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La rentrée des classes à l’Institution Saint-Louis de Gonzague



L’aventure se poursuit!

Durant plus d’un demi-mois de congé, les Saint-Louisiens ont savouré chacun à leur manière la fête de fin d’année et profité de la période de transition pour se ressourcer avec leur famille et leurs proches. Après ce long moment, nous nous sommes retrouvés à l’Institution pour poursuivre l’année académique.

Le 6 janvier, la grande cour de notre école a repris vie, animée par les éclats de rire, les salutations chaleureuses et les retrouvailles entre camarades. Élèves et professeurs, tous semblaient prêts à tourner la page des vacances pour entamer cette deuxième étape avec motivation.

Un discours inspirant

La matinée a débuté avec le rassemblement général comme d’habitude, notre frère principal Géniaud LAUTURE  a prononcé un discours inspirant, nous rappelant l’importance de nos responsabilités et des valeurs qui unissent notre communauté scolaire. Il a également souligné les objectifs de la nouvelle étape, invitant chacun à donner le meilleur de lui-même.  

Les salles de classe, rénovées durant les vacances, ont accueilli des élèves curieux de découvrir leurs nouveaux programmes. Les enseignants, toujours aussi investis, ont commencé à poser les bases des prochaines évaluations tout en motivant leurs élèves avec des projets captivants. 

Une série d’activités parascolaires

Ce début d’année scolaire ne se limite pas aux études. L’Institution Saint-Louis de Gonzague prévoit une série d’activités parascolaires pour renforcer la cohésion et permettre à chacun de s’épanouir. Clubs, sports et événements culturels seront à l’honneur, offrant un équilibre essentiel entre apprentissage et détente. 

NOBILIS

Cette rentrée marque aussi une étape cruciale pour les élèves en classe terminale, qui entament leur dernier sprint vers les examens nationaux. Les professeurs les soutiennent avec des séances intensives et des conseils précieux pour réussir cette étape décisive.

Ainsi, cette nouvelle phase à l’Institution Saint-Louis de Gonzague est empreinte d’ambitions, d’efforts et d’un esprit collectif. Que cette année scolaire soit couronnée de succès pour tous les Saint-Louisiens !

MILIEN Jepsage, S4 Bleu

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Sport à Saint Louis



Le sport

Le sport, une activité physique qui a de nombreux bienfaits pour notre corps, est l’un des meilleurs épanouissements qu’un jeune puisse avoir. Dans un milieu scolaire, il est très important. À notre institution, ce n’est pas ce qui manque : à la moindre occasion, les ballons de tout genre font leur apparition. Et sur le campus, il y a surtout la pratique du football, du basketball, du volleyball, de l’athlétisme et enfin du tennis.

SLG Académie

L’Académie régit tout ce qui a trait à la formalité dans le cadre du sport. Elle encadre les élèves de l’institution et hors de cette dernière pour développer leurs talents sportifs et leur discipline personnelle. Elle promeut la santé physique, le travail en équipe, et des valeurs comme le respect et l’effort. C’est aussi un tremplin pour identifier les talents et préparer une éventuelle carrière sportive.

Il y a un ordre qui, absent auparavant, s’amplifie de plus en plus au fil des années. Que ce soit en football, avec les coachs Allan, Bruny (ancien capitaine de la sélection nationale), Daniel, Jean Gardy, Ezequiel… responsables des différentes catégories allant de U9 à U23, ou en basketball avec le coach Kency, le fameux Pedro, très reconnu, entraîne les jeunes du volleyball avec l’aide des entraîneurs Charlenzsky, Pierrilus et Siècle. Parnel s’occupe de l’athlétisme, et le Coach Jean-Pierre est professeur de tennis.

La sélection de l’école!!!

Cela n’empêche pas l’école d’avoir sa propre sélection dans les différents sports cités précédemment. Il faut noter que l’Académie et la sélection de l’établissement sont deux organismes distincts. La différence réside dans le fait qu’au sein de l’Académie, il y a des joueurs non étudiants de l’institution, ce qui est impossible pour la sélection. Majoritairement, ce sont les mêmes enseignants.

Ces dernières semaines étant assez troublantes, le sport n’a pas eu le même impact qu’auparavant, un fait qui n’a pas échappé à deux élèves de l’école. Dans leurs récits, ils témoignent de l’impact de la crise sur le sport sur le campus :

Depuis le début de l’année scolaire, on a pu constater une affluence de jeunes vers les différentes disciplines et les multiples catégories. Les activités sportives ont connu un regain de vie dans nos murs.

Mais la dernière crise sécuritaire a freiné l’élan sportif en plein essor. Le doute planait sur l’organisation de diverses compétitions. Par exemple, le tournoi de football “Soccer For a Cause” du GSCC fut reporté à une date ultérieure. Quelques athlètes m’ont confié s’être sentis plus bas que terre, car ils s’étaient déjà préparés physiquement et moralement. En tant que fervents supporters, nous étions tout aussi déçus qu’eux. Le spectacle nous manquait.

Avec la réouverture, une timide reprise des entraînements est visible, mais l’espoir demeure intact. Nous attendons avec impatience le jour où nos poulains pourront enfin briller sous le maillot rouge et vert, renouant avec leur passion et ravivant l’enthousiasme collectif qui nous rassemble tous. »

DELMAS Yvener, S3 Verte

Suspension des activités

Les activités sportives ont été suspendues pour janvier suite à la crise sécuritaire d’octobre dernier. Un grand nombre d’excellents athlètes ont quitté le pays durant l’été dernier, et le sport qui est pratiqué sur la cour n’est plus que l’ombre de ce qu’il était auparavant. De plus, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui pratiquent le sport dans l’établissement, ce qu’on constate avec l’Académie de Saint-Louis, qui renferme beaucoup plus de joueurs extérieurs que ceux de l’école.

JOSEPH Guy-Sébastien, S4 Verte

Terrain de Futsal, le Bernabéu de la SLG

D’après Joseph, il y a un manque d’enthousiasme chez les jeunes de l’institution pour les activités sportives, un fait observé par la présence accrue de joueurs extérieurs par rapport aux élèves.

Sinon, jetons un coup d’œil aux activités sportives en dehors de la sélection et de l’Académie. On appelle le terrain de futsal le Bernabéu de la SLG, là où anciens et nouveaux trouvent un point commun : le football. Rares sont ceux qui peuvent déclarer n’avoir jamais joué sur ce terrain. Le son de la cloche devenait comme un coup de sifflet dans l’oreille de chaque amoureux du ballon rond. Entrer dans cette atmosphère, c’était tout oublier.

Les interclasses

On ne va pas omettre les championnats parascolaires, les interclasses, les inter-promotions, où Joseph nous fait revivre certains souvenirs par l’éloge de la S1 Mauve, une classe dont il faisait partie :

« Nombreux sont ceux qui se rappellent de la saison splendide de la S1 Mauve en 2020-2021, étant la seule équipe de S1 ayant accédé aux demi-finales, mais elle s’était inclinée au terme d’un match magnifique face à une S4 Rouge dominante. Autrefois, les rencontres interclasses, quel que soit le sport, étaient comparables à des rencontres internationales, et chaque élève se voyait dans l’obligation de soutenir ses camarades dans les gradins à chaque match, une habitude qui se fait de plus en plus rare à l’institution. »

Matchs amicaux

Malgré les turbulences du pays, l’Académie fait un effort considérable pour maintenir le sport vivant. Elle organise des matchs amicaux tous les vendredis, permettant aux élèves et aux joueurs extérieurs de continuer à pratiquer leur passion et de garder espoir. Ces initiatives régulières insufflent un nouveau dynamisme. L’espoir d’un retour à une pratique sportive pleine et entière reste palpable, et l’Académie y joue un rôle crucial.

GLAISIL Daveson Messi S4R

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Bibliothèque du 3eme cycle



La bibliothèque du 3eme cycle, un sanctuaire

Transformation

Depuis la rentrée scolaire nous avons été éblouis par la transformation de la bibliothèque de notre cycle. C’est maintenant l’un des plus beaux espaces de l’école. C’est une bibliothèque qui fait peau neuve avec des rayons bien rangés et bien garnis qui font frissonner tout amant de la lecture. La salle est spacieuse et le lieu est d’un confort extraordinaire. Désormais il y a un contact visuel qui s’établit entre les visiteurs et les livres et on ressent instantanément le désir de se plonger dans le monde merveilleux des lettres. Mr Lizier est présent pour un accueil chaleureux et il oriente même quelques visiteurs assoiffés d’aventures pour un meilleur choix de livres..

La lecture , un aspect important de la vie du St-Louisien

En réalité c’est tout un mécanisme qui est mis en place par la direction afin d’encourager les élèves à lire. Depuis le début de l’année scolaire le frère Rocky ne ménage pas ses efforts afin d’arriver à ses fins. Il distribue des fiches de lecture à chaque salle de classe et elles sont ramassées pour être corrigées par les professeurs de français ou de lecture. Je dois avouer que tout ceci c’est pour notre grand bien. Au début de ce trimestre, nous avons eu un moment de partage de lecture avec Monsieur Garel où chacun était invité à faire un petit compte rendu à l’oral du bouquin qu’il avait lu. Il en a profité pour rappeler aux élèves de ne pas faire une utilisation abusive des moteurs de recherches tels que Google ou Chatgpt. Cette habitude selon lui nous rendra dépendant et paresseux. Il ne reste qu’à espérer que les élèves comprennent cette démarche et emboitent le pas en profitant au maximum des bienfaits de la lecture.

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UN TALENT EN DEVENIR..

Saint Louis de Gonzague et ses talents

Saint Louis de Gonzague a toujours été un bastion de talents exceptionnels. Je pense à Sylvio Cator en athlétisme, Jacques Roumain en littérature… pour ne citer que ceux-là.

Au fil des années, leur héritage se perpétue et de nouvelles figures émergent.

Un jeune prodige

Récemment, champion du concours de la fondation Digicel, Mike Alexandre s’est avéré être le coup de cœur de tout un chacun. Né le 23 janvier 2007 à Port-au-Prince, il est un jeune portraitiste talentueux qui s’impose comme une étoile montante dans le domaine de l’art.
Ayant suivi ses études primaires et secondaires au prestigieux établissement, il nous a révélé que le dessin avait toujours été une passion douce et instinctive pour lui. Cependant, à partir de l’âge de 14 ans, il a commencé à s’y consacrer sérieusement. Entre crayons et esquisses, il a forgé un univers où chaque trait raconte une histoire. Son style, empreint de précision et d’émotion, reflète un mélange unique de technique et de sensibilité.

« Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »

Aussi, nous dit-il, dessiner a été son lieu de refuge, lui permettant de s’éloigner de ses tourments. Il cite ainsi la célèbre phrase de Jean
Giraud (Moebius): « Dessiner est une manière d’entrer dans un monde à soi, un refuge où l’imagination devient le guide. »
En temps normal, il passe environ cinq heures par jour à dessiner. Cependant, par manque de temps dû à ses études, il ne consacre désormais qu’une heure d’activité.
Il attend impatiemment les vacances pour s’y consacrer pleinement.

Aventure et Projets

Questionné à propos d’éventuels projets, il nous répondit comme suit :
Des projets ? J’en ai plein. Mais malheureusement le temps me fait défaut et je me vois dans l’incapacité de réaliser bien des choses. L’année prochaine devrait être meilleure que celle-ci car en tant que jeune dessinateur, j’ai beaucoup à apprendre et il y a tout autant de choses que j’aimerais essayer.

Quelques conseils

Selon lui, si un jeune souhaite devenir dessinateur, la première chose a faire est de se munir d’un crayon et d’une feuille blanche, puis de se mettre a la pratique. Il avoue qu’il y a de fortes chances que les premiers dessins soient complètement rates et ne ressemblent à rien. Il explique avoir traversé cette étape. Comme boussole, il recommande de croire en soi, de ne pas abandonner, de continuer et de persévérer. Car le plus dur, qui est de commencer, étant déjà fait, il ne reste qu’a aller de l’avent pour progresser.

Triomphe, gratitude et inspiration : Un message à ses soutiens

Il prit le temps de s’adresser à ceux qui l’avaient soutenu : Je me sens vraiment honore et reconnaissant. C’était une expérience incroyable, et je rends grâce pour cette victoire. Les encouragements et le soutien de tout le monde m’ont profondément touché. Ils m’ont porté en triomphe, mais je sais que cette réussite est le fruit de beaucoup de travail et de détermination. Cela me motive à continuer sur cette voie avec humilité et gratitude. Cette victoire n’est pas seulement la mienne: elle appartient aussi à tous ceux qui ont cru en moi. Ce parcours exceptionnel nous rappelle que le talent, combiné à la passion et au travail acharné, peut ouvrir des portes vers des sommets insoupçonnés. Que cette victoire inspire d’autres artistes en herbe à croire en leurs rêves et à exprimer leur créativité sans limites.

DELMAS Yvener J. (S3 verte) et SEMIRA Júan (S3 rouge)

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MARCUS FIORY LOUIS

MARCUS FIORY LOUIS

Marcus Fiory Louis: Un modèle de foie et de motivation

Il est parti bien trop tôt. Le voilà déjà visitant l’autre monde.

Biographie

Né le 6 mai 2003 à Port-au-Prince, Haïti, Marcus Fiory Louis a marqué son entourage par son caractère exemplaire et son courage face aux épreuves de la vie. Fils de Marc Florent Louis et Martine Louis, il était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants, composée de ses sœurs Flore Jane et Pamella, ainsi que de son frère Marc Florens. Son départ prématuré, survenu le 12 novembre 2024, laisse un vide immense dans le cœur de sa famille, de ses amis et de la communauté de l’Institution Saint-Louis de Gonzague.

Ses études classiques

Marcus a commencé son parcours académique à l’Académie Chrétienne d’Haïti, où il a effectué son primaire. Il a ensuite rejoint l’Institution Saint-Louis de Gonzague pour le troisième cycle et le secondaire. En juillet 2022, il a fièrement bouclé son cursus scolaire avec la promotion SPIRALIS. Reconnu pour sa gentillesse, son respect envers autrui et sa détermination, Marcus nourrissait une ambition : devenir médecin. Malgré un diagnostic de cancer des reins qui l’a affaibli physiquement, il n’a jamais abandonné ce rêve. Même alité et incapable de marcher, il continuait de chercher des universités pour débuter des études en médecine, soutenu par sa foi inébranlable et son optimisme contagieux.

Une passion pour le sport et la vie saine

Marcus était également un athlète passionné, et nombreux de ses camarades peuvent en témoigner. Amoureux du football et du fitness, il voyait dans le sport un moyen de cultiver la discipline et de surmonter les obstacles. Ce dévouement pour le bien-être physique a touché de nombreuses vies, comme en témoigne l’un de ses camarades: Pou mwen, misye te yon gwo sipò, yon gran frè nan yon sans. Se li ki te motive m komanse fe spò. Li te strik nan prosesis la, men li te konn fe blag pou leve moral mwen. Gras ak li, mwen te aprann enpotans disiplin nan lavi. Li pa t selman yon zanmi, li te yon ekzanp pou swiv. Son rôle de mentor allait bien au-delà des conseils sportifs : Marcus inculquait à ses amis des valeurs comme la patience, la résilience et l’importance de mener une vie équilibrée. Un autre camarade a même affirmé que le voir seulement suffisait à te motiver.

Un courage à lui seul

Face à une maladie qui aurait pu éteindre son sourire, Marcus a choisi de rester fort et de porter un message d’espoir. Ses proches se souviennent de lui comme d’un jeune homme toujours de bonne humeur, malgré la douleur. Il croyait fermement en un avenir meilleur, inspirant par sa foi et sa détermination. Sa grande sœur le décrit même comme un modèle de foi pour tous ceux qui l’ont côtoyé.
Marcus Fiory Louis n’a peut-être eu que 21 ans sur cette terre, mais son impact restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont fréquenté. Les qualificatifs utilisés pour essayer de le décrire viennent tous des lèvres de ceux qu’il a côtoyés. Il nous rappelle que, même dans l’adversité, il est possible de vivre avec dignité, foi et un profond amour pour la vie.
Repose en paix, Marcus. Tu resteras pour toujours une source d’inspiration et n’oublie pas que tu vis toujours en tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin.

SAINT LOUIS Marcus – S4 Rouge

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Wilhem Hector : Premier Haïtien Lauréat de la Prestigieuse Bourse Rhodes

Wilhem Hector, un exemple d’excellence et d’engagement

Wilhem Hector, originaire de Port-au-Prince, est entré dans l’histoire en devenant le premier citoyen haïtien à recevoir la prestigieuse bourse Rhodes, l’une des plus anciennes et respectées bourses d’études postuniversitaires au monde. Étudiant en dernière année de génie mécanique au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il incarne un modèle exceptionnel de rigueur académique, d’innovation et d’engagement communautaire.

Un parcours académique exemplaire

Wilhem Hector a débuté son parcours scolaire à l’école Saint-Joseph de Pétion-Ville avant de poursuivre ses études secondaires à l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il s’est ensuite démarqué au collège UWC Red Cross Nordic en Norvège, où il a décroché un baccalauréat international. Passionné par l’innovation et les sciences, il a également participé à des programmes estivaux dans des institutions prestigieuses telles que Brown University et Northwestern University, où il est devenu ambassadeur du programme LaunchX en 2020.

Son parcours académique s’est ensuite enrichi au MIT, une institution mondialement reconnue pour son excellence en sciences et en ingénierie. Wilhem s’est spécialisé en génie mécanique, avec un intérêt marqué pour les énergies renouvelables. Ses recherches dans le laboratoire Howland du MIT sur l’énergie éolienne et son travail au sein de la Renewable Energy Clinic témoignent de sa volonté de transformer les systèmes énergétiques pour les rendre plus durables.

Une vision ambitieuse pour Haïti

Wilhem Hector ne se contente pas de briller dans ses études : il porte une vision claire pour l’avenir de son pays. Grâce à la bourse Rhodes, il poursuivra ses études à l’Université d’Oxford dès 2025, où il entamera un double master en systèmes énergétiques et en éducation, avec une spécialisation en changement social et numérique. Son objectif est de révolutionner le secteur énergétique haïtien en favorisant l’utilisation des énergies renouvelables tout en modernisant le système éducatif national.

Un leader engagé dans sa communauté

En tant que fondateur de la Hector Foundation, Wilhem a collecté plus de 80 000 dollars pour financer des projets éducatifs en Haïti, notamment la création de Project Manus, le premier espace de fabrication en ingénierie ouvert à tous dans le pays. Ce projet vise à offrir aux jeunes Haïtiens des opportunités d’apprentissage pratique et à stimuler leur créativité.

Son engagement communautaire a été reconnu par plusieurs distinctions, telles que le Davis Peace Prize et le PKG Award for Public Service, témoignant de son impact social tangible.

Un étudiant aux multiples facettes

En parallèle de ses recherches et projets, Wilhem a joué un rôle actif dans la vie étudiante du MIT. Coprésident du Student Events Board et du Comité du bal des diplômés de la promotion 2025, il a également œuvré au sein d’organisations telles que Chocolate City et l’African Students Association, reflétant son engagement à bâtir des communautés inclusives et dynamiques.

Un modèle pour Haïti et le monde

Avec cette bourse Rhodes, Wilhem Hector devient une source d’inspiration pour la jeunesse haïtienne et au-delà. Il prouve qu’avec la détermination, une vision claire et des opportunités, il est possible de surmonter les défis les plus complexes. Son parcours exceptionnel met en lumière le potentiel des jeunes leaders des pays en développement et leur rôle dans la transformation du monde.

Alors qu’il s’apprête à débuter une nouvelle étape de son parcours à Oxford, Wilhem Hector incarne l’espoir et la promesse d’un avenir meilleur pour Haïti. Son histoire est un appel à rêver grand et à agir avec impact.

Germeil Schneider, NS4 Rouge

Quelques photos…

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Un Message Inspirant du Provincial pour l’Année Jubilaire : La Culture du PPMC comme Style de Vie

Ce matin, Fr. Simon Alphonse, notre Provincial, a honoré notre établissement de sa visite. Son passage, riche en enseignements et en partages, a marqué les différents cycles : primaire, 3e cycle et secondaire. Les professeurs, élèves et directeurs ont réservé à Fr. Simon un accueil chaleureux, témoignant de l’esprit d’unité et de fraternité qui anime notre communauté.

Message du Provincial à la communauté éducative de SLG

Cher F. Directeur de SLG, chers membres du corps professoral et du personnel de soutien, chers élèves, bonjour !


À l’aube de cette nouvelle année, je suis heureux d’être avec vous et de profiter de ce moment pour vous présenter à tous et à chacun, mes vœux les meilleurs.

Vœux de santé avant tout, santé physique bien sûr mais aussi santé spirituelle et mentale, car vous en avez bien besoin comme éducateurs pour donner le meilleur de vous-mêmes dans ce noble métier que vous exercez en vue de l’épanouissement et de la croissance de ceux qui vous sont confiés, vous en avez grand besoin aussi comme apprenants pour une présence active, effective et efficace aux cours, pour un travail de qualité au quotidien où ordre, méthode et rigueur sont au rendez-vous et donc pour avoir de bons résultats.

Vœux de paix, paix extérieure mais surtout paix intérieure car l’horizon est parfois sombre et les situations souvent angoissantes voire stressantes. La paix intérieure (mais aussi extérieure) donne force et courage pour traverser les temps difficiles, pour surmonter les obstacles. Engageons-nous comme éducateurs, comme apprenants à cultiver cette paix, à la rechercher sans cesse dans nos paroles, nos actions et nos choix de vie, en prenant le Prince de la paix pour modèle, Jésus.

Vœux de sainteté aussi pour que vous puissiez nous aider à devenir ce que notre Fondateur JMLM appelait de tous ses vœux pour nous autres, Frères de l’Instruction Chrétienne : « être saints en formant des saints ». Être saints, c’est notre vocation commune comme baptisés. N’ayons donc pas peur de devenir ce que nous sommes, en vivant le double commandement de l’amour, amour de Dieu et amour du prochain, en prenant là encore le Saint des saints pour modèle, le Christ, qui nous a aimés jusqu’à la mort et la mort sur la croix, qui nous partage l’Esprit-Saint l’unissant au Père qui nous sanctifie pour que nous puissions témoigner de sa présence vivante, aimante et bienveillante partout où nous sommes. C’est la mission de tout chrétien, notre mission à tous, de progresser sans cesse dans l’amour, un amour qui nous fait ressembler à celui qui a aimé jusqu’à donner sa vie.

Je peux enfin souhaiter pour les uns et les autres que l’école SLG, dont vous êtes tous responsables à des titres divers, que vous soyez éducateurs ou apprenants, devienne pour tous un lieu de croissance humaine, spirituelle et intellectuelle, un lieu d’espérance renouvelée où chacun parvient à s’épanouir et à progresser dans toutes les dimensions de son être selon les vœux du Frère Athénodore, fondateur de notre mission en Haïti, lors de l’arrivée des Frères dans le pays, il y a 160 ans: « Nous voulons, avant tout, que nos élèves soient des chrétiens solides, craignant et aimant Dieu, fidèles à ses préceptes, … dans les relations de la vie… affables envers leurs égaux, obligeants à l’égard de tous, nous voulons enfin qu’ardemment dévoués à leur patrie… ils deviennent des citoyens généreux, disposés, s’il le fallait, à verser leur sang pour elle… »

Comme vous le savez certainement déjà, et je compte sur la Direction pour vous le rappeler de temps en temps, nous sommes entrés depuis le 29 décembre dernier dans une année spéciale appelée année jubilaire, du mot jubilé, qui a pour thème « Pèlerins de l’espérance ». Cette année est dite aussi année sainte, décrétée par le Pape François selon une ancienne tradition de l’Eglise s’inspirant du livre du Lévitique 25,8-13. Nous la célébrons tous les vingt-cinq (25) ans. Vous n’avez pas connu le Jubilé de l’An 2000 décrété par le Pape Jean-Paul II qui avait introduit l’Eglise dans le troisième millénaire de son histoire. Vous avez toutefois déjà vécu une année jubilaire mais dite extraordinaire en 2016 sur le thème de la miséricorde décrétée par le Pape François.

Cette année jubilaire 2025, dont le thème est : « Pèlerins de l’espérance », devient pour nous autres, dans le contexte socio-politique de notre pays, un temps favorable à la manière de ce que dit Saint Paul aux Corinthiens : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » (2 Co 6,2). C’est vraiment le moment favorable pour « espérer contre toute espérance » (Rm 4,18), car l’espérance ne cède pas devant les difficultés. C’est le moment favorable pour nous situer tous comme de véritables pèlerins et témoins de l’espérance en ces temps difficiles. (Chant, cf. audio)

Qu’est-ce que nous pouvons offrir comme signes d’espérance à notre niveau comme éducateurs FIC de SLG, comme apprenants de SLG pour être de véritables pèlerins et témoins de l’espérance au sein de cette communauté éducative que nous formons ici à SLG? Je pourrais décliner ces signes en quatre mots faciles à retenir que je nomme la culture du PPMC :

Le premier signe d’espérance et le plus important, c’est la culture de la paix (pour le premier P du PPMC) ou encore la culture de la non-violence là où nous sommes, surtout ici à l’école; cultivons cette paix dans nos paroles, (attention à ce que nous disons, apprenons à tenir notre langue, à mettre un frein à notre langue dans l’adversité, apprenons à tourner notre sept fois dans la bouche avant d’ouvrir celle-ci); cultivons cette paix dans nos actions (apprenons à ouvrir les mains au lieu de les fermer et lorsque nous avons de bonnes raisons de nous mettre en colère, apprenons à respirer le temps d’un « Notre Père» pour libérer les énergies négatives et nous remplit d’énergies positives) ; cultivons aussi cette paix dans nos choix de vie…

Le second signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres, c’est la culture du pardon (pour le 2emc P du PPMC). Le pardon, c’est l’autre nom de la réconciliation. Je vous renvoie à ces mots de Jésus sur le pardon en Mt: « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi… » (Mt 6,14) ; à la prière du « Notre Père » qui précède ces paroles en Mt et que je vous invite à prier souvent à l’école/ en famille en cette année de pèlerinage sur le chemin de la prière, la seule prière vocale que Jésus a enseignée à ses disciples après leur avoir demandé en Mt de ne pas rabâcher comme font les paiens. Vers la fin du « Notre Père », pensons bien à ce que nous disons « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Le troisième signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres, c’est la culture de la miséricorde (pour le M du PPMC). La miséricorde c’est « l’autre nom de l’amour de Dieu» (Bernard Sesbouë). C’est la compassion pour toutes les formes de souffrances; c’est la patience bienveillante devant la lenteur de la conversion ; c’est le pardon généreux envers qui se reprend ; c’est le cour qui s’ouvre devant la misère du prochain. À la suite de Jésus, soyons des instruments de cette miséricorde par la pratique des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que j’invite les profs de catéchèses à vous enseigner pour que cette année jubilaire soit véritablement une année de grâce pour chacun (cf. ouvres de miséricorde au nombre de 14 au total/7+7), spirituelles (consoler les affliges, pardonner les offenses, inviter les pécheurs à la conversion, etc.) et corporelles (donner à manger aux affamés, assister les malades, visiter les prisonniers, etc.).

Le quatrième et dernier signe d’espérance que nous pouvons offrir les uns aux autres – c’est notre Père Fondateur JMLM qui me l’a inspiré et que je m’efforce de vivre d’une manière particulière dans la mission qui m’est confiée il y a déjà six mois – c’est la culture de la confiance en la Providence (pour la lettre C du PPMC), une confiance qui est synonyme d’abandon au Seigneur. Je vous partage ces pensées de notre Père Fondateur qui recommandait souvent cette confiance aux premiers Frères: « Je vous exhorte à prendre courage et à vous confier en Dieu ; il ne vous abandonnera pas, soyez-en sûrs; quelque chose qui arrive, ne vous troublez point, ne vous désolez point, et portez votre croix avec amour. » / « Dans tous les événements, si fâcheux qu’ils puissent être, ne vous troublez jamais. Faisons de notre mieux et puis demeurons en paix dans les mains de Dieu ». Une invitation à toujours nous en remettre à Dieu dans la prière silencieuse, dans toutes les circonstances de la vie, heureuses ou malheureuses. Nous l’entendrons alors nous dire au cœur des tempêtes de notre vie ou de notre histoire nationale comme aux disciples au milieu de la mer agitée : « Confiance, je suis là, n’ayez pas peur ! » Soyons des artisans de cette culture du PPMC, en faisant de la Paix, du Pardon, de la Miséricorde et de la Confiance en Dieu, notre style de vie pour être des Pèlerins de l’espérance tout au long de cette année jubilaire !

Soyons des artisans de cette culture du PPMC, en faisant de la Paix, du Pardon, de la Miséricorde et de la Confiance en Dieu, notre style de vie pour être des Pèlerins de l’espérance tout au long de cette année jubilaire !
Merci de transmettre mes vœux de sainte et heureuse Année 2025 à vos parents! Que cette Année Sainte placée sous le signe de l’espérance, à la faveur du Jubilé, soit pour eux l’occasion de ranimer cette espérance et d’en témoigner autour d’eux.
Dans notre prière de ce matin, nous pouvons offrir quelques intentions au Seigneur par les mains de NDPS :

  • Pour nos parents que font tant de sacrifices pour que nous ayons une éducation de qualité
  • Pour nos professeurs qui se dévouent jour après jour pour nous aider à grandir en sagesse et en intelligence Pour nos camarades qui sont pour nous de vrais compagnons de route, of. ceux qui veulent être Frères.
  • Et pour tous les enfants du pays qui n’ont pas la chance d’aller à l’école comme nous…
  • Pour tous nos dirigeants afin qu’ils aient le souci des plus pauvres, des laissés-pour-compte de notre société.
  • Merci de prier aussi pour moi .

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Repas de fin d’année scolaire 23-24

De l’ambiance décontractée de la cafétéria,

Le chit chat de tout se fait déjà entendre: « Entel n’est pas encore là »,  » ou chèlbè papa ».

Le programme en soi n’était pas des plus chargés. Le but principal est de se détendre après une année dont on n’était pas sûr de pouvoir venir à bout. C’est ainsi que certaines interventions se distinguent.

Ouverture des Festivités et Hommages à la Communauté Éducative

Par exemple, le père aumônier Thomas Dabady ouvre officiellement les festivités avec une courte prière d’action de grâce, souhaitant à tous « bon appétit, bonne digestion et bon dialogue ».
Ensuite, le Frère Simon salue le mérite d’être arrivé contre vents et marées à conclure cette année en beauté. Tous les membres de notre chère communauté éducative sont mis à l’honneur : « chapeau bas à notre aumônier, au personnel de soutien et de la cafétéria, au personnel administratif, aux enseignants et aux professeurs de sport, ainsi qu’aux proches collaborateurs pour les nombreux déploiements et sacrifices consentis afin que nous puissions parvenir à bon port. » Il en profite également pour exprimer un soulagement après une période tendue, en espérant que celle à venir sera moins exigeante.

Une équipe s’en va. Une autre s’en vient

L’institution va donc connaître quelques changements dans son personnel, comme vous le savez déjà.
Elle accueillera le Frère Géniaud Lauture, provincial sortant, comme nouveau directeur général et supérieur de la communauté des Frères.
Elle accueillera également un nouvel économe, le Frère Joslyn Gontrand, directeur et supérieur sortant de la communauté des Cayes.
Le Frère Jerry Jean-Pierre, directeur et supérieur de la communauté de la Vallée de Jacmel, devient DVS au secondaire, remplaçant le Frère Rocky.
Bien que certains départs puissent attrister notamment celui de Fr Valmyr, ce n’était pas le but de cette rencontre qui était plutôt consacrée à la convivialité, aux rires et surtout aux anecdotes qui malheureusement restent top secrètes et sont restées à la cafétéria.

Pour terminer, M. Saturné, s’exprimant au nom du corps professoral,

a remercié principalement les Frères Simon, Valmyr et Lamy qui, en tant que mentors, ont contribué intimement à l’environnement, que ce soit en termes de franchise ou de confiance qui y règne. Le Frère Simon a le mérite d’avoir comblé les lacunes, même lors de périodes politiques et personnelles difficiles. Le Frère Valmyr, confident de tous, a brillé une fois de plus cette année par son esprit innovateur. Et enfin, le Frère Lamy, qui a occupé la tâche ingrate d’économe, a tout fait pour maintenir le bon fonctionnement de l’institution.

Pas si différents des élèves

Souvent sévères et exigeants quand il le faut, les professeurs et le personnel en général ne sont pas des bêtes noires ou autre chose que l’on pourrait imaginer. Ce sont aussi des personnes qui aiment s’amuser et se détendre. Par exemple, quelle ne fut pas notre surprise de retrouver OoOh, familier de la classe, au dîner ou tout simplement en train de profiter de leur vie au son d’un compas direct. En tout cas ce fut un repas bien arrosé et une ambiance qu’on aimerait revivre chaque jour.


Quelques Photos

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Destination Insoupçonnée pour les Haïtiens sans Visa

Assez souvent, on pense voyager pour les vacances, cependant les formalités de visa peuvent être un obstacle de taille. Mais pour les citoyens haïtiens, il existe plusieurs destinations fascinantes qui ne nécessitent pas de visa préalable. Aujourd’hui, nous allons parler d’une contrée qu’il est possible de visiter sans visa, permettant ainsi la découverte d’une autre culture, d’un autre mode de vie.

Présentation de la Grenade

Limitée au Nord par la mer des Caraïbes, au sud par l’océan Atlantique, à l’est par l’océan Atlantique et à l’ouest par la mer des Caraïbes, La Grenade est une nation insulaire située dans la mer des Caraïbes, au sud-est de la mer des Caraïbes, et au nord-ouest de Trinidad-et-Tobago. Surnommée aussi « l’Île aux Épices » en raison de sa production abondante d’épices telles que la noix de muscade, la cannelle et le clou de girofle, elle a une superficie d’environ 344 kilomètres carrés (133 miles carrés) et une population de 113 094 habitants. L’anglais est la langue nationale, mais quelques personnes parlent encore le créole grenadien, qui est proche de celui de la Martinique.

Climat et Relief

Comme pour la plupart des pays antillais, la Grenade possède un climat tropical, chaud et humide toute l’année. La saison des pluies s’étend de juin à décembre, tandis que la saison sèche va de janvier à mai. Les variations de température sont généralement comprises entre 24°C et 30°C (75°F à 86°F). L’Île aux Épices a un relief volcanique, avec des terrains montagneux et des vallées verdoyantes. Le mont Saint Catherine, point culminant de l’île, a une altitude de 840 mètres (2,760 pieds). La Grenade regorge des forêts tropicales, plages de sable blanc, de cascades et de lacs de cratère. L’économie du pays repose principalement sur le tourisme, l’agriculture (notamment les épices) et la pêche.

Attractions Naturelles et Activités

C’est une merveilleuse destination pour ceux et celles qui aiment la nature, avec ses plages de sable blanc comme Grand Anse Beach, parfaites pour se détendre et profiter du soleil. Les eaux turquoise invitent à la baignade et à la plongée sous-marine pour explorer les récifs coralliens colorés. Les parcs nationaux, tels que le Grand Etang National Park, offrent des randonnées à travers des forêts tropicales luxuriantes et des vues spectaculaires sur les lacs de cratère et les cascades. Ne manquez pas les plantations d’épices et les jardins botaniques, où vous pouvez en apprendre davantage sur les plantes locales et les épices qui font la renommée de l’île.

Richesse Culturelle et Historique

Les amateurs de culture et d’histoire apprécieront les visites des distilleries de rhum et des musées des épices, où ils pourront déguster des produits locaux et découvrir le processus de fabrication. Les sportifs y trouveront des sports nautiques tels que la voile, le kayak et le snorkeling, qui sont très populaires et permettent de profiter pleinement des eaux cristallines de l’île. Pour ceux qui aiment les fêtes, la Grenade est également connue pour ses festivals culturels vibrants, comme le Spicemas Carnaval, qui célèbre la culture créole avec des défilés colorés, de la musique et de la danse.

Gastronomie et Accessibilité

Maintenant, abordons la gastronomie et le transport. La Grenade est accessible depuis Haïti via des vols avec escales. La cuisine grenadienne est un délice pour les papilles, mélangeant influences africaines, françaises et indiennes. Si pour les Haïtiens on parle de soupe joumou, griot, lalo… Pour eux c’est plutôt l’Oil Down, le plat national, un ragoût à base de viande salée, de poisson, de légumes, de fruits à pain et de lait de coco. Le Calalou est une soupe traditionnelle à base de feuilles de dasheen (taro), de viande ou de fruits de mer. Enfin, le Rhum est une spécialité locale, alors ne manquez pas de visiter une distillerie locale.

Une Destination Inoubliable

La Grenade est une destination parfaite pour les passionnés d’aventure, de nature, d’histoire et de culture. Elle possède de belles plages, une nature verdoyante, un patrimoine culturel riche et varié ainsi que de délicieux mets. Tout le monde y trouve son compte, que ce soit pour des nouvelles aventures, un moment de détente ou d’exploration vous ne serez pas déçus et serez charmés par ce trésor enfoui dans les Caraïbes.

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Le Mupanah, un patrimoine à l’oubli

Situé au cœur de Port-au-Prince, le Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) incarne l’histoire et la culture d’Haïti depuis sa création en 1983. Autrefois, le Mupanah était une fierté nationale, un symbole de l’identité et de la résilience haïtienne. Il occupait une place centrale dans le paysage culturel et éducatif d’Haïti, attirant des visiteurs nationaux et internationaux en quête de connaissances et d’inspiration.

Un Trésor Culturel Inestimable

Fondé en 1983, le MUPANAH occupe une place de choix parmi les institutions culturelles d’Haïti. Son architecture imposante, mêlant éléments coloniaux et influences locales, attire le regard dès le premier coup d’œil. Mais c’est à l’intérieur que réside la véritable splendeur.

Un Voyage à Travers l’Histoire d’Haïti

Dès l’entrée, les visiteurs sont plongés dans un voyage fascinant à travers les époques tumultueuses de l’histoire haïtienne. De la lutte pour l’indépendance contre la domination coloniale à la préservation de l’identité culturelle haïtienne, chaque salle du musée offre un regard fascinant sur le passé glorieux et parfois tumultueux de ce pays.

Hommage aux Héros Nationaux

Au cœur du MUPANAH se trouve un espace dédié aux héros et héroïnes qui ont façonné le destin d’Haïti. De Toussaint Louverture à Jean-Jacques Dessalines, en passant par les figures contemporaines qui ont marqué l’histoire du pays, le musée rend un vibrant hommage à ceux qui ont sacrifié pour la liberté et la dignité de la nation haïtienne.

Une Fenêtre sur la Culture Haïtienne

Outre son riche héritage historique, le MUPANAH offre également un aperçu fascinant de la culture haïtienne contemporaine. Des expositions d’art moderne aux performances artistiques, en passant par des événements culturels variés, le musée est un lieu de rencontre vibrant pour les artistes et les passionnés de culture.

Un Appel à la Préservation et à la Réflexion

Au-delà de sa fonction de conservation, le MUPANAH est un appel à l’action et à la réflexion. En préservant le passé, le musée invite les visiteurs à méditer sur les défis et les aspirations d’Haïti dans le présent et l’avenir. C’est un lieu où le passé dialogue avec le présent pour éclairer le chemin vers un avenir plus juste et plus prospère.

Un patrimoine oublié qui mérite d’être redécouvert

Malgré son importance passée, le MUPANAH est souvent méconnu du grand public. Il est temps de lui redonner la place qui lui revient en tant que gardien de l’histoire et de la culture haïtiennes.

Défis et Perspectives

Le Mupanah fait face à plusieurs défis, notamment le manque de financement et de visibilité, ainsi que les crises économiques, sociales et sécuritaires qui compromettent sa viabilité. Cependant, avec un soutien accru et une volonté politique renouvelée, il est possible de surmonter ces obstacles et de préserver ce précieux patrimoine pour les générations futures.

Redécouvrir le Mupanah

En cette ère de mondialisation et de rapidité, il est facile d’oublier l’importance de préserver notre histoire et notre culture. Le MUPANAH nous rappelle l’importance de se connecter avec nos racines, de comprendre d’où nous venons et de célébrer la richesse de notre patrimoine. Planifiez votre visite dès aujourd’hui et plongez dans les trésors cachés de l’histoire haïtienne au Musée du Panthéon National Haïtien.

Comme l’écrivait un auteur inconnu,

“la culture est le miroir où l’homme prend conscience de sa propre face”

Cette réflexion résonne particulièrement au Musée du Panthéon National Haïtien, où chaque artefact, chaque œuvre d’art, nous renvoie à notre histoire, à notre identité profonde qu’il faut à tout prix valoriser et promouvoir.

Quelques Photos | source: Mupanah

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Exploration et Déception : L’Épopée du Musée de Guahaba

Perdu dans les replis secrets des montagnes d’Haïti, le Musée de Guahaba émerge tel un trésor culturel envoûtant, captivant l’imagination de ceux qui osent s’y aventurer. Niché au cœur d’une nature luxuriante, ce sanctuaire artistique offre une expérience immersive dans l’histoire et la culture de la région, tout en conservant un voile de mystère qui intrigue les visiteurs.


Un Sanctuaire Artistique au Cœur de la Nature

Bien plus qu’un simple musée, le Musée de Guahaba se présente comme un refuge artistique organiquement intégré à son environnement naturel. Ses structures se fondent harmonieusement dans le paysage, invitant les visiteurs à découvrir les trésors cachés dissimulés dans les méandres de la forêt environnante.


La Magie de l’Art et de l’Histoire

À l’intérieur de ses murs, chaque pas dans le Musée de Guahaba est une immersion dans un monde où l’art et l’histoire se mêlent pour tisser des récits captivants. Des artefacts anciens aux œuvres contemporaines, chaque exposition offre un regard unique sur la culture locale, évoquant des traditions séculaires et des légendes ensorcelantes.


La Magie de l’Art et de Un Abri pour la Créativité

Bien plus qu’un simple lieu d’exposition, le Musée de Guahaba est un véritable sanctuaire pour la créativité. Des ateliers interactifs aux résidences d’artistes, en passant par les performances en plein air, il est un lieu où les artistes peuvent librement exprimer leur vision, inspirant ainsi les générations futures.


Une Promesse d’Immersion Culturelle

Promettant une immersion totale dans la richesse culturelle d’Haïti, le Musée de Guahaba ouvre ses portes aux passionnés d’art et d’histoire, ainsi qu’aux aventuriers en quête de nouvelles découvertes. Chaque visite est une invitation à explorer les trésors cachés de la nature et de la culture, et à se laisser envoûter par la magie intemporelle de Guahaba.


Cependant, un Déclin Inéluctable

Malgré son passé glorieux, le Musée de Guahaba a progressivement sombré dans le déclin. Les infrastructures se sont détériorées, les expositions ont perdu de leur éclat, et l’engagement envers la préservation culturelle s’est étiolé. Les artistes ont déserté les lieux, laissant derrière eux un vide tangible et un sentiment de désolation.


Les Causes du Désastre

Le déclin du Musée de Guahaba est le résultat d’une combinaison de facteurs, dont la négligence des autorités locales, le manque de financement et les défis logistiques liés à son isolement géographique. Les querelles internes et les luttes de pouvoir ont également miné la cohésion de la communauté artistique, précipitant ainsi sa déchéance.


Un Appel à la Résilience

Malgré sa situation précaire, le Musée de Guahaba reste un symbole d’espoir et de potentiel. Son déclin n’est pas inéluctable, mais plutôt un appel à l’action. Les autorités locales, les organisations culturelles et la communauté artistique doivent unir leurs forces pour sauver ce trésor culturel en péril.


Renaissance ou Chute ?

Le destin du Musée de Guahaba repose désormais entre les mains de ceux qui croient en son potentiel. Il peut soit renaître de ses cendres, revitalisé par un nouvel élan de créativité et de détermination, soit sombrer dans l’oubli. Seul l’avenir dira si le Musée de Guahaba est destiné à être un phénix renaissant ou une ruine oubliée dans les méandres du temps.

Quelques Photos | source: Ayiti Découverte

Photos source: Ayiti Découverte

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Une nouvelle tradition à Saint Louis

Lueur d’Espoir en Période de Crise

Malgré le climat sécuritaire et sociopolitique actuel, malgré un calendrier scolaire chamboulé par les imprévus que peuvent occasionner notre si cher et beau pays, ou encore malgré une nonchalance observée chez les élèves en cette fin d’année plus ou moins rapiécée, une lueur d’espoir quant à l’avenir de notre école a surgi. Une lueur émanant de notre promotion sortante, Varia Virtus, dans le cadre de son cours d’Introduction au Droit.

La Bibliothèque comme Écrin Historique

Par un heureux hasard, cette lueur a projeté ses rayons d’une enceinte gardienne du passé, gardienne d’histoires transportantes, magiques et magnifiques capables de téléporter notre esprit hors de ces temps difficiles : la bibliothèque. Plus précisément, le 28 mai dernier, les quatre (4) salles de Terminale ont simulé tour à tour un procès fictif qu’ils s’étaient chargés de préparer de concert avec Mme Michelle Cazeau SATURNÉ, leur prof de Droit. Les processus préparatoires avaient été simples pour chacune des classes : trouver un cas, le lui proposer, obtenir son approbation, définir les textes de lois à consulter et préparer les dossiers d’instructions en vue de la simulation.

Transformation de la Bibliothèque et Préparatifs

Si, dans un premier temps, les salles de classe avaient été désignées comme lieu des simulations, c’est la bibliothèque qui a finalement eu le privilège. Une bibliothèque qui a dû subir un arrangement spécial afin de recréer au mieux l’architecture intérieure d’un tribunal classique. Lundi 27 mai, grâce à une petite cohorte d’élèves venus lors de la reconstitution du midi, les places des principaux acteurs ainsi que celles de l’assistance pouvaient être clairement distinguées, notamment avec l’ingéniosité d’avoir empilé des tables pour créer le pupitre du juge, affirmant ainsi sa supériorité hiérarchique et son titre envers l’assistance.

Journée de Simulation et Cas de Perte de Matériel Scolaire

Au matin du jour J, la tension était à son comble. La présence prématurée du Fr. Simon à la bibliothèque signifiait déjà que l’événement devait respecter les attentes. C’est la classe de S4 Rouge qui a eu la possibilité de simuler la première, entre 8h et 9h, en présence du frère directeur, de M. et Mme Saturné, ainsi que du Fr. Rocky qui n’a pas manqué l’invitation. Leur procès fictif décrivait le cas d’une perte de matériel scolaire avec demande de réparation ; pendant que la partie défenderesse accusait des élèves d’une classe – tout autant fictive – d’avoir séquestré les matériels en question et de vouloir faire porter le chapeau à l’accusé.

Cas de Détournement de Fonds : Classe Verte

Le procès de la classe Bleu simulait un cas de viol dans lequel l’individu accusé plaidait non coupable, prétendant avoir été faussement accusé. Enfin, la classe Jaune a présenté un cas de diffamation impliquant deux personnalités médiatiques en conflit.

Une Journée de Réussite Éducative et Nouvelle Tradition

Cette journée de simulations de procès a été saluée comme une réussite par l’ensemble de la communauté éducative. Les élèves ont démontré leur engagement, leur créativité et leur compréhension des principes fondamentaux du droit. Cette expérience a suscité l’intérêt et l’enthousiasme des élèves, ouvrant la voie à une nouvelle tradition à Saint-Louis. Les simulations de procès pourraient devenir une activité régulière dans le cadre des cours de droit, offrant aux élèves l’opportunité de développer leurs compétences en plaidoyer, en argumentation et en analyse juridique.


À travers cette initiative, la promotion Varia Virtus a montré qu’il est possible de créer des moments d’apprentissage innovants et captivants, même dans des circonstances difficiles. Leur engagement et leur détermination sont une source d’inspiration pour l’ensemble de l’école et témoignent de leur volonté de contribuer positivement à la société.

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Vive la reprise des activités sportives à Saint-Louis

Après deux mois d’interruption forcée, les activités sportives reprennent à Saint-Louis. Alors que les vacances d’été débutent, la cour du secondaire est devenue un terrain de parcours, avec des individus qui courent sur les galeries et effectuent des squats sautés dans les escaliers…

Tournois Interclasses : Football, Volleyball et Basket

Dans un souci de ne pas laisser le peu de temps restant être gaspillé, la direction de l’institution, en collaboration avec le comité sportif, a décidé d’organiser une série de tournois interclasses. Dans le cadre du football, deux équipes par promotion ont été autorisées, et différents matchs ont été organisés, aboutissant à la victoire des S2. Pour le volleyball, avec plus de deux équipes par promotion, le tournoi s’est conclu par la victoire des S3. De même, le tournoi de basket, avec une équipe par promotion, s’est clôturé par la victoire des S4 lors d’une finale majistrale le 14 juin 2024.

Première Sortie Victorieuse à Pétionville

Cependant, ces tournois ne marquent que le début de la reprise des activités. L’équipe de volley de l’institution s’est rendue à Pétionville pour affronter le collège Dominique Savio le 31 mai 2024. Il s’agissait du premier match à l’extérieur, et également du dernier de l’année académique 2023-2024. La défaite n’était pas une option. Cette sortie permettait alors non seulement d’acquérir une expérience en dehors du cadre habituel, mais comme l’a mentionné le frère Simon, l’objectif est de donner le meilleur de soi. Ainsi, cette première sortie s’est conclue par notre victoire 2-0. À noter comme petite anecdote que l’entraîneur Pedro a tout fait pour encourager l’équipe à remporter les sets de manière décisive afin de terminer le match à 4 heures, car il avait un rendez-vous ensuite. Ce match tendu dans un environnement nouveau n’a fait qu’aider les volleyeurs à grandir.

Entraînements Intensifs en Préparation pour le Tournoi au Cap

Maintenant que les vacances sont arrivées, on pourrait croire que tout s’est arrêté, mais ce n’est pas le cas. Les lundis, mercredis et vendredis, des individus courent sur les galeries et font des squats sautés dans les escaliers. La cour du secondaire semble être devenue un terrain de parcours. Ces individus ne sont autres que les membres de l’équipe de volley qui sont actuellement soumis à un entraînement titanesque, car ils devront bientôt nous représenter lors d’un tournoi au Cap.
Il est vrai que les rassembler et tenir cette cohésion n’a pas été facile. De nombreux parents ne souhaitaient pas que leurs enfants restent après les cours pour s’entraîner en raison de la situation du pays. C’est pourquoi nous avons dû recourir à différents subterfuges, tels que des entraînements le samedi matin par le biais de l’académie permettant à tous de s’entraîner. Maintenant qu’arrivent les vacances les entrenaments peuvent avoir lieu aux alentoirs de 2 heures ce qui ne pose pas de problème.

En depit de tout l’engagement sportif ne faiblit point et comme l’a clairement exprimé un membre, nous allons pour la victoire et nous allons la remporter. C’est ainsi qu’on ne peut que leur souhaiter bon succès et qu’ils ramènent le trophée à Saint Louis.

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Plus qu’une simple affaire de jardinage, mais plutôt un appel à la lucidité

“Quand au sein d’une société, on s’amuse à construire n’importe où et à attendre la production de l’étranger comme si c’était un dû, on comprend alors que quelque chose cloche…”
En effet, vous l’avez certainement remarqué, les espaces à Saint-Louis sont en constante évolution, surtout le grand aménagement qui a été récemment fait près de la chapelle pour y placer des pépinières.

Le Grand Aménagement

Le tout vient de l’initiative du frère Simon lorsqu’il est entré au sein de l’institution entre juillet et octobre 2023. Il a constaté : « Quelque chose ne marche pas, je ne comprends pas comment nous pouvons avoir autant d’espace exploitable, mais au final, on dépense plus ». Affirme-t-il. C’est dans cette optique que la communauté des frères a décidé de tirer avantage de cette terre riche et nourricière à leur disposition.

Essais et Adaptations

Au départ, des haricots ont été plantés, mais il a vite été montré que la terre n’était pas adaptée pour ce genre de culture. Nous nous sommes donc tournés vers des légumes tels que des poireaux, des choux, des épinards, du lalo et des patates douces. À un moment, des patates douces ont été plantées, mais avec stupéfaction, on s’est rendu compte que les rats en prenaient beaucoup. Nous avons alors essayé avec des tomates. Cet investissement est très utile à la communauté de Saint-Louis, car cela leur permet de produire certaines denrées alimentaires pour approvisionner la cafétéria.

Au-Delà du Financier

Bien que cela soit parti avant tout d’un souci financier, le frère Simon considère cette initiative comme étant « la rencontre entre l’utile et l’agréable ». En effet, fils de paysans, il prend beaucoup de plaisirs à retrouver cet état de nature, qui, selon lui, nous rapproche du créateur. En plantant et en cultivant, nous nous joignons à son action créatrice, mais nous assumons également notre responsabilité de veiller sur sa propre création qu’il nous a laissée. Et oui, il faut parfois se salir les mains, mais cela ne nous dégrade pas en tant qu’hommes, au contraire, cela nous rend encore plus conscients de notre nature humaine, appelée à travailler, mais aussi de la capacité apaisante de la nature qui nous permet de nous ressourcer et de faire le vide.

Bilan Positif

Presque 1 an après, le Frère Directeur est fier et satisfait de tout ce qu’il a pu accomplir et envisage encore une plus grande expansion. Cependant, malgré son amour pour la nature, il a tout de même des réserves. Certes les jardins sont beaux, mais il juge nécessaire que certains espaces soient simplement recouverts de gazon pour un aspect esthétique plutôt que pour autre chose. Alors ne vous inquiétez pas, nous aurons encore nos belles pelouses.

Une Expansion tournée vers la Communauté

Ainsi, cette expansion pourrait prendre une direction tournée vers la communauté. En effet, la terre de Saint-Louis est riche et nourricière, cependant, toutes sortes de denrées ne peuvent pas y être introduites. Mais que se passerait-il si, dans un cas plus large, deux propriétés avec des caractéristiques différentes entraient en collaboration pour produire ? C’est ce type de collaboration qui renforcerait les liens de la communauté. Dans le cas de Saint-Louis de Gonzague, le but serait d’inviter les jeunes du quartier à travailler la terre. L’idée serait de leur attribuer un petit lot de terre afin qu’ils puissent la cultiver et en tirer le meilleur parti.

L’Importance de la Production Locale pour l’Avenir

Un appel à la lucidité : quand, au sein d’une société, on s’amuse à construire n’importe où, puis à attendre comme si cela nous était dû la production de l’étranger, on comprend que quelque chose cloche. La pépinière de l’institution devient donc un exemple à suivre à plus grande échelle, au sein de nos communautés, villes et même du pays. Et malheureusement, en regardant la production nationale à son plus bas depuis des décennies, on comprend que nous devons faire quelque chose. Nous avons beaucoup de potentiel pour produire, nous avons non seulement le climat, mais aussi la main-d’œuvre. Alors, au lieu de compter sur »sa pa veye kò » pour survivre, il serait préférable de créer nos propres moyens de subsistance.

Quelques photos…

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Saturné Salomon : Vingt-Cinq Ans de Passion et de Dévouement à l’Enseignement

Le professeur Saturné Salomon, Sasa pour les plus intimes, décontracté à l’extrême, chaleureux et surtout compréhensif, fait partie des membres du corps professoral avec qui on a l’impression que l’on peut parler de tout. Au sein de l’APS, nous avons eu l’opportunité d’en apprendre plus sur ce personnage qui fêtera bientôt son jubilé d’argent en tant qu’enseignant à l’institution Saint Louis de Gonzague.


De l’ENS à SLG

Diplômé de l’ENS (École Normale Supérieure), M. Saturné a commencé à enseigner dès 1997 quand Mme Benoît Jaelle, co-directrice du collège antillais de l’époque, l’a recruté comme professeur de littérature. Ce n’est qu’en octobre 2000 qu’il intègre le corps professoral de SLG, en classe de rhéto, sous la direction de Frère Charles Coutard.

À l’instar de ces deux institutions, il a aussi eu un parcours qu’il qualifie de « dents de scie » dans une dizaine d’autres établissements, qui malencontreusement ne sont pas parvenus à résister ni aux aléas politiques ni à certaines catastrophes naturelles.


La vocation d’enseignement 

Il nous raconte que dès la classe de sixième (7ème Année Fondamentale), il excellait déjà dans l’art d’écrire, que ce soit des billets doux pour les amis du quartier ou de rédiger des devoirs de français pour de modiques sommes. Pourtant, rien ne semblait le destiner à cette vocation. Cependant, « À un carrefour de la vie où les méandres existentiels peuvent surprendre, on s’agrippe à la première branche pour ne pas dégringoler une piste escarpée et glissante. J’étais tout surpris de me voir à l’ENS. »


Une vocation avec des hauts et des bas

Le plus dur pour les enseignants de français reste la correction des devoirs (dissertation, étude de texte, commentaire composé…). Mais je suis récompensé de ma corvée de correction quand je découvre un devoir réussi d’un élève réputé faible ! Et si la progression devient récurrente, j’éprouve une joie indicible de voir que mes efforts ne sont pas vains !


Un choix qui en vaut la chandelle

Il est vrai que certaines fois les lacunes à combler s’apparentent à une besogne de Sisyphe. Pour lui, le mérite d’être enseignant, « c’est qu’on ne cesse d’apprendre, de peaufiner son apprentissage, de mieux comprendre la nature humaine. C’est l’une des rares professions où, quand on partage ses connaissances, on n’en reçoit davantage. » Ainsi, l’apprenant qui dérange le cours ignore tout le temps consacré par son professeur pour le préparer.


Quand on le regarde sous cet angle, le professeur ne perd rien. Et s’il arrive que d’autres apprenants participent activement au cours, le professeur continue à enrichir ses connaissances. D’ailleurs, il avance : « J’ai davantage appris en enseignant qu’en suivant des cours à l’ENS ou à la faculté de Droit. Le nombre incalculable d’ouvrages lus, les recherches, les échanges avec le corps professoral et mes apprenants m’ont ouvert un univers fantastique où la positivité, la puissance de l’esprit, la soumission à mon Créateur me contraignent à voir autrement les épreuves de la vie. Elles sont nécessaires à une vie épanouie et nous permettent de comprendre : ‘À tous maux, il y a deux panacées : le temps et le silence’. »

Ainsi, beaucoup de ses élèves ont été pour lui une source d’inspiration : les plus faibles l’ont aidé à être plus tolérant et patient, les plus bavards n’ont cessé de poser des questions d’actualité pour animer ou ralentir le rythme du cours. Oui oui, vous connaissez.

D’un autre côté, ceux qui ont un caractère difficile ou même impertinent l’ont toujours incité à être attentif à leurs manières d’être, car c’est peut-être une façon d’attirer l’attention ou tout simplement de demander de l’aide. Parfois, il garde pour lui les anecdotes qui sont « un exutoire à mes moments de détresse ».


Un conseil aux élèves 

“Les lacunes que tu refuses de combler deviennent tes limites. Tout saint-louisien doit viser un idéal d’excellence et d’intégrité afin de métamorphoser cette terre soumise à la terreur des ombres.”

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À propos de téléphone ou tablette

Le risque des écrans chez les jeunes

Réseaux sociaux, exposition aux téléphones, aux tablettes… Quels sont les bons usages pour les enfants et les ados ? En France, une commission, composée de cliniciens, de sociologues, ou encore d’épidémiologistes s’est penchée sur la question…
Dans ce rapport, ils martèlent des préconisations déjà formulées par les autorités sanitaires. Notamment la consigne de proscrire l’usage des écrans avant l’âge de 3 ans, à cause des risques encourus (risque accru de surpoids et d’obé-sité, difficultés dans le développement du langage et du développement co-
gnitif
).

Directives pour l’âge et l’usage

Plus largement, les experts estiment qu’au primaire (avant 11 ans), les parents ne devraient pas offrir de téléphone à leur enfant. Et qu’à partir de 11 ans, un modèle « sans connexion Internet » suffit pour garder le contact lorsqu’ils sont à l’extérieur de la maison.

Intégration des outils numérique à l’éducation

A l’école, ils conseillent de « bannir les écrans des classes de maternelles », exceptés « pour les élèves à besoins éducatifs particuliers ». Puis « d’adapter », par la suite, « les contenus éducatifs numériques ». Plus con-crètement, au fil de la scolarité, du primaire jusqu’au baccalauréat, ils invitent à former progressivement les écoliers, collégiens, lycéens (sans oublier les pro-fesseurs) aux outils numériques. En mettant l’accent sur les bons comportements à adopter en ligne.

Formation à la citoyenneté numérique

Il est important de « former les élèves à être des citoyens numériques » et de les « responsabiliser sur ce qu’ils font sur les réseaux sociaux ». Comment ? « En leur expliquant en amont les risques, ce qu’est un algorithme, une bulle informationnelle » .
Au collège, leur rapport souligne la nécessité de « renforcer l’application de l’interdiction des téléphones ». Et de créer, dans les lycées, des espaces « sans portable », voire d’expérimenter des établissements « sans smartphone » afin d’évaluer les impacts sur la vie scolaire. Par exemple, en termes de harcèlement entre élèves. Un phénomène dans lequel les réseaux sociaux jouent un rôle clef. Concernant ces plateformes sociales, les auteurs militent pour « protéger, plutôt que contrôler, les enfants ».

Texte tiré de la revue « EDUQUER ENSEMBLE no 17« 

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Espérance et mission éducative mennaisienne

(Texte issu de la session de Formation de début d’année)

Notre espérance est mise à rude épreuve dans le contexte qui est le nôtre en Haïti. Toutefois, comme chrétiens, comme mennaisiens, nous gardons au fond de nous-mêmes des convictions fortes que nous tenons de la parole de Dieu et de nos Pères fondateurs.

1. De l’éducation religieuse

« J’ai toujours cru disait Leibnitz, qu’on reformerait le genre humain si on réformait l’éducation de la jeunesse. » Les paroles du plus grand philosophe de l’Allemagne expriment une vérité que personne ne peut méconnaître: c’est que tout sort de l’éducation, l’homme avec ses vertus et ses vices, la famille avec son caractère et ses habitudes. la société avec ses croyances et ses mœurs ».

JM de la Mennais

2. Tout sort de l’éducation

« Qu’est-ce, en effet, que l’enfant ? C’est une terre toute neuve. mais qui attend la culture, et où vous ne recueillerez jamais que ce que vous y aurez semé; c’est, selon la pensée d’un ancien, une cire molle et flexible, qui se prête à toutes les formes, au gré de la main qui la façonne; c’est un vase fraîchement confectionné, qui conservera langtemps, toujours peut-être, l’odeur de la première liqueur que vous y aurez versée. »

JM de la Mennais

3. L’école chrétienne, lieu de sanctification et d’évangélisation

« « Ah, puissiez-vous ne jamais l’oublier ! Votre œuvre est belle. elle est sainte. parce qu’elle a pour objet de faire non pas de savants mais des saints. Votre ministère est sublime, il est divin, parce que vous ne vous proposez pas uniquement de donner aux petits enfants qui vous sont confiés des soins relatifs aux intérêts de la terre. mais parce que vous êtes appelés à faire de ces enfants des disciples de Jésus-Christ, des héritiers de son royaume et de sa gloire. Votre école est donc un temple dans lequel vous exercez une des plus augustes fonctions du sacerdoce, celle de l’enseignement. Ainsi donc, dans votre chaire, vous parlez au nom de Jésus-Christ, vous tenez sa place »

JM de la Mennais
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Vivre la Foi Chrétienne dans la Sainteté : Serviteurs de l’Espérance

L’engagement pour la nouvelle année académique

Chers membres de la communauté éducative de Saint Louisg de Gonzague, que cette nouvelle année académique 2023-2024 soit empreinte de spiritualité et d’engagement envers notre thème de l’année, « Serviteur de l’Espérance. » En cette période de rentrée scolaire, nous sommes invités à réfléchir sur la manière dont nous pouvons vivre notre foi chrétienne dans la sainteté.

Une célébration de la sainteté à la portée de tous

La Toussaint, célébrée le 1er novembre, est une occasion spéciale pour tous les chrétiens. Cette fête honore tous les saints, qu’ils soient reconnus par l’Église ou demeurent dans l’ombre, mais restent fidèles à l’Évangile. Elle nous rappelle que la sainteté n’est pas réservée à une élite, mais accessible à chacun d’entre nous, quel que soit notre chemin de vie.

La sainteté comme chemin de vie

En effet, le Livre du Lévitique nous rappelle l’impératif de « Soyez saints comme je suis saint ! » qui s’applique à nous tous. Cela signifie que la sainteté ne se limite pas à des rituels religieux, mais englobe également des actes de purification et une transformation morale. La canonisation de personnalités diverses telles qu’Edith Stein et Padre Pio illustre l’importance du don de soi et du cheminement spirituel pour témoigner de l’amour envers Dieu.

Des modèles concrets pour notre foi quotidienne

De plus la tradition de chanter la litanie des saints lors de la Toussaint rappelle que les saints sont là pour intercéder en notre faveur, car ils sont en communion avec Dieu. Leurs rôles spécifiques en tant que saints patrons, comme St. Christophe pour les voyageurs ou St. Valentin pour les amoureux, montrent comment vivre notre foi dans des aspects concrets de la vie quotidienne.

La Toussaint et la commémoration des morts

Aussi, la Toussaint ne se limite pas à célébrer la sainteté, elle est suivie de la commémoration des morts. C’est l’occasion de prier pour les âmes du purgatoire et d’améliorer leur condition si elles sont encore en purification, soulignant ainsi la continuité de la communion des saints.

Être des témoins de l’amour divin : Serviteurs de l’Espérance

La sainteté n’est pas réservée à quelques-uns, elle est accessible à tous. Nous pouvons puiser de l’inspiration dans les modèles de foi que sont les saints et en nourrir notre espérance en Dieu.

Que la fête de la Toussaint et notre thème « Serviteur de l’Espérance » nous inspirent à être des témoins de l’amour divin dans tous les aspects de notre vie.



Mtre Lescouflair

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Oui je m’engage

Commencer par prendre soin de ce qui nous entoure, un chemin vers une génération plus proactive…

Ce jeudi 26 octobre, la neuvaine de prière dédiée à la guérison de Nick Dany TITUS s’est clôturée par une messe ouverte à tous, où camarades, professeurs et représentants ont eu l’occasion de montrer leur solidarité et leur soutien. Cependant, cette journée mémorable ne s’est pas limitée à cette activité symbolique. Vers 10h30, les élèves accompagnés par leurs professeurs titulaires ont pu prendre part à des activités d’engagement et de responsabilisation envers leur environnement. Cette dernière s’inscrivant dans la volonté du frère Valmyr d’inculquer aux jeunes de nouvelles vertus, a été une occasion précieuse pour eux de prendre conscience de leur devoir envers leur environnement immédiat. Car après tout, prendre soin de ce qui nous entoure c’est prendre soin de nous.

« Unis par l’espoir : Ensemble pour le changement »

Sous la direction avisée du frère directeur et de Madame Fièvre qui a joué un rôle essentiel en préparant tout le matériel nécessaire pour ces activités, tout s’est déroulé avec un vrai succès. Différents groupes de chaque classe ont été formés, assignant à certains la responsabilité de maintenir la propreté générale de la propriété, tandis qu’un autre groupe était chargé de veiller à la propreté de leur salle de classe respective. En parallèle, quelques élèves se sont attelés à la création de pancartes porteuses d’un slogan inspirant, soigneusement sélectionné au préalable. Parmi ces slogans, « Fort de l’espérance, fort d’avancer » attire l’attention et incarne l’esprit de cette année, mettant en avant la force de l’espoir comme moteur du changement .

En résumé, cette journée a été l’occasion pour les élèves du troisième cycle de réaliser que des fois espérer c’est passer à l’action et prendre ses responsabilités car les apports de tous comptent . Ce n’est pas regarder de l’extérieur comme si tout cela nous était étranger mais plutôt s’engager pour une cause à laquelle on croit et on ne cessera jamais de croire. C’est l’état d’âme même d’un vrai serviteur de l’espérance.

APS

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La construction du canal, un projet qui devrait nous tenir tous à cœur

La construction d’un canal sur la rivière Massacre au Nord-Est du pays n’est plus un sujet quelconque. Cette démarche infrastructurelle que plusieurs qualifient de patriotique a fait son bout de chemin passant par les quotidiens les plus notaires et a donc fait couler beaucoup d’encre. L’un de ses papiers nous est parvenu à nous, jeunes saint-louisiens.

Invitation à soutenir le canal

Ce fut avec surprise que tous les élèves du cycle secondaire reçurent une note émanant de la Direction vendredi 20 novembre 2023. La note en question était une invitation, faite à chacun, à donner le montant voulu en vue de sponsoriser la construction du fameux canal. Cette invitation portait spécifiquement l’empreinte du Frère Valmyr, directeur du troisième cycle, qui, étant originaire de Ouanaminthe, veut s’immiscer et porter sa contribution dans ce qui se fait sur la frontière haïtiano-dominicaine.

Un Appel dans un Contexte d’Examens

Comment les destinataires ont-ils réagi ?
Fait à souligner, la réception de ce papier s’est déroulée durant une session d’examens et qui plus est, lors même d’une composition. Cette précision a son importance dans le fait que la prédisposition de l’esprit à appréhender de telles informations n’ait guère été la plus optimale possible parce que toute l’attention des élèves était rivée, sur le moment, sur la feuille d’examen et l’était sûrement plus tard dans la journée, sur les compositions à venir. Les circonstances ont malheureusement conduit au constat que M.César, directeur de vie scolaire, dut repasser, jeudi 26, dans les classes toujours en examens pour sensibiliser au don volontaire qu’avait demandé la Direction.

Bâtiments secondaire

De l’Indifférence à l’Engagement

Les circonstances ont malheureusement conduit au constat que M.César, directeur de vie scolaire, dut repasser, jeudi 26, dans les classes toujours en examens pour sensibiliser au don volontaire qu’avait demandé la Direction.

L’atmosphère était regrettablement encore au je-m’en-fichisme du côté des élèves mais cela a ses raisons bien claires. Voilà pourquoi il n’est pas à écarter que la Direction, via la voix du Frère Simon lors de nos rassemblements, lance une nouvelle campagne de communication pour cette deuxième étape. Il faut que tous ressortent gagnant-gagnant.

Luc Marc CHARLOTIN – S4 Rouge.

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