Visite (GroundNation) aux enfants du CENA à Cité-Soleil
[metaslider id=1335]
Le lundi 14 Novembre dernier, quatre jeunes de l’Institution Saint-Louis de Gonzague se sont dirigés du Côté de Cité-Soleil pour rendre visite aux enfants du CENA (Centre Éducatif Noël des Anges).
Ils ont représenté un groupe à vocation socio-culturelle formé par des élèves issus de différent
es écoles de la capitale : GroundNation.
« L’accueil a été chaleureux », ils se sont réjouis.
« Nous avons été cordialement reçus par l’ensemble du staff administratif ainsi que les élèves, lesquels semblaient ravis de nous voir», a confié l’un d’entre eux.
Quelques conseils ont été prodigués aux enfants, puis, à la fin de la visite, le groupe a procédé à une distribution de matériels scolaires nécessaire à l’apprentissage des enfants (cahiers, gommes, crayons, crayons de couleur, aiguisoirs et feuilles blanches). Notons que malgré leurs âges avancés, ces enfants du CENA effectuent leur premier contact avec le monde didactique. GroundNation, poursuivant son objectif de « donner une meilleure image de la jeunesse haïtienne »,espère par ce geste (premier d’une longue série) réveiller l’esprit d’initiative chez les jeunes du pays, et contribuer à la formation de cadres disposés à endosser la charge de la construction d’une nouvelle Haïti.
Gil Sander Joseph
Secrétaire Général
SEMAINE DES FONDATEURS
Chaque année, la semaine du 26 novembre est consacrée à évoquer les Fondateurs des Frères à travers un thème et des évocations. Le thème retenu cette année est celui de la FRATERNITÉ.
Il sera évoqué suivant plusieurs axes:
- Fraternel avec le Christ
- Fraternel avec nos frères et soeurs
- Fraternel avec les jeunes
- Fraternel avec ceux qui souffrent
Un témoignage sur les 20 ans de la Chorale
Je connais le nom et le visage de Will Hodgson depuis que j’ai dix ans. Que les années passent vite. Voilà qu’aujourd’hui je suis déjà « granmoun » comme je le dis assez souvent.
J’étais en 8e (primaire) au Sacré-Cœur et je souffrais la pénitence inculquée aux dernières de famille qui devaient obligatoirement attendre leurs aînées après la fin des classes. A cette époque, la toute petite salle de répétition de la chorale était sous les escaliers du 2e bâtiment du primaire, tout près de la salle de piano où je devais me rendre par moments. Voulant souvent être à l’écart des extravagances de certaines camarades à l’école, je m’asseyais tranquillement au dos du mur attenant à la salle de répétition et écoutais les mélodies que l’on chantait.
Et ainsi j’apprenais intérieurement des chants tels que « le beau Danube bleu », Mon bel ange va dormir », « Réveille-toi, O Venise jolie», et j’en passe. Il y a des chants dont je ne me rappelle plus si je les ai formellement appris ou si j’étais forcée de les apprendre.
Arrive maintenant mon entrée en 6e secondaire. Pour ma mère, si sensible, qui déjà ne voulait pas me voir souffrir davantagedans les activités sportives, la chorale était, bien entendu, un choix plus qu’idéal. Puis vint le fameux jour où j’entrai dans cette salle de répétition pour mon audition. J’ai été assignée aux sopranos. A mon avis, l’année s’était bien passée et ajoutés à cela, plus que jamais, les bons moments de chant avec mes sœurs. On ajoutait à nos répétitions à la maison des chansons contemporaines de l’époque, les classiques, ainsi que les autres genres de musiques, même le rap… qui l’eût pensé.
Hodgson, sans t’en rendre compte, tu ravives la confiance en soi chez certains jeunes, la passion de la musique, la créativité (improvisation d’autres voix qui magiquement s’accordent à celle existant, pour donner de beaux sons), l’écoute, la discipline et l’entraide.
L’année suivante (1996), en 5e, la chorale devenait la chorale Sacré-Cœur/Saint-Louis, et avec cela, plus de rigueur, plus de répétitions, plus d’activités, plus de responsabilités.
Et plus je grandissais au sein de la chorale, plus je comprenais pourquoi je considérais qu’elle était une famille. La chorale m’a appris à aller vers les autres malgré ma timidité et mon désir de rester dans mon coin. M. Hodgson, tu t’en es bien assuré,avec un ingénieux programme à l’époque, que chaque aînée soit responsable d’une nouvelle. Un programme qui perdure encore : il y a toujours certaines d’entre nous qui s’appellent mutuellement « manmi, tatie, cousine »…. Et on a su garder contact jusqu’à présent au-delà de nos obligations individuelles.
Les années passent et la chorale ne devient plus une obligation, mais une nécessité. M.Hodgson, tu ne t’es pas rendu compte combien de « vrais amis » tu nous as permis d’avoir, des gens de valeur sur qui on peut compter, des gens respectueux qui nous guident et qui nous tirent les oreilles quand on emprunte une mauvaise voie. Tu nous as créé beaucoup plus que des activités et on a appris à partager les mêmes valeurs. Avec la chorale, ces amies sont devenues des membres de ma famille.
Et maintenant, cela créait beaucoup d’activités pour ma famille élargie. On passait la journée à l’école ensemble, mes amies et moi; les samedis, on se réunissait chez quelqu’un pour manger, fêter une quelconque opportunité que la vie nous donnait, et ainsi apprendre à mieux connaître chaque membre de nos familles, à s’amuser et le plus important, à toujours rendre grâce au Bon Dieu dès qu’on en sentait le besoin à travers le superbe chant « l’Eternel nous bénisse ». Jusqu’à présent, ce chant demeure pour certains, spécialement pour moi, une prière quotidienne que je n’aurais probablement jamais apprise si je n’avais pas intégré la chorale.
Tu as su nous inculquer de petits gestes qui nous marquent à jamais et qui ont permis à chacun d’être la personne qu’elle est aujourd’hui. Tu as su accepter tous les caractères, tu nous as inculqué la tolérance avec ton sens de l’humour aussi.
L’univers de la chorale a été un temps pris aussi pour sortir du confort quotidien et braver des réalités différentes qui permettent à chacun d’en apprendre davantage sur lui-même.
Pour tout cela, j’ai toujours été d’accord que la chorale est une grande famille.
(Lucine Lominy)
Chorale Sacré-coeur/Saint-Louis
La Chorale Sacré-Cœur/Saint-Louis fête ses 20 ans cette année. Auparavant, il existait des chorales séparées dans chacune des Institutions. Fr. Joseph Bellanger et Sr Jeannine décidèrent de réunir les deux ensembles avec le succès que l’on connaît grâce au talentueux et dévoué maestro qui la dirige depuis l’origine.
Pour célébrer cet anniversaire, elle donnera un concert le dimanche 27 novembre à 11h. Un moment à ne pas manquer… Les membres de la chorale ont aussi préparé une belle exposition de photos sur les activités et les moments vécus durant toutes ces années. Vous pouvez la visiter durant la semaine dans la cafétéria du Secondaire.
Les Terminales rencontrent leur parrain de promo!
Les élèves de la Terminale ont reçu ce vendredi 10 novembre leur parrain de promotion M. Allan BAYARD qui est le President, CEO, Co-Fondateur, à Access Haiti. Il a étudié à l’Université d’État de New York à Stony Brook, auparavant à Saint-Louis de Gonzague, Haïti et Santaluces High School
[envira-gallery id= »1187″]
caméra: Émile Sébastien
Les Saint-Louisiens ont remporté leur 7e match consécutif dans le championnat
[metaslider id=1171]
Cette semaine encore les saint-louisiens sont restés toujours invaincus suite à une série de 7 victoires consécutives des deux derniers matchs disputés dans le championnat PAP-futbol en totalisant 21 points.
En résumé, ils ont gagné mardi dernier face à MSC sur un score de 4 – 0 avec 2 buts de Charléus, 1 but de Sévère et 1 but de Jorensky. Ensuite, ce vendredi face à CLO sur un score de 6 buts à 0 avec 2 buts de Charléus, 2 buts de Brice, 1 but de Michaud et 1 but de Pierre Ronaldo.
Compliment à toute l’équipe sportive de Saint-Louis sans oublié la performance de leur entraîneur qui fait un travail magnifique au sein de l’équipe.
Caméra: Mompremier et Sébastien
Succès Remarquable!
Hugues Keller Saint-Fleur, élève finissant de l’an dernier a remporté un beau succès dans différents concours d’entrée à l’université
– 1er lauréat du concours d’entrée de la Faculté de médecine et de pharmacie (UEH)
– 1er lauréat du concours d’entrée de la Faculté de médecine de l’UNDHi
– 1er lauréat du concours d’entrée de la Faculté d’Agronomie (UEH)
– 2e lauréat du concours d’entrée de la Faculté des Sciences (section chimie)
Bravo à tous ses anciens professeurs… (saint-louisien depuis la Première Année en 2003 jusqu’à la terminale en 2016)
L’Arnaque du Mois!
Le mardi 11 octobre dernier à la cafétéria du cycle secondaire de l’Institution a eu lieu une séance de promotion pour la « Carte SIM Étudiants », un des derniers produits de la NATCOM sensé répondre aux besoins de cette jeunesse estudiantine fouillant partout. A l’affiche : des options aux avantages économiques alléchants surtout pour ce qui trait à l’internet. Un événement qui ne passera pas inaperçu.
Il est midi. Sur la cour du Secondaire – inhabituellement calme à pareille heure – se fait entendre un étrange brouhaha. Non, la rue n’est pas coupable. Encore moins les salles de classes désertées pour le moment. La galerie de la cafétéria sous le regard vigilant de Frère Charles est bondée d’élèves.
La scène rappelle les gens se battant dans une distribution de nourriture ; un ensemble irrégulier de têtes, de bras et de jambes dégageant une chaleur et un bruit insupportables. L’effort à déployer pour y pénétrer ne semble rien envier à celui pour en sortir, et pourtant, rares sont ceux qui abandonnent le combat. Il faut attendre quelques minutes avant de voir les premiers élèves brandissant triomphalement ces bouts de plastique bleu tels des trophées : mission réussie. Avec eux, d’autres visages sont marqués de regret… Ils n’avaient pas prévu la somme de soixante-quinze (75) gourdes réclamée durant la distribution.
Les stocks s’écoulent en une fraction de temps. Et… Surprise ! Des rumeurs selon lesquelles nous aurions été victimes d’une arnaque circulent. En effet, certains affirmaient déjà : « Les cartes qui nous ont été vendues ne sont que de simples SIM 4G. On peut se procurer la même à cinquante (50) gourdes… » Les vraies couleurs s’annonceraient le lendemain.
Mercredi 12. Les plaintes se multiplient. Le plan mis à la disposition des élèves ne répondrait pas à leur attente. Des moqueries s’ensuivent et certains se vanteraient même d’avoir déjà vendu les leurs avec les mensonges qui les avaient poussés à se les procurer. Tous réclament un remboursement ou du moins des explications. Il est trop tard, ne laissant aucune trace, ces aventuriers se sont enfuis.
De Delva
L’équipe SLG toujours invaincue avec 5 victoires consécutives! – PAP-Futbol 2016
SLG Mène le championnat PAP Futbol 2016 avec 5 victoires consécutives en remportant une tranquille victoire face à l’équipe Teac-Haïti (4-1) grâce notamment à un triplé de BRICE CÉDRIC et 1 but de RITCH CHARLÉUS nos meilleurs buteurs.
[metaslider id=1075]
Reportage: Mompremier Flandre Anios (élève en Première)
Émile Sébastien et Rodney Mike Carven (en Terminale)
Horaire des prochains matchs à SLG
Profession Perpétuelle des Frères Vilson Lauture et Rony Pierre
[metaslider id=786]La Profession des Voeux Perpétuels des Frères Vilson Lauture et Rony Pierre
a eu lieu ce Dimanche 2 Octobre 2016, en la Chapelle Notre Dame de la Présentation
de l’Institution Saint-Louis de Gonzague (Delmas 31),présidée par son Eminence
le Cardinal Chibly Langlois, évêque des Cayes. Plus d’infos ici
Saint-Louisiens Bibliophobes
Depuis quelques années déjà, le corps professoral de St.-Louis déplore la pauvreté des productions écrites des élèves. Certains s’accordent à dire que cette pauvreté n’est autre que « la phobie de la lecture ».
Il sont nombreux ces élèves de l’institution à souffrir d’une maladie caractérisant les jeunes de cette génération. Certains interprètent cette activité comme un travail fort exigeant lequel ne saurait plaire qu’aux intello, d’autres disent de la lecture, une torture. Très peu sont ceux parmi eux que l’on voit encore arpenter les galeries de l’établissement savourant un de ces magnifiques ouvrages d’Alphonse Daudet, ou encore s’asseoir sous un arbre devant le génie d’Agatha Christie. Certains d’entre eux en arrivent même à éviter de passer trop près de la bibliothèque craignant on ne sait quel malheur.
Voici quelques comportements observables chez ceux qui ont la hantise du livre: signe de fatigue, les yeux pétillant de larmes sans qu’ils pleurent, des maux de tête, sommeil momentané ou prolongé, l’envie de manger, etc. Que pouvons-nous leur prodiguer comme remèdes ?
-Des livres illustrés avec un vocabulaire très simple,
– Des livres de contes amusants (d’une vingtaine de pages)
– Mettre à leur disposition des moyens capables de susciter chez eux le plaisir de la lecture par l’écoute de musique classique durant la séance de lecture…
L’esprit comme le corps a besoin de se nourrir. Ainsi faisons de la lecture notre activité de prédilection. Sachez-le une fois pour toute : la lecture est un trésor inépuisable qui nous élève à la dimension de ceux qui pensent pour mieux agir.
Nau Ricardy
Messe de première communion à Saint-Louis.
« Ceci est mon corps, faites cela en mémoire de moi. »
Avant de passer de ce monde à son Père, Jésus institua l’Eucharistie, par le pain et le vin, symbole d’un amour qui se donne sans mesure à ses brebis. Par ce sacrement, nous entrons dans la mort du Christ pour ressusciter avec Lui. Ce troisième sacrement après le baptême et la réconciliation est pour beaucoup de chrétiens l’un des moments importants de leur vie.
Après avoir passé toutes les étapes requises pour leur première communion, 117 enfants dont 113 St-Louisiens de la 4ème année fondamentale et 4 autres y compris une fillette se sont présentés ce dimanche 17 avril, accompagnés des membres de la Direction, des professeurs et des parents pour recevoir le corps du Christ.
L’ambiance de fête s’annonce déjà sous les touches magiques du pianiste, Frère Serge Larose. L’animation liturgique est assurée par Mesdames Josiane pour les commentaires et Guerda pour les chants, secondée par Frère Sylvain. Il est à signaler que trois objets sacrés leur sont remis : Une bible, un chapelet et une bougie.
Un jour nouveau jour en effet se lève pour ces enfants appelés à transformer le monde à travers les valeurs que doivent leur transmettre parents et professeurs par l’exemple de leur vie. Dans son homélie, le célébrant principal le Rév. Père Maxime interroge les candidats afin qu’ils prouvent que personne ne les a forcés à être communiés. Ils ont décidé de marcher à la suite de Jésus pour répondre à son appel. La parole, certes bien reçue, sera vite oubliée par la grande majorité, car peu de temps après la célébration eucharistique, on passe du sacré au profane. On s’imagine combien folles tant de dépenses effectuées pour plaire surtout à la galerie. Des DJ invités en ces occasions diffusent des insanités propres à empoisonner voire tuer l’âme de ces innocents qui ont ouvert leurs cœurs à Dieu. Il y a de quoi parler de la belle époque. Quel adulte ne se souvient de cette saison où les stations de radio diffusaient les beaux textes de Sœur Sourire dont le plus connu du monde est Dominique ? Si l’on pourrait, dit Gandhi, communiquer 25% des valeurs chrétiennes, le monde changerait. Parents et professeurs, vous avez énormément de défis à surmonter dans cette société qui s’enlise dans le mal. Alors, n’ayez pas peur ! N’ayez pas peur !
Reportage réalisé par:
M. Arold PAQUIOT
Bibliothécaire, Prof. de Sciences sociales
150e
« Jubilate Deo, Jubilate omnis terra » chantait le peuple de Dieu célébrant l’ouverture de l’année jubilaire du 150e. Année qui marquera 150 ans de présence des FIC en Haïti.
Ils étaient des milliers de fidèles à venir chanter, remercier le Seigneur pour ces missionnaires, laissant famille, amis et patrie afin de répandre la lumière de l’Evangile et le pain de l’instruction jusqu’aux confins du pays.
Ces croyants dévoués ont foulé notre sol, 4 ans après la signature du Concordat de 1860 entre le gouvernement haïtien et le Saint-Siège. La cohorte constituée des FIC, des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, des Pères de Saint-Jacques aura effectué un long et difficile parcours pour forger de meilleurs lendemains.
Le Père Hans, dans son homélie, retrace la noble besogne, empreinte de réalités souvent amères accomplie par les religieux au sein du peuple haïtien. Fierté et satisfaction se lisent sur tous les visages durant la cérémonie eucharistique.
Conversations et retrouvailles ont eu lieu à l’intermède musical animé par Patrick Zamor. Pendant que certains se rafraichissent, d’autres savourent de la vibration avant de se faire surprendre par la maestria des musiciens emmenés par le Frère Milot Frédéric réalisant avec éclat l’hymne national et celui du tri-cinquantenaire. Ces musiciens montrent la panoplie de leur art et représentent dignement l’école des Frères de Ouanaminthe.
Vient ensuite la succession des interventions de quelques hauts dignitaires. Tandis que le représentant du Supérieur général, Fr. Guillermo Da Vila, met l’accent sur le combat, la foi et l’espérance des missionnaires qui, durant leur travail ont résisté à la pluie et au soleil, M. Grégory Mayard Paul, de son côté, palliant à l’absence du président de la république, met l’emphase sur nombre de religieux péris en Haïti citant notamment les Frères Raphael Berrou et Ephrem le Mat.
De son côté, le Frère Provincial, Hervé Zamor, présente l’agenda des 150 ans à venir. Projet de construction d’une faculté des Sciences de l’Education et la numérisation de la bibliothèque des FIC.
Comment parler de cette matinée sans relater la passation symbolique de l’héritage des 150 ans d’un élève de la plus ancienne des Ecoles FIC, (Jean-Marie Guilloux), à un jeune de la plus récente institution ; l’Ecole Professionnelle de La Vallée de Jacmel ?
L’année jubilaire s’annonce riche. De nombreuses activités sont déjà prévues. Puisse Dieu accompagnerles religieux dans leur mission.
Mompremier Emmanuel A. 2B
Interview avec un responsable de la JVS.
L’environnement et sa préservation sont l’une des préoccupations de l’humanité. Dans cette perspective, plusieurs organisations à travers le monde œuvrent pour la défense de la nature. Pour offrir un cadre de vie plus agréable, et rendre réalisable cette volonté de protéger notre espace, a été créée en 2009, la Jeunesse Verte Saint-Louisienne (JVS), présidée depuis plus d’un an par Yves-Eddy Narcisse élève de Terminale. L’effectif des JVSiens durant cette année est passé d’une trentaine à cinq pour ensuite remonter à dix-huit. Voici les propos recueillis du président Narcisse au cours d’une interview accordée à APS.
Marcelin- M. Narcisse, quels sont les objectifs de la JVS ?’
Narcisse- La JVS a pour but de promouvoir et de renforcer l’écologie à Saint-Louis. Elle veut s’étendre pour apporter une contribution dans la commune où se trouve l’école. Si nous arrivons à atteindre cet objectif nous comptons même nous joindre à certaines écoles pour étendre le mouvement « JVSien » sur tout le territoire tenant compte de son état déplorable.
M- Quels sont les projets de la JVS ?
N- Pour éradiquer le déboisement, nous avons l’intention de préparer des plantules de certains arbres fruitiers en voie de disparition. Tout cela se fera dans un espace réservé du campus.
M- Quels sont les contributions de la JVS pour améliorer la situation de l’école ?
N- Nous avons entrepris dès le début de l’année un projet de recyclage des déchets et un concours de propreté sans grande réussite. Nous avons également essayé dans la mesure du possible de sensibiliser les élèves par nos affiches et des séances de ramassage d’ordures sur la cour.
M- Quels sont les retombées d’un tel travail sur l’ensemble de l’école ?
N- Au niveau du primaire, nous avons eu un grand succès. Quant au 3e cycle il y a encore à faire. Un manque de motivation est à remarquer chez la plupart des élèves du secondaire.
M- Si vous aviez un message à transmettre, que serait-il?
N- La protection de l’environnement c’est l’avenir !
Donc soyez respectueux de la nature et faites-la respecter autour de vous si vous voulez une fois arrivé à l’âge adulte, avoir le plaisir de faire découvrir à vos enfants un monde qui ne se réduit pas au béton et à l’asphalte des villes, auxquels s’ajoutent la pollution et le réchauffement climatique.
MARCELIN Jonathan
Rédacteur ( 1R)