C’est un saint rayonnant de pureté qu’il nous est donné de fêter. Promis aux plus hautes destinées, car il était fils de la haute aristocratie italienne. Il fut d’abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l’entourent par un vœu de chasteté.
Il rencontre Saint-Charles-Borromée qui lui donne sa première communion Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans. Son père, bienqu’il s’y oppose farouchement, doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.
Novice à Rome, saint Louis y sera l’élève de Saint-Robert. Il multiplie les austérités au point d’avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.
A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.
En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt pestiféré à son tour à 23 ans dans l’allégresse en s’écriant: « Quel bonheur! »
Une internaute nous écrit: »j’aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu’un lui demanda alors qu’il était enfant et qu’il jouait « si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous? » Réponse: « je continuerais à jouer » C’est un exemple de confiance superbe. Signé: la maman d’un Gonzague »
Mémoire de saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le
mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain