Controverses et Enjeux
La guerre des gangs et leur prolifération, insalubrité, insécurité grimpante, corruption ,instabilité politique, autant de causes qui ont suscité les intérêts de l’ONU combinés avec ceux du Kenya les poussant à unir leurs forces afin d’envoyer en Haïti une mission dite Force Multinationale présidée par le Gouvernement du Kenya.
Voyez-vous jusqu’où le laxisme et l’indulgence de nos politiciens nous ont conduits? Voyez-vous aussi jusqu’où l’extrême résilience, la cherté de la vie , le sentiment conformiste malgré la promiscuité labyrinthique dans les Ghettos nous ont poussés à fuir de façon illégale ou légale le pays sous peine de perdre la vie?
Réflexions sur la Crise
Selon des sources proches du gouvernement du Kenya, on a relaté une division au sein même de leur population puisque certains considèrent cette mission comme suicidaire. Cependant le gouvernement Kenyan à savoir celui de l’exécutif reste tenace dans leur décision de déployer leurs militaires en Haïti. De notre côté les points de vue se diffèrent de plus en plus en passant de la populace jusqu’à la bourgeoisie car certains concitoyens restent sceptiques tandis que d’autres prônent des discours dithyrambique sur cette affaire d’intervention.
Interrogations globales
Nous pouvons constater de par les enjeux la sagacité et l’opiniâtreté des Kenyans en la personne des membres de l’exécutif vis-à-vis de cette mission. Mais quels sont les enjeux et les intérêts du Kenya vu qu’ils ne sont point exemptés eux-mêmes des problèmes sociopolitiques. Et que dire de L’ONU et des États-Unis qui n’ont pas su empêché l’arrivée de nombreuses cargaisons d’armes en Haïti. Autant d’éléments qui nous poussent à remettre en question notre approbation à cette mission mais elle n’est pas entièrement antinomique vu que nous avons d’une part une certaine amnésie de l’histoire en refusant d’accepter l’échec des précédentes.
Choix difficile pour Haïti
Autant d’éléments qui nous poussent à remettre en question notre approbation à cette mission mais elle n’est pas entièrement antinomique vu que nous avons d’une part une certaine amnésie de l’histoire en refusant d’accepter l’échec des précédentes.
Malgré les aléas, nous devrions par-dessus tout faire choix d’Haïti en prenant exemple sur le Rwanda De Paul Kagame et aussi en cultivant cette pensée de Youssoupha:
» Si nous ne pouvons faire de grandes choses, apprenons à faire de petites choses avec grandeur«
Kevin Cedrick VAL S4 Bleue