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St-Louis et De Delva à l’honneur au Concours de Nouvelles

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Samedi dernier, 23 mars, une délégation d’une vaingtaine d’élèves, ainsi que Frère Valmyr, ont fait le déplacement à l’hôtel El Rancho pour apporter leur soutien et leur accolade de  félicitations à Hans Raphaël DE DELVA, Lauréat du Concours National Scolaire de Nouvelles. Plus que le seul DE DELVA, on peut dire que c’est l’Institution Saint-Louis de Gonzague qui était à l’honneur.  En effet, le Maitre de cérémonie était Gil Sanders JOSEPH et Ronardy ABELLARD a lui aussi fait une intervention remarquable pour honorer sa petite sœur, la plus jeune des Lauréats (13 ans seulement!). Pour mémoire, Ronardy ABELLARD était le plus jeune Lauréat de l’Edition précédente. Trois élèves de la même classe : la NS3-Rouge! De toute évidence, le Maitre de cérémonie n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses deux camarades ni de l’Institution qui les forme. Le présent numéro fait un compte rendu de cette belle cérémonie-hommage.

Sous un ciel auréolé d’espoir éducatif, l’hôtel NH El Rancho a accueilli, le samedi 23 mars 2019, la cérémonie de remise de prix de la cinquième édition du Concours National Scolaire de Nouvelles organisé par l’Association des Professeurs de Créole et de Français d’Haïti en collaboration avec le CPECC.

Diverses personnalités ont jalonné l’enceinte de l’hôtel pour prendre part à cette activité; écrivains de renom, artistes célèbres, et élèves, parmi eux, des Saint-Louisiens. Mais aucun dirigeant politique, comme l’a fait remarquer un des intervenants! ‘Nous, de Saint-Louis’ (ainsi que nous aimons à le chanter dans notre hymne saint-louisien) étions une bonne vingtaine. Nous représentions fièrement notre Institution mise à l’honneur par Hans Raphaël DE DELVA, lauréat de la cinquième édition du concours de nouvelles, Gil Sander JOSEPH, maître de cérémonie de l’événement et Ronardy ABELLARD qui eut à prendre la parole pour honorer sa petite sœur, la plus jeune lauréate de l’année.

Notre Lauréat du Concours National Scolaire de Nouvelles!

Hans Raphaël DE DELVA, très connu dans l’Institution pour sa passion artistique et sa large étendue de connaissance, s’était fait humble au cours de la cérémonie. Assis par devant de la salle, DE DELVA gardait la tête baissée, prêtant l’oreille aux mots combien admirateurs de Gil à son égard. Était-ce par timidité? La chemise rouge vive qu’il vêtit manifestait cependant sa joie pour cette belle victoire. À noter que ce génie du crayon et de la plume s’est distingué parmi plus de mille candidats à travers le pays. DE DELVA a été complimenté à maintes reprises par ses premiers lecteurs dont Étienne ORÉMIL, président de l’Association des Professeurs de Créole et de Français d’Haïti. C’est une joie pour l’Institution de compter parmi ses rangs un élève d’un tel calibre. Hans Raphaël DE DELVA compte désormais un trophée en plus sur son étagère et offre une victoire de plus aux archives de L’Institution Saint-Louis de Gonzague.

Gil Joseph Sander
Gil Joseph Sander

nouvelles2L’assemblée de l’hôtel El Rancho a pu assister aux talents d’un autre illustre élève de l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il s’agit de Gil Sander JOSEPH, gagnant de la quatrième édition du concours de nouvelles. Gil a assuré avec brio le rôle de maître de cérémonie. Ses camarades étaient même enclins à l’appeler “monsieur”, car ils avaient devant eux un homme, faisant preuve de toutes les qualités du maître de cérémonie idéal. Gil a astucieusement animé l’événement. Il a su gérer parfaitement le temps qui lui était imparti et, quand il le fallait, détendre l’atmosphère par de petites blagues. On voit déjà en ce jeune homme une remarquable carrière dans l’art de la communication.

L’événement s’est clôturé par la remise des différents prix et certificats aux dix lauréats du concours. Ensuite, les amants de la lecture ont pu se procurer le livre “Mon Père, Ce Héros”, recueil de nouvelles constitué par les dix textes vainqueurs du concours. Ces jeunes écrivains ont fait leurs premières dédicaces avec passion. Les voilà lancés sur la longue et excitante route du monde littéraire.

Wilhem HECTOR (NS3-Rouge)

Quelques paroles fortes ont été prononcées lors de cette belle cérémonie. Qu’il nous soit permis d’en partager quelques-unes avec vous :

  • ‘La valeur d’un pays ne vaut que par sa ma-tière grise. Il faut que quelque chose change dans ce pays et que l’argent du pays serve à l’intelligence.’ (Gary VICTOR, écrivain et organisateur du concours)
  • Nous ne pouvons qu’être fiers de Yannick LAHENS qui représente si bien notre pays dont l’image à l’étranger se résume à: coup d’Etat, fatras…. Ne dormez pas sur vos lau-riers… le métier de l’écriture vous apprend l’humilité, cet espace de ‘mounitude’ dans lequel vous vous sentez pleinement chez vous, libres de penser… (Kttly MARS, écrivaine et organisatrice du con-cours)
  • ‘Ne faites pas attention aux amuseurs, aux raketteurs… ça va passer. Continuez à tra-vailler dur, parce que le succès n’est jamais le fruit de la facilité. Imitez ceux qui ont réussi dans de bonnes conditions. Merci à ceux qui viennent des villes de province où le livre n’est pas forcément dans leur menu quotidien. Leur succès est le prix de beau-coup d’effort. Lè peyi a pi mal se lè sa pou n’ fè plis efò. Ne faites pas attention à ceux qui vous offrent la facilité. Le pays peut changer et nous y croyons.’ (Fred BRUTUS, PDG de C3 Editions)
  • ‘L’avenir c’est vous. Refusez la voie de la facilité. Nous pouvons construire d’autres citadelles. Imitez les bons modèles, il y en a dans notre pays.’ (Eric JEAN-BAPTISTE, Bienfaiteur du concours)
  • ‘Un renouveau de la jeunesse haitienne est possible : n’abadonnez pas les jeunes.’ (Amanda COTHY et Barbara DORVIL: deux Laurérates de l’édition 2017)
  • L’absence d’aide étatique à une telle initiative montre bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans notre pays…. La lecture et l’écriture sont des éléments majeurs qui aident les jeunes à se construire comme membres d’une collectivité…(Dr Réginald BOULOS, Bienfaiteur du concours)
  • ‘Une telle initiative montre  bien qu’Haïti n’est pas que  ce qu’on en dit dans les médias: l’arrivée de Mme Yannick LAHENS  au collège de France en dit long sur Haïti.’ (Représentant de l’Ambassade de France)

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En route pour le 2e tour de j’épelle au soleil!

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Pour cette neuvième (9e) édition, Saint-Louis de Gonzague continue à honorer l’invitation de Télé Soleil pour le concours national d’épellation sous le nom de « J’épelle au soleil« , qui est une compétition d’orthographe lexicale réalisé à l’oral et comprenant plusieurs tours. 

Jusqu’ici, Saint-Louis de Gonzague reste et demeure l’école championne en titre du concours et n’est jamais vaincue.

Nos épeleurs sont à leur second match. Une tradition qui se poursuit 15/15 au premier match et 15/15 au second! Derière ces victoires, que de dévouement! Notre équipe est donc qualifiée pour le second tour du concours!

À travers ce concours, un des membres du jury, (le “prononceur”) désigné sous le nom “le dictionnaire”, prononce un mot que l’élève doit épeler à voix haute, devant un public sélectionné composé de parents, d’éducateurs, de membres de la presse et d’autres personnalités. Le concurrent peut demander au lecteur de répéter le mot, de le définir, de l’utiliser dans une phrase ou une expression, etc.

Le concours d’épellation présente de nombreux avantages pour les participants, la finalité étant de promouvoir l’excellence en milieu scolaire.

En effet, en se préparant pour un concours d’épellation, l’élève améliore son orthographe et enrichit son vocabulaire. Du coup, il développe un intérêt certain pour l’étude de la langue.

Pour bien maîtriser l’orthographe d’un mot, l’élève doit chercher sa définition (donc, il va utiliser plus souvent son dictionnaire). Il s’active aussi à chercher la ou les langues d’origine, ce qui va lui permettre de se familiariser à l’histoire universelle. Mais, ce n’est pas tout. L’enfant qui commence à effectuer des recherches ne va plus arrêter de se documenter, donc de s’instruire. Il va relever son niveau d’éducation et aura beaucoup plus de chances de réussir à l’école et dans la vie.

Outre la maîtrise des arts du langage et l’incitation à l’apprentissage, l’élève qui monte sur un podium apprend à surmonter sa timidité et développe une certaine capacité au niveau des arts de la scène.C’est tout l’intérêt de l’organisation de ce genre d’activités parascolaires.

Félicitations à toute l’équipe et aux encadreurs, notamment l’infatigable M. Ricardo Gue pour son accompagnement!

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Avis aux parents!

Tous les Parents qui ont un ou des enfant(s) sur la liste des admis et la liste d’attente sont attendus à une importante réunion qui aura lieu à la cafétéria du secondaire de l’Institution, le mardi 19 mars, à 3h30 PM.

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Admission 2019-2020

Liste des élèves admis en 1ère année

2019-2020

1 106 199 290 373 497
6 107 200 293 377 498
9 108 201 294 383 504
19 111 203 298 390 508
21 112 206 299 392 515
22 114 214 304 393 523
24 124 216 305 394 524
25 126 219 306 396
30 127 221 307 398
31 131 222 311 400
34 133 223 313 416
37 134 224 316 420
38 149 228 318 421
42 152 236 324 422
44 153 242 325 438
45 154 245 327 441
58 161 247 328 448
59 163 261 329 454
66 165 263 330 456
68 173 268 340 457
70 178 270 343 460
76 181 273 351 461
79 182 276 353 462
87 183 279 359 467
89 186 280 363 471
93 188 282 367 474
94 192 283 370 475
96 194 286 371 493
100 197 289 372 495

Liste d’attente:

11 62
15 90
35 95
41 129
43 143
48 146
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Hommage posthume à Maitre Jean Reynold PETION

PPQuelqu’inacceptable qu’elle soit, la chose n’en est pas moins certaine. Telle une rumeur, la nouvelle a fait le tour des cercles d’amis tant d’ici que d’ailleurs. J’en connais qui sont restés muets pendant plusieurs jours. D’autres se sont fermé les yeux en signe de refus. Mais à quoi bon s’enfuit dans le rêve quand le cauchemar et la réalité se passent tour à tour la musique de l’effroyable. Quand le réel et l’imaginaire sont l’enclume et le marteau, demeurer dans le faux fuyant est une logique que l’on doit s’interdire. Faudrait-il qu’on se rende à la triste évidence. Décidément, Renaud est mort. Pépé est parti. Dyab n’est plus.

Mais, me dira-t-on, les hommes ne meurent-ils tous pas ? Et je vous dirai que ce n’est seulement la mort d’un homme que je pleurs, mais la disparition d’un bel échantillon d’humanité, un des plus beaux échantillons que ce coin de terre ait jamais produit. Renaud n’a combattu aucune guerre conventionnelle. Et pourtant, c’était un preux, un valeureux. Le temps nous manque de dresser le portrait de ce genre de héros qu’était Renaud. Ces gens, qu’ils soient hommes ou femmes, je les appelle ‘les héros du quotidien’. Ceux qui donnent à la vie son vrai sens et sa valeur. Le célèbre chansonnier populaire dirait : ‘Se yo ki fè lavi mache’.

On ne pouvait connaitre Renaud sans l’aimer. Mathématicien de son état, il ne posait pas l’équation de la vie en termes de valeurs absolues. Il leur préférait les joies simples de la vie. Propagateur de paix, Renaud a accompli un tour de force que ne peuvent même ceux qui prennent les villes et remportent de grandes victoires militaires. Il ne se mettait jamais en colère. Il souriait toujours. Fin causeur, il était l’âme du giron de tous les cercles d’amis. C’est à travers Renaud que je connais une bonne partie des histoires de la Grande Anse sans y avoir jamais mis les pieds. Apôtre du vivre ensemble, il s’inquiétait toujours des déboires de son pays dont la politique était pour lui un sujet de conversation passionnant. Il se faisait tort de trouver un dénominateur avec tous ceux qui se trouvaient sur son chemin.

Bon père, il chérissait Calolo et Joujou comme la prunelle de ses yeux.

Prince de l’amitié, il compartimentait ses amis. Ceux des frères Saint-Louis occupaient une place spéciale. Je veux parler des Allemagne, des Jantou, des Daddy, des Kalil : ceux-là, avec d’autres, étaient sacrés. Il me parlait de ses conversations avec des collègues tels que Maitre Jean-Claude, Maitre Joubert, Maitre Agénor CADET, l’actuel Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Ce prince de l’amitié prodiguait des largesses affectives à ses amis qui le lui rendaient bien.

A considérer le nombre de ses amis qui occupe des positions importantes, cet homme aurait pu se hisser très haut dans l’échelle sociale ou même se faire une place sur l’échiquier politique. Mais il était d’un autre genre. Il aimait ses amis pour ce qu’ils sont et non pour les avantages qu’il pouvait en tirer. Au fait, en termes d’avantages matériels, il n’en a tiré aucun. C’est avec le cœur lourd, mais aussi comme on décerne une récompense, que nous lui décernons, à titre posthume, le titre d’universitaire sans fortune.

Renaud est parti pour le chemin de toute la terre. Il restera toujours dans nos cœurs ce qu’André MALRAUX appelait ‘notre musée imaginaire’. Il est parti pour un monde meilleur, car nous rendons de lui ce témoignage que ses dernières pensées ont été pour son Seigneur à qui il avait recommandé son âme.

Pépé était en quelque sorte un incompris. On le disait mauvais gestionnaire, mais c’était mal comprendre sa philosophie de la vie. A tort ou à raison, il se croyait obligé de partager tout ce qui lui venait en mains sans se soucier du lendemain. L’image que je garde de cet incompris est ce que dépeint Charles Baudelaire dans l’Albatros: ses ailes de géant l’ont empêché de marcher.

Il a fini par se rendre à l’évidence que de toutes les options intellectuellement viables aux problèmes de l’existence humaine, la foi en Jésus Christ est de loin la meilleure, et ceci à des années-lumière.

(Comme il n’a pas su s’encombrer des biens matériels, la terre lui sera légère. Va en paix, Pépé!)

Jean Phareau DUMONT

La perte d’un éducateur émérite

Chers Membres de la Direction

Chers Amis et Collègues,

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Nous avons vécu ces derniers jours le cauchemar de la perte d’un éducateur émérite, Monsieur Jean Reynod PETION, qui est parti pour la maison du Père. Ce qui nous exaspérait le plus c’est la cruauté de sa maladie qui ne lui avait laissé aucun répit, c’est la décrépitude de son corps dans une âme sainte, c’est sa crucifixion lente sur son lit de malade, son constat d’une vie d’échec face à la ténacité de rude travailleur.

Nous conservons de Monsieur Jean Reynod PETION un humour décapant qui ne le quittait jamais. Qui d’entre nous, en entrant dans la salle des profs n’avait pas le sourire aux lèvres en l’écoutant narrer une histoire insolite ? Comme il prenait bien son air convaincant pour analyser à la loupe la politicaillerie haïtienne et la cécité de nos dirigeants, relater les exploits de l’équipe de football haïtienne ou brésilienne…

Que de fois il nous relatait qu’il corrigeait ses copies à la lueur d’une bougie afin de remettre ses notes à temps, qu’il reprenait à maintes reprises une notion de mathématiques ou de physique non assimilée par quelques-uns de ses apprenants dissipés. Il a tant souffert sans se plaindre, souvent incapable d’acheter ses médicaments s’il a eu le malheur d’être malade avant le dépôt effectif du 20 de chaque mois.

Pourtant beaucoup d’entre nous ont fait semblant de ne pas voir la douleur de ce prof qui éprouva au plus haut point l’intérêt d’enseigner.

Il a été pour ses apprenants le prof dont ils admiraient tant le savoir, son sens de l’écoute et son indulgence. S’il savait complimenter souvent, il hésitait souvent à sévir.

Pépé, ton départ attendu et souhaité quand tu étais au paroxysme de la souffrance, nous a causé un vide indélébile. Tu as été notre élixir de détente par tes anecdotes connus de toi seul, notre source d’inspiration dans un monde où des hommes de même langage se considèrent comme famille et pourtant ne peuvent plus se comprendre sans interprète et où règne la croix sans le Christ.

Va en paix ! Que la terre te soit légère et les portes du Paradis toute grandes ouvertes pour t’accueillir dans ton vrai monde !

Me Louiné JOSEMA

Des légendes comme mon père survivent au temps!

PP3La mort de mon père ne m’a pas été rapportée, on ne m’a pas appelé pour me l’annoncer subitement, non, je l’ai vécue. Mon père a rendu l’âme alors que nous, mon frère, trois autres amis et moi, l’aidions pour qu’il puisse faire quelques pas, car même cela lui était impossible. C’est pour vous dire qu’il est parti dans nos bras. Cela m’a tout d’abord plongé dans une profonde tristesse.

La perte de mon père m’avait anéanti et affaibli. Mais par la suite, j’ai pris son décès comme un tremplin pour me pousser à travailler davantage. En effet, comme vous le savez tous, Jean Reynold PETION était un grand homme qui avait consacré sa vie à l’éducation : l’éducation des siens ainsi que celle de nombreux autres élèves tant à Saint-Louis de Gonzague que dans diverses autres écoles de la capitale.

Professeur de mathématiques et de physique pendant plus de trente ans, il a su apporter son savoir à des milliers d’élèves et notamment les 23 promotions qu’il a formées à Saint-Louis de Gonzague. Il ne s’est jamais lassé de prononcer ces mots : ‘Ti mesye, pran etid nou oserye, se sa k’ kle lavi a.’

Je dois également vous dire que mon père était un grand fan du football, car je veux qu’on garde cette image de passionné de foot qu’il fut. Il s’adonnait souvent à des débats autour du foot avec ses élèves ainsi que ses collègues et des amis du quartier, grand fan du Brésil et du Real Madrid qu’il était.

Un autre sujet qui le passionnait également était la politique.

Toute personne qui, pendant une période, a pu côtoyer mon cher papa, a forcément gardé l’une ou l’autre de ses phrases légendaires ; son fameux : ‘Non tonton, rete, tchuiiiip… !’ (pardonnez-moi l’expression). Il ne cachait jamais sa frustration quant à l’impertinence, la turbulence ou l’ignorance d’un élève face à des casse-têtes en physique ou en maths qui pourtant lui était un simple BEABA.

Jamais je ne pourrais résumer en quelques lignes la vie riche que mon père a vécue. Il y aurait beaucoup à dire. Mais je voudrais conclure en vous disant ceci : seuls les simples hommes meurent, mais des légendes comme mon père survivent au temps, car ils restent à jamais gravés dans nos mémoires.

Je vous remercie !

Jerry PETION, son fils, élève de Terminale Bleue

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