Home » SLG » Articles » À propos de téléphone ou tablette

À propos de téléphone ou tablette

Le risque des écrans chez les jeunes

Réseaux sociaux, exposition aux téléphones, aux tablettes… Quels sont les bons usages pour les enfants et les ados ? En France, une commission, composée de cliniciens, de sociologues, ou encore d’épidémiologistes s’est penchée sur la question…
Dans ce rapport, ils martèlent des préconisations déjà formulées par les autorités sanitaires. Notamment la consigne de proscrire l’usage des écrans avant l’âge de 3 ans, à cause des risques encourus (risque accru de surpoids et d’obé-sité, difficultés dans le développement du langage et du développement co-
gnitif
).

Directives pour l’âge et l’usage

Plus largement, les experts estiment qu’au primaire (avant 11 ans), les parents ne devraient pas offrir de téléphone à leur enfant. Et qu’à partir de 11 ans, un modèle « sans connexion Internet » suffit pour garder le contact lorsqu’ils sont à l’extérieur de la maison.

Intégration des outils numérique à l’éducation

A l’école, ils conseillent de « bannir les écrans des classes de maternelles », exceptés « pour les élèves à besoins éducatifs particuliers ». Puis « d’adapter », par la suite, « les contenus éducatifs numériques ». Plus con-crètement, au fil de la scolarité, du primaire jusqu’au baccalauréat, ils invitent à former progressivement les écoliers, collégiens, lycéens (sans oublier les pro-fesseurs) aux outils numériques. En mettant l’accent sur les bons comportements à adopter en ligne.

Formation à la citoyenneté numérique

Il est important de « former les élèves à être des citoyens numériques » et de les « responsabiliser sur ce qu’ils font sur les réseaux sociaux ». Comment ? « En leur expliquant en amont les risques, ce qu’est un algorithme, une bulle informationnelle » .
Au collège, leur rapport souligne la nécessité de « renforcer l’application de l’interdiction des téléphones ». Et de créer, dans les lycées, des espaces « sans portable », voire d’expérimenter des établissements « sans smartphone » afin d’évaluer les impacts sur la vie scolaire. Par exemple, en termes de harcèlement entre élèves. Un phénomène dans lequel les réseaux sociaux jouent un rôle clef. Concernant ces plateformes sociales, les auteurs militent pour « protéger, plutôt que contrôler, les enfants ».

Texte tiré de la revue « EDUQUER ENSEMBLE no 17« 

2
0

Leave a comment