Depuis quelques années déjà, le corps professoral de St.-Louis déplore la pauvreté des productions écrites des élèves. Certains s’accordent à dire que cette pauvreté n’est autre que « la phobie de la lecture ».
Il sont nombreux ces élèves de l’institution à souffrir d’une maladie caractérisant les jeunes de cette génération. Certains interprètent cette activité comme un travail fort exigeant lequel ne saurait plaire qu’aux intello, d’autres disent de la lecture, une torture. Très peu sont ceux parmi eux que l’on voit encore arpenter les galeries de l’établissement savourant un de ces magnifiques ouvrages d’Alphonse Daudet, ou encore s’asseoir sous un arbre devant le génie d’Agatha Christie. Certains d’entre eux en arrivent même à éviter de passer trop près de la bibliothèque craignant on ne sait quel malheur.
Voici quelques comportements observables chez ceux qui ont la hantise du livre: signe de fatigue, les yeux pétillant de larmes sans qu’ils pleurent, des maux de tête, sommeil momentané ou prolongé, l’envie de manger, etc. Que pouvons-nous leur prodiguer comme remèdes ?
-Des livres illustrés avec un vocabulaire très simple,
– Des livres de contes amusants (d’une vingtaine de pages)
– Mettre à leur disposition des moyens capables de susciter chez eux le plaisir de la lecture par l’écoute de musique classique durant la séance de lecture…
L’esprit comme le corps a besoin de se nourrir. Ainsi faisons de la lecture notre activité de prédilection. Sachez-le une fois pour toute : la lecture est un trésor inépuisable qui nous élève à la dimension de ceux qui pensent pour mieux agir.
Nau Ricardy