6 décembre 2022 no 03
SOMMAIRE
« L’École,
corps d’espérance »
« L’École, corps d’espérance »
Congrès mondial de l’OIEC
Du 1er au 3 décembre,
se tient à Marseille (France) le congrès
mondial de l’éducation catholique, organisé par
l’OIEC – l’Office international de l’enseignement catholique
– en présence de 450 personnes dont huit évêques des cinq
continents. Les participants vont
réfléchir à « l’école comme corps d’espérance
», dans le droit sillage du Pacte
éducatif global lancé il y a trois ans par le Pape
François.
Ce pacte
conçu comme « une nouvelle alliance éducative
» impliquant la construction «d’un
village de l’éducation», du mondial au local,
comporte sept points transversaux: ❶ Dignité de la personne, ❷ Écoute des enfants,
❸ Généralisation de l’instruction des
petites filles, ❹ Importance de la famille, ❺ Éducation à l’accueil, ❻ Autre appréhension des enjeux économiques et
politiques, ❼ Sauvegarde de la Création.
L’éducation
catholique dans les institutions internationales
En 1960, le
futur Pape Paul VI reconnait l’OIEC comme organisation catholique. Selon
le Rapport mondial sur l’éducation catholique 2021, l’OIEC
compte aujourd’hui 210 000 écoles et 68 millions d’élèves
– préscolaire, primaire, secondaire et supérieur confondus. Les
écoles catholiques sont particulièrement présentes dans
les pays à faible revenu. Dans ces pays, un étudiant du primaire
sur sept est dans une école catholique. « Notre mission est de participer à la communion universelle par l’éducation
», affirme Philippe Richard, secrétaire général de
l’organisation, représentée tant à l’Unesco,
qu’aux Nations-Unies. Cela contribue à porter la voix catholique
« par exemple sur le sujet de
l’éducation et du genre », note aussi Philippe Richard.
Ou encore à faire vivre le dialogue interreligieux et interculturel
entre élèves des quatre coins du monde.
Ainsi le
Pacte éducatif global, «
sans dispute théologique », se penche sur ce qui nous
rassemble. Le Pacte éducatif mondial se lit en effet comme un
prolongement et une synthèse de Laudato
si’ et Fratelli tutti.
« L’école
catholique donne à l’homme non seulement l’aptitude à
acquérir des connaissances, mais aussi à se connaître et
à se reconnaître comme un être capable d’aimer et
d’être aimé. » (Message du Pape François au
Congrès)
Vision et pragmatisme
(Frère
Thierry Beauplet)
(suite)
Cette vision, parce qu’elle était une
vision de foi, Jean-Marie a su la faire partager à des centaines de
disciples durant sa vie. Elle a embrasé leur cœur à leur
tour. Ils se sont mis au service des enfants et des jeunes par le moyen d’une
école qui « enseigne, éduque et évangélise
en un seul acte et en un seul moment ». Et c’est la même
vision, toujours à rappeler, le aujourd’hui réseau des qui anime
établissements mennaisiens, qui les invite
à inventer à leur tour de nouvelles réponses dans la
fidélité à une même finalité. Pour
Jean-Marie, l’éducation n’est pas une théorie. Il avait les
moyens intellectuels, culturels d’en bâtir une s’il l’avait voulu. Il ne
l’a pas fait. L’éducation est une praxis ; une pratique intelligente et
raisonnée certes, mais qui doit s’éprouver au feu de la
réalité, s’adapter aux besoins, se vivre dans la proximité
aux personnes telles qu’elles sont dans leur milieu propre.
Il appelle ses enseignants et ses
éducateurs à être plus des artisans que des docteurs, mais
d’excellents artisans, toujours en formation et capables de relire leurs
pratiques. Ses écoles sont envisagées plus comme des «
ateliers », lieux d’apprentissages par compagnonnage ou même comme
des « hôpitaux », lieux de guérison, que comme des
universités, lieux de transmission de savoirs. Chacune des dimensions
d’une personne, intellectuelles, physiques, affectives, spirituelles..
doit y être développée conjointement
aux autres afin que le jeune ou l’enfant puisse développer le meilleur
de lui-même, qui n’est pas celui de son voisin.
Aussi, Jean-Marie de la Mennais accorde-t-il
une importance capitale à la mise en place du cadre et des structures
qui lui permettront dans le respect de la finalité ultime de faire face
à la complexité des situations. Il importe de tout mettre en
œuvre pour réussir à atteindre ses objectifs. Mais le cadre
et les structures n’ont de réelle efficacité que s’ils sont au
service d’une finalité claire. Nos établissements
l’héritent de la tradition mennaisienne et
donc de la vision du Père de la Mennais. Ils ne sont pas la somme de
toutes les initiatives qui surgissent, aussi bonnes soient- elles, et doivent
se méfier d’un piège très présent: être dans
la réponse immédiate aux différentes sollicitations
externes et internes. Le risque encouru est celui de l’épuisement; un
épuisement qui n’a rien à voir avec la suractivité d’un
Jean-Marie de la Mennais, mais plus proche du fol entêtement d’un Sisyphe
ou du désespoir des Danaïdes. La cohésion d’une
équipe, la cohérence d’un projet ont alors peu de chance de
résister.
Associer Vision et pragmatisme à
la manière d’un Jean-Marie de la Mennais, c’est accepter de
considérer notre établissement comme un lieu de vie et donc
d’entrer dans une logique systémique qui refuse toute simplification.
L’enfant, le jeune ne peuvent se confronter seuls à cette
complexité. Le Père de la Mennais rappelle que la pièce
centrale de son dispositif éducatif concret est le Maître
lui-même : des éducateurs habités par une vision commune
mais aussi lucides, persévérants, prudents et créatifs.
Extrait du livre «
Abécédaire de pédagogie mennaisienne »
Les 10 erreurs que les profs
devraient éviter de commettre
Pendant la correction
des copies, les enseignants s’arrachent les cheveux à
comptabiliser les fautes d’orthographe de leurs élèves.
Mais parfois, les profs eux-mêmes se trompent (fautes d’orthographe
au tableau, explications embrouillées, confusions…). Les
élèves sont alors ravis de pointer la faute et ce n’est pas
si grave. Certains enseignants utilisent la même technique et se tournent
en dérision : « Ah c’était pour voir si vous
suiviez ! » ou « Je me
demandais si certains suivaient ». D’autres enseignants
remercient tout simplement l’élève qui les corrige. Ils
leur disent parfois qu’ils ont le cerveau qui va plus vite que le stylo.
Et d’autres profitent parfois de leurs erreurs pour leur dire que se
tromper n’est pas grave, et que le plus important est de savoir se
corriger à la relecture. En tous cas, le bénéfice est
certain car certains élèves se forcent à participer
davantage pour déceler une éventuelle faute grave
d’enseignant.
Pour les parents
d’élèves, les fautes d’orthographe des profs sont
impardonnables car l’enseignant est un modèle. Il appartient donc
aux professeurs de veiller à ce que toute correspondance ou document de
classe soit bien rédigé, relu et sans fautes orthographiques.
Le prof et
l’élève sont les deux piliers principaux de la vie
scolaire. Tout ce qui provient d’eux a un impact direct sur les
résultats scolaires obtenus. Donc, il est primordial de maintenir une
collaboration solide émaillée de respect. Bref, le respect est la
clé qui réussit à créer une certaine
prospérité dans la relation élève-enseignant,
puisqu’elle favorise la paix, le calme et le développement.
L’enseignant et l’élève ont le droit au respect.
D’une part, l’élève doit respecter son enseignant,
exécuter ses directives, données pour son bien, mais
également reconnaître les connaissances et les bonnes valeurs que
transmet le professeur. D’autre part, Il est essentiel de
démontrer à l’élève qu’on lui accorde
de la valeur en tant que personne, même si son comportement est
inapproprié, tout simplement parce que le respect attire le respect.
Il est très
clair que la violence physique comme moyen dissuasif et coercitif pour asseoir
l’autorité des enseignants est totalement interdite. Mais elle
cède le terrain à une autre forme de violence : la violence
morale. Autrement dit, certaines paroles sont
interprétées par l’élève comme des agressions
verbales qui peuvent affecter sa participation, sa performance et sa confiance.
Par exemple, certains
enseignants arrivent en retard, après la récréation, parce
qu’ils prolongent la discussion en salle des professeurs sans s’en
excuser auprès de leurs élèves. Toutefois, si un
élève arrive en retard, il doit fournir un billet
d’entrée. Il faut que les mêmes règles vaillent pour
tous. Il n’y a pas de place pour deux poids, deux mesures. Un autre
exemple de ce manque de respect : les appréciations ou remarques personnelles, parfois désobligeantes, sur les notes
scolaires…
LA VIE A SAINT-LOUIS
Anniversaires : Bon
anniversaire à tous ceux qui sont nés en décembre
5 |
F. LAROSE Serge |
8 |
F. ALPHONSE Simon |
14 |
FRANÇOIS C. Gardy |
18 |
DUCHATELIER Gladys |
26 |
ALEXANDRE Pierre Guy |
31 |
FRANÇOIS Étrenne |
31 |
KATIA Fièvre |
Travaux de
qualité
Pour que
le travail de tout élève soit toujours correct, tout professeur
sait qu’il appartient à une équipe : lui-même
est vigilant, chacun est vigilant. Avec les bonnes dispositions de tout un
chacun, nous pouvons nous attendre à trouver chez tous nos
élèves des travaux de qualité. Soyons donc dès le
début très exigeants au niveau de la présentation, de la
ponctuation si nous voulons des travaux agréables à lire et
à corriger. Offrons des modèles : faits par le professeur
lui-même, surtout faits par l’élève (affichage en
salle de classe, sur les panneaux extérieurs).
Réunion
des parents
Cette
semaine, nous avons réunion des parents par niveau à 15h00
à la Chapelle (N.B. S3/mardi, S4/mercredi, S1/jeudi, S2/vendredi). La
présence des titulaires de classe est vivement recommandée.
40 ans de notre chapelle
Notre-Dame de la Présentation
Cette
semaine marque le lancement de l’année jubilaire des 40 ans de
notre Chapelle. Ce jeudi 8 décembre 2022 (Solennité de
l’Immaculée Conception), nous aurons la messe des
élèves avec la participation d’une classe par niveau et le
11 décembre ce sera la célébration dominicale pour tous
les fidèles de la Chapelle et une délégation de 5
élèves par classe.
Thème
d’année :
La Direction y
revient prochainement avec une activité visant à rendre plus
visible ce thème.
Quêtes de
la campagne de l’Avent
Cette semaine, nous lançons les
quêtes de la campagne de l’Avent pour l’organisation de la
Noël avec les enfants de Cité Soleil que nous aurons le samedi 17
décembre. Ces quêtes se feront le lundi et le vendredi.
Accompagnement
Mme Linda
MÉTAYER, psychologue, et son équipe reviennent ce lundi 5
décembre pour les derniers workshops en faveur de nos
élèves.
Pensée
pour chaque jour
(À
écrire au tableau et sur les cahiers)
Lu 5: « Convertissez– vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »
Ma 6 : « Convertissez-vous, car le
royaume des Cieux est tout proche. »
Me 7 « Venez à moi, vous
tous qui peinez. » Mt 11
Je 8 : Immaculée Conception
« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec
toi » (Lc 1)
Ve 9: « Qui marche à ta suite,
Seigneur, aura la lumière de la vie. » Jn
8
Sa 10 : « Préparez le chemin
du Seigneur. » Lc 3
Di 11: « Tenez ferme car la venue
du Seigneur est proche » Jq 5