pardon, c’est l’autre nom de la réconciliation. Je vous renvoie à ces mots de Jésus sur le pardon en Mt: « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi… » (Mt 6,14) ; à la prière du « Notre Père » qui précède ces paroles en Mt et que je vous invite à prier souvent à l’école/ en famille en cette année de pèlerinage sur le chemin de la prière, la seule prière vocale que Jésus a enseignée à ses disciples après leur avoir demandé en Mt de ne pas rabâcher comme font les paiens. Vers la fin du « Notre Père », pensons bien à ce que nous disons « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Le troisième signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres, c’est la culture de la miséricorde (pour le M du PPMC). La miséricorde c’est « l’autre nom de l’amour de Dieu» (Bernard Sesbouë). C’est la compassion pour toutes les formes de souffrances; c’est la patience bienveillante devant la lenteur de la conversion ; c’est le pardon généreux envers qui se reprend ; c’est le cour qui s’ouvre devant la misère du prochain. À la suite de Jésus, soyons des instruments de cette miséricorde par la pratique des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que j’invite les profs de catéchèses à vous enseigner pour que cette année jubilaire soit véritablement une année de grâce pour chacun (cf. ouvres de miséricorde au nombre de 14 au total/7+7), spirituelles (consoler les affliges, pardonner les offenses, inviter les pécheurs à la conversion, etc.) et corporelles (donner à manger aux affamés, assister les malades, visiter les prisonniers, etc.).

Le quatrième et dernier signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres – c’est notre Père Fondateur JMLM qui me l’a inspiré et que je m’efforce de vivre d’une manière particulière dans la mission qui m’est confiée il y a déjà six mois – c’est la culture de la confiance en la Providence (pour la lettre C du PPMC), une confiance qui est synonyme d’abandon au Seigneur. Je vous partage ces pensées de notre Père Fondateur qui recommandait souvent cette confiance aux premiers Frères: « Je vous exhorte à prendre courage et à vous confier en Dieu ; il ne vous abandonnera pas, soyez-en sûrs; quelque chose qui arrive, ne vous troublez point, ne vous désolez point, et portez votre croix avec amour. » / « Dans tous les événements, si fâcheux qu’ils puissent être, ne vous troublez jamais. Faisons de notre mieux et puis demeurons en paix dans les mains de Dieu ». Une invitation à toujours nous en remettre à Dieu dans la prière silencieuse, dans toutes les circonstances de la vie, heureuses ou malheureuses. Nous l’entendrons alors nous dire au cœur des tempêtes de notre vie ou de notre histoire nationale comme aux disciples au milieu de la mer agitée : « Confiance, je suis là, n’ayez pas peur ! » Soyons des artisans de cette culture du PPMC, en faisant de la Paix, du Pardon, de la Miséricorde et de la Confiance en Dieu, notre style de vie pour être des Pèlerins de l’espérance tout au long de cette année jubilaire !

Soyons des artisans de cette culture du PPMC, en faisant de la Paix, du Pardon, de la Miséricorde et de la Confiance en Dieu, notre style de vie pour être des Pèlerins de l’espérance tout au long de cette année jubilaire !
Merci de transmettre mes vœux de sainte et heureuse Année 2025 à vos parents! Que cette Année Sainte placée sous le signe de l’espérance, à la faveur du Jubilé, soit pour eux l’occasion de ranimer cette espérance et d’en témoigner autour d’eux.
Dans notre prière de ce matin, nous pouvons offrir quelques intentions au Seigneur par les mains de NDPS :

  • Pour nos parents que font tant de sacrifices pour que nous ayons une éducation de qualité
  • Pour nos professeurs qui se dévouent jour après jour pour nous aider à grandir en sagesse et en intelligence Pour nos camarades qui sont pour nous de vrais compagnons de route, of. ceux qui veulent être Frères.
  • Et pour tous les enfants du pays qui n’ont pas la chance d’aller à l’école comme nous…
  • Pour tous nos dirigeants afin qu’ils aient le souci des plus pauvres, des laissés-pour-compte de notre société.
  • Merci de prier aussi pour moi .

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De la théorie à la pratique: l’électrifiant projet de Saint-louis

Place à la pratique

À Saint Louis on se préoccupe de rendre les esprits efficaces et, pour atteindre cet objectif, il faut nécessairement passer par la pratique. L’élève quel qu’il soit doit être en mesure de mettre en application une notion vue en salle de classe sachant qu’un résultat satisfaisant ne découle que de la mise en action des principes ou des règles.



Le projet

En effet, pour cette année, plus de quatre chapitres du planning des élèves de 7eme comportaient des notions d’électricité. Est-ce pourquoi, Les professeurs – Mtre Kerby Elizor et David Béliard– ont jugé nécessaire d’initier un projet où les apprenants auront à mettre en pratique ce qu’ils avaient appris en cours sur des maquettes.
Après avoir réalisé des maisonnettes en carton, il leur est demandé d’installer une source d’énergie à l’intérieur, laquelle comportera au moins 2 circuits ainsi que des interrupteurs.



Créativité

C’est à la fois une approche ludique et pratique du cours car selon les dires des profs les élèves semblent extrêmement motivés et passionnés. Mtre Kerby a précisé que ce projet ne vise nullement une recherche de la perfection mais plutôt une compréhension du cours dans son ensemble. Cela permettra aussi de développer chez les apprenants le sens de la créativité et de responsabilité.

Après avoir visité le laboratoire et constater les élèves en train de travailler tout ce que l’APS peut ajouter c’est que ce projet est susceptible de changer leur vie pour toute la vie.





Quelques images…

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Mme Daniel fête ses 50 ans dans l’enseignement ce 14 juin 2023.

Présentation

Dans le monde de l’éducation, rares sont les profs qui parviennent à marquer la vie des apprenants qui leur sont confiés de manière indélébile. Ceux ou celles qui y parviennent méritent sans aucun doute une palme d’or puisque ce n’est point chose aisée. Mme Daniel fait partie de ce cercle fermé, ces mentors dont la passion et le dévouement inébranlables transcendent les décennies.
Aujourd’hui, nous célébrons les 50 ans d’enseignement d’une professeure de carrière dont le parcours exceptionnel mérite d’être souligné.
Madame Daniel a consacré sa vie à l’éducation, elle a façonné l’esprit de milliers d’élèves, les guidant sur le chemin si délicat de l’instruction. Son influence s’étend bien au-delà de la salle de classe, car elle a toujours été une source d’inspiration et de soutien pour tous ceux qui ont eu la chance de l’avoir comme professeure.


Notre « Tatie »

Ce qui distingue notre chère « Tatie » des autres, c’est sa nature encourageante et sa sévérité empreinte de douceur. Elle a ce don de faire comprendre à chaque élève qu’il est spécial et le pousse ainsi à donner le meilleur de lui même. Son exigence est légendaire. Elle n’hésite pas à être directe et explicative avec ses mots, car elle sait que c’est parfois la meilleure façon de faire passer son message.


Convivialité

Afin de célébrer cette incroyable carrière et d’exprimer sa profonde gratitude l’école a pris le soin d’organiser un moment de convivialité où presque tous les membres de la communauté étaient présents. Chacun à sa façon voulait montrer à Madame Daniel à quel point elle était appréciée et aimée. Elle devait absolument savoir que son parcours exemplaire ainsi que ses aptitudes avaient positivement influencé leur vie professionnelle et personnelle. Le Frère Simon Alphonse n’a pas tari d’éloges à l’égard de celle qui s’est donnée entièrement à Saint-Louis. Au nom de toute la communauté il a salué la conscience professionnelle de Mme Daniel laquelle est exemplaire. Jamais en retard, jamais absente sans motivation, un témoignage tout à fait vivant.



Les mots inspirants de Tatie

Enfin Tatie a pris la parole pour nous esquisser un peu son parcours et elle n’a pas non plus oublié de nous dire qu’elle tiendra chacun de nous dans la prière afin qu’avec l’aide de Dieu nous ayons le sens du travail bien accompli et la satisfaction d’avoir fait de notre mieux.






Merci est plus fort que tout ce matin. Des appels de partout ont égayé ma journée en me rappelant qu’aujourd’hui ramène mes 50 ans dans ce métier que j’aime tant. Oui mes anciens élèves sont éparpillés sur tous les continents.

Je dois vous avouer que j’ai passé le début de l’année à me demander: est-ce vrai que j’ai effectivement 50 ans dans ce métier? Ça s’est passé si vite. J’ai pris l’habitude de répéter que j’ai l’âge de mes élèves à celui qui ose me demander mon âge.

Diplômée de l’école normale professionnelle Élie Dubois en juin 1973, j’étais un peu aux enchères car je suis sortie lauréate de ma promotion. Tout le monde voulait avoir cette petite comme professeure dans son école ou dans son centre professionnel.

Fort de cela, je me suis vite casée à l’école de Christ-Roi de Bourdon où j’ai passé dix ans puis finalement mutée à l’école normale de Martissant et à Élie Dubois pour travailler l’après-midi. J’ai assuré également des cours de français au collège CIM et au collège le normalien au Bois Vernas. Mme Mentor a fini par faire appel à moi car elle voulait s’alléger un peu afin de s’occuper du jardin d’enfant de sa fille.

Ah ça j’étais dans mon bol avec la classe de 7ème B où j’enseignais le français. Par décence ou conscience professionnelle, je n’ai pris que 7 heures car j’avais des responsabilités ailleurs. Dès la fin de l’année, le directeur d’alors m’offrit une deuxième classe de français et quelques cours de créole.

C’était mon rêve de ne travailler qu’avec des garçons. C’est fait! Après quelques années j’ai du opter pour Saint Louis de Gonzague uniquement. « J’y suis, j’y reste, dit le dicton » Vu les difficultés que traverse le pays, j’ai l’avantage de travailler à Delmas et même d’y vivre jusqu’à nos jours.

Je ne saurai finir sans vous donner le secret de ma jeunesse. A chaque jour je regarde les choses avec des yeux neufs et cela fait littéralement fuir la monotonie. A chaque éclat de rires devant les bêtises ou les blagues de nos garçons c’est toute la vie qui prend un autre tournant et qui laisse entrevoir un meilleur lendemain. Dès que je suis avec mes élèves tout change. La bonne humeur est à cultiver dans notre beau métier. On se doit d’être des vecteurs d’espoir et de joie.

Merci à tous et à chacun pour tout ce qu’on a réalisé ensemble.

— Mme Daniel




Témoignages

j’ai tout de suite vu en elle une personne de confiance, une mère. Elle n’a voulu voir aucun de nous échouer. Je me souvienderai toujours d’elle comme étant la « bèl nègès » très chic, très franche mais aussi très directe ( ce qui peut déplaire à certains).

— Boursiquot Jamal
9e Rouge

C’est une personne très chaleureuse, mais sévère. Elle accorde beaucoup d’importance à l’ambiance de sa classe et se soucie beaucoup de ses élèves. Elle apprécie la simplicité dans les devoirs. Ses méthodes pour le cours sont excellentes.

— Hansley Lovince
ancien de la promotion Spiralis

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Inauguration du 2e bâtiment du 3e cycle à l’Institution Saint-Louis de Gonzague

SLG-Bâtiment 2 du 3e Cycle - face

Présentation

Les Frères de l’Institution Saint-Louis de Gonzague ont inauguré, ce vendredi 9 juin 2023, un deuxième bâtiment au troisième cycle fondamental, marquant ainsi la clôture du processus de reconstruction des infrastructures détruites 13 ans après le séisme dévastateur de janvier 2010. Le Frère Lamy, lors de son discours, a accueilli chaleureusement les invités venus célébrer cet événement marquant pour l’institution. Il a salué la présence du Frère Géniaud Lauture, provincial des Frères en Haïti, ainsi que celle des membres de la Fondation des anciens et du conseil de gouvernance de l’institution.

Les constructeurs

La construction de l’édifice, qui a débuté le 10 juillet 2021, au milieu de l’histoire mouvementée de la nation, a été confiée à la célèbre entreprise « Max Métayer » sous la direction de l’ingénieur Philippe Métayer qui a été félicité pour son travail remarquable. Le Frère Lamy a exprimé son admiration pour cette œuvre monumentale. La planification et la supervision de l’ensemble du projet ont été réalisées avec diligence par l’ingénieur Charles Hygin Raymond, l’actuel directeur des travaux publics. Son attention méticuleuse aux détails et son dévouement ont été reconnus et appréciés par toutes les personnes présentes.

Discours du provincial

Le Frère Géniaud Lauture, provincial des Frères en Haïti, a prononcé un discours en mettant en avant la volonté et la ténacité de tous les acteurs impliqués dans la construction de ce bâtiment. Il a exprimé sa gratitude envers les Frères directeurs de Saint-Louis, la communauté locale, le personnel de l’institution, ainsi que l’ingénieur Philippe Métayer et son équipe, pour leur dévouement et leurs sacrifices.
Il a souligné que cette construction marquait l’achèvement réussi du processus de reconstruction suite aux destructions causées par le tremblement de terre. Le projet a illustré les efforts incessants de l’Institution et de la Congrégation des Frères en Haïti en vue de redonner les moyens nécessaires pour offrir une éducation de qualité à la jeunesse haïtienne.

Il a également remercié la Fondation des anciens, les différentes promotions de Saint-Louis et les autres partenaires pour leur engagement en faveur du développement de l’Institution. Pour finir, le Frère Géniaud a cité Nelson Mandela en soulignant que « l’éducation est une arme puissante pour transformer les mentalités et transcender les différences.» Il a exprimé sa ferme croyance en cette vision et a remercié tous ceux qui contribuent à la cause de l’éducation, les exhortant à continuer à relever ensemble les défis.

Bénédiction de l’espace

La cérémonie s’est poursuivie avec la bénédiction du bâtiment par le père Thomas, symbolisant ainsi la sanctification de cet espace

Mot du Directeur

En conclusion, cette inauguration marque la fin d’un processus de réhabilitation majeur pour l’institution, et le Frère Simon Alphonse a exprimé sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Malgré les défis rencontrés, tels que la crise sanitaire et les obstacles logistiques, l’aide de Dieu et l’engagement de nombreuses personnes ont permis de mener à bien ce projet.

L’ingénieur Philippe Métayer, maître d’œuvre du projet, ainsi que l’équipe de supervision dirigée par l’ingénieur Charles Hygin Raymond, ont été particulièrement salués pour leur dévouement et leur professionnalisme.

Voir l’intégralité du discours

Conclusion

Ce reportage met en lumière l’inauguration du deuxième bâtiment du troisième cycle à l’Institution Saint-Louis de Gonzague, marquant la fin du processus de reconstruction après le séisme de 2010. Il met en avant les efforts des Frères, de l’ingénieur Philippe Métayer et de nombreux acteurs impliqués dans la réalisation de ce projet.
Cette inauguration marque un tournant important dans l’histoire de l’Institution Saint-Louis de Gonzague, qui est déterminée à offrir une éducation de qualité à la jeunesse haïtienne.

Quelques images…

Reportage et photos: ISAAC. S



Mot de remerciements du Directeur en intégralité…

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Inscription 7AF & Secondaire 1

Les Inscriptions pour la 7AF & Secondaire 1 (2023 – 2024)



SONT REÇUES: du 27 février au 3 mars 2023 (5 jours !!!)
De 8h30 à 11h30, à l’Administration Générale (Entrée Delmas 31 – Sortie Delmas 33)


ENFANTS CONCERNÉS: ENFANTS NÉS EN 2012 (Pour la 7ième)


PIÈCES EXIGÉES, à mettre sous enveloppe:

    • Acte de naissance original ou extrait d’archives (original et copie)
    • Carnet scolaire de Cinquième AF et de Sixième AF (original et copie)
    • Carnet scolaire de Huitième AF et de Neuvième AF (original et copie)
    • Certificat de baptême, de communion, de confirmation ou de présentation au temple (original et copie)
    • 1 photo d’identité de chaque Parent
    • Carte paroissiale des parents catholiques ou carte de persévérance selon le cas (originale et copie)
    • Frais d’inscription : 2500 gourdes 

N.B: Le formulaire d’inscription sera à remplir à la maison et à retourner à l’Institution aux dates du 7 au 9 mars 2023 de 9h à 11 h. Un (1) rendez-vous sera pris où le candidat devra être OBLIGATOIREMENT accompagné de ses 2 Parents ou ses 2 PREMIERS Responsables.


LA DIRECTION

 

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Inscriptions en 1AF/7AF ET S1

Les inscriptions pour la Première Année Fondamentale prendront fin cette semaine.
Celle des 7AF et S1 sont programmées pour la semaine du 27 février au 3 mars.

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À l’attention des Professeurs, Parents, Élèves ISLG Journée du 27 janvier 2023.

Chers Professeurs,
Chers Parents,
Chers Élèves,

En raison des turbulences enregistrées aujourd’hui, il nous semble sage de recommander aux Élèves et aux Professeurs de rester à la maison pour la journée du vendredi 27 janvier.
Toutefois, le travail se poursuit en ligne. Un programme de cours, pour chaque cycle, sera proposé dans les prochaines heures (Les élèves du Primaire restent en contact avec leurs professeurs via les différents groupes WhatsApp).
Les cours en présentiel reprendront lundi prochain, 30 janvier.
Restons unis dans la prière pour notre cher pays HAITI qui en a tant besoin.

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