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MARCUS FIORY LOUIS
MARCUS FIORY LOUIS
Marcus Fiory Louis: Un modèle de foie et de motivation
Il est parti bien trop tôt. Le voilà déjà visitant l’autre monde.
Biographie
Né le 6 mai 2003 à Port-au-Prince, Haïti, Marcus Fiory Louis a marqué son entourage par son caractère exemplaire et son courage face aux épreuves de la vie. Fils de Marc Florent Louis et Martine Louis, il était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants, composée de ses sœurs Flore Jane et Pamella, ainsi que de son frère Marc Florens. Son départ prématuré, survenu le 12 novembre 2024, laisse un vide immense dans le cœur de sa famille, de ses amis et de la communauté de l’Institution Saint-Louis de Gonzague.
Ses études classiques
Marcus a commencé son parcours académique à l’Académie Chrétienne d’Haïti, où il a effectué son primaire. Il a ensuite rejoint l’Institution Saint-Louis de Gonzague pour le troisième cycle et le secondaire. En juillet 2022, il a fièrement bouclé son cursus scolaire avec la promotion SPIRALIS. Reconnu pour sa gentillesse, son respect envers autrui et sa détermination, Marcus nourrissait une ambition : devenir médecin. Malgré un diagnostic de cancer des reins qui l’a affaibli physiquement, il n’a jamais abandonné ce rêve. Même alité et incapable de marcher, il continuait de chercher des universités pour débuter des études en médecine, soutenu par sa foi inébranlable et son optimisme contagieux.
Une passion pour le sport et la vie saine
Marcus était également un athlète passionné, et nombreux de ses camarades peuvent en témoigner. Amoureux du football et du fitness, il voyait dans le sport un moyen de cultiver la discipline et de surmonter les obstacles. Ce dévouement pour le bien-être physique a touché de nombreuses vies, comme en témoigne l’un de ses camarades: Pou mwen, misye te yon gwo sipò, yon gran frè nan yon sans. Se li ki te motive m komanse fe spò. Li te strik nan prosesis la, men li te konn fe blag pou leve moral mwen. Gras ak li, mwen te aprann enpotans disiplin nan lavi. Li pa t selman yon zanmi, li te yon ekzanp pou swiv. Son rôle de mentor allait bien au-delà des conseils sportifs : Marcus inculquait à ses amis des valeurs comme la patience, la résilience et l’importance de mener une vie équilibrée. Un autre camarade a même affirmé que le voir seulement suffisait à te motiver.
Un courage à lui seul
Face à une maladie qui aurait pu éteindre son sourire, Marcus a choisi de rester fort et de porter un message d’espoir. Ses proches se souviennent de lui comme d’un jeune homme toujours de bonne humeur, malgré la douleur. Il croyait fermement en un avenir meilleur, inspirant par sa foi et sa détermination. Sa grande sœur le décrit même comme un modèle de foi pour tous ceux qui l’ont côtoyé.
Marcus Fiory Louis n’a peut-être eu que 21 ans sur cette terre, mais son impact restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont fréquenté. Les qualificatifs utilisés pour essayer de le décrire viennent tous des lèvres de ceux qu’il a côtoyés. Il nous rappelle que, même dans l’adversité, il est possible de vivre avec dignité, foi et un profond amour pour la vie.
Repose en paix, Marcus. Tu resteras pour toujours une source d’inspiration et n’oublie pas que tu vis toujours en tous ceux qui ont eu la chance de croiser ton chemin.
SAINT LOUIS Marcus – S4 Rouge
Annonce du DéCès DE Madame Nanoune ORÉLUS
L’ISLG annonce avec peine le décès de Mme Nanoune Orélus, professeure à l’institution, survenu le 23 novembre 2024 à Delmas après une longue maladie qu’elle a courageusement supportée.
L’ISLG présente ses sincères condoléances à sa famille biologique, ses collègues dans l’enseignement notamment ceux et celles de l’école primaire, ses proches, ses anciens élèves, toutes les personnes touchées par son départ.
Les funérailles de notre regrettée Mme Nanoune Orélus seront chantées dans la chapelle Notre Dame de la présentation de ISLG le samedi 14 décembre à 8h00.
L’exposition se fera à 7h30.
Une veillée sera organisée dans la chapelle de ISLG le vendredi 13 décembre 2024 de 3h à 5h PM.
Que Dieu lui accorde la récompense des vainqueurs.
Topic: Funerailles de Mme Nanoune Orelus
Time: Dec 14, 2024 07:30 AM Eastern Time (US and Canada)
Join Zoom Meeting
https://us02web.zoom.us/j/87018209555?pwd=Sx7tR0JVCVvnoKwnCdxadxRzaEQb8T.1
Meeting ID: 870 1820 9555
Passcode: 035606
Décès
Nous avons appris hier matin le décès de la maman de Mme Michelle Cazeau Saturné. Nous présentons nos sincères condoléances à notre chère collaboratrice, à Professeur Salomon Saturné et aux deux familles que nous assurons de nos humbles prières en ce temps d’épreuves.
Que l’âme de maman repose en paix !
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Mme Rose nous a quitté
Maitre Victor CHARLES vient de nous quitter, au jour de la fête des Professeurs!
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Hommage posthume à Maitre Jean Reynold PETION
FRERE HUBERT LE DEIT (1932 – 2018)
A la mémoire de Frère Hubert Le Deit
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Annonce de décès
À l’attention de la communauté éducative SLG
Chers collaborateurs, chers parents et élèves, bonjour !
Notre Institution est en deuil une fois de plus avec le départ pour l’éternité d’un de nos élèves de la 7ème année fondamentale, Samyre Valéry VAL, décédé vendredi dernier (19 janvier 2024), à l’âge de 12 ans. Nous prions pour le repos de son âme (N.B. La messe du jeudi 25 janvier sera célébrée à ses intentions) et nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille VAL, en particulier son grand frère Woudlhy, élève de 9AF. La date des funérailles ne nous a pas été communiquée. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en serons informés.
Nos plus vives sympathies également à Professeur Rémy Zamor qui a perdu sa tante Elda Champagne la semaine dernière et dont les funérailles ont été chantées le samedi 20 janvier 2024.
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À l’attention de la communauté éducative SLG
Chers collaborateurs, chers parents et élèves, bonjour !
Notre Institution est en deuil depuis hier avec le départ pour l’éternité de Nick Dany TITUS, élève de 7AF, suite à une longue période de maladie courageusement supportée. Il avait à peine 12 ans. Nous prions pour le repos de son âme et aux intentions de la famille TITUS très éprouvée.
Que son âme repose en paix !
La Direction
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Départ pour l’éternité de deux anciens
La Direction de l’Institution Saint-Louis de Gonzague a appris avec grande douleur le départ pour l’éternité de deux anciens: Charles Garyson Saintil (Virtus 2018) et Ernst Viel (Phil-Objectifs 1997). Ce dernier fut tour à tour, élève, professeur, économe de l’Institution et d’aucuns se rappellent son dévouement exemplaire.
La Direction présente ses plus sincères condoléances à chacune de leur famille. Elle vous tiendra au courant de la date de la célébration de leurs obsèques.
Annonce de décès
Message à la communauté éducative saint-louisienne
Chères collaboratrices,
Chers collaborateurs,
La Direction de l’Institution Saint Louis de Gonzague a appris avec grande douleur le départ pour l’éternité du mari de Mme Georges Bernadine, enseignante de Géologie en S3 et S4.
La Direction présente ses plus sincères condoléances à notre chère collaboratrice Mme Bernadine ainsi qu’à toute la famille éplorée. Elle vous tiendra au courant de la date de la célébration des obsèques.
Que son âme repose en paix !
APS rend Hommage à Mme Clavéus
Il est de ces orages qu’on absorbe à contrecœur car les réalités qu’ils imposent rendent tout projet de bien-être éphémère. voire illusoire. Certaines fois, on n’a simplement pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur où des espoirs ardents ont tendance à devenir cendre l’espace d’un cillement. On utilise alors des mots qui saignent et qui rappellent avec fracas que le malheur n’est jamais loin. Il est là à attendre sous chaque fissure de notre vécu, tel un spectre grimaçant. Parmi ces nouvelles qui posent des briques de douleur à l’intérieur, figure évidemment celle de la mort d’un être cher. Tel fut le cas de toute la communauté ce matin de 8 février a l’annonce de la brusque disparition de l’une de nos professeurs, d’une amie, d’une mère.
Celle qui sans sa présence nous ne sommes que natures et errances dans la main gauche du temps.
Un jour sombre pour la grande famille Saint Louisienne où L’APS doit présenter ses sympathies à la famille, aux amis, aux collègues, aux élèves et anciens éleves de Madame Clavéus. Avec peine, nous devons accepter qu’elle nous a malheureusement devancés en rejoignant l’autre bord.
Distributrice d’énergie avec un sourire contagieux, professeure chevronnée, Madame Clavéus était de ceux qu’on ne pouvait qu’admirer. Elle laisse un héritage de deux décennies de formations, en contribuant à forger une pléthore de jeunes et léguant un modèle de vie qui devrait inspirer chacun de nous. Cette subite disparition a jeté un voile de tristesse sur le cœur de tout un chacun qui l’a côtoyée durant ses longues années à l’Institution.
Comment comprendre et accepter que Mme Clavéus nous a quittés alors que nous avons d’elle des images et des souvenirs si présents, si ardents ? Ces nombreux souvenirs qu’elle a créés avec la communauté demeureront vivants et nous rappelleront sans doute qu’elle avait vécu sa vie en marquant son passage sur terre et particulièrement à l’Institution. Il n’y a qu’a espérer que le temps finira par atténuer ce chagrin jeté dans nos âmes trop affligés à l’instant, même si on ne se débarrasse pas d’une telle amertume comme on oublie ses vieilles chaussettes. Nous continuerons à penser à elle dans notre quotidien. dans nos cours, dans nos actes et en poursuivant son oeuvre inestimable. Ce sera là un bel hommage à sa personne et sa rage de vivre !
Nous devons aussi nous rappeler que la douleur est la condition du temps mais la joie celle de l’éternité
Que son âme repose en paix !
APS
Des HOMMAGES À Mme Bettina Clavéus!
En une seconde ! En un éclair !
Qui l’aurait cru et même l’imaginé ?
Comme une paille emportée par le vent, sans destination et ne sachant son point de chute, nous voyageons et nous circulons.
Qui es-tu ? Qui suis-je ? Qui sommes-nous ?
De nos heures, de nos minutes et de nos secondes de vie nous ne sommes pas maîtres.
Pourquoi Mme Bettyna ? Oui pourquoi elle ? De quoi est-elle accusée ? Quelle faute a-t-elle commise ?
Pourquoi sur elle est jeté ce sort fatal ? Pourquoi elle, cette mère tendre, cette épouse tranquille, cette amie en tout temps, cette professeure compétente, ce collègue de travail dont le sourire constant et éclatant est pour chacun un sérum augmentant en soi l’énergie en situation décroissante ?
Comme une trainée de poudre, la nouvelle s’est vite répandue ; cette nouvelle annonçant le passage de Mme Bettyna de la vie au trépas. Le « vide rectangulaire » de la porte d’entrée à la salle des professeurs était un choc pour chaque professeur ce matin du 08 février 2022 où le moteur de sang alternait la circulation de ce dernier provoquant l’affaiblissement des membres, tristesse et larmes aux yeux.
Sur la cour de l’école, 7h20 AM, alors que les élèves s’apprêtent à écouter le traditionnel petit discours du Directeur Général, le Frère Milo Fréderique, suivi de la prière, ils furent saisis par cette triste nouvelle que leur annonce le DG : « Notre chère Bettyna n’est plus ».
La mort l’a arrachée de nos mains. La mort nous a privés de cette vaillante et courageuse femme, de son sourire et surtout de ses interventions combien intéressantes, profondes et éducatives.
« La mort a des rigueurs à nulle autre pareille ; Cruelle qu’elle est, elle se bouche les oreilles et nous laisse crier. » (Malherbe à Du Perrier).
Professeure dynamique et éloquente , ponctuelle, toujours souriante, maitre de sa salle de classe, tolérée et aimée de ses élèves, elle lie toujours la tolérance à la rigueur pour l’atteinte des objectifs fixés pour un vrai savoir, un vrai savoir-faire, un vrai savoir-être, un vrai savoir-agir.
Chrétienne convaincue, sa confiance en Dieu, son honnêteté et sa moralité débordent tout instrument de mesure.
Elle et moi, on se parle souvent. Je me rappelle lui avoir rendu visite la semaine dernière au 3e Cycle où je me suis vite précipité lui demandant de me lâcher son sourire comme sérum puisque j’ai été en perte d’énergie après 4 heures de cours. Elle m’a largement souri et dit « … C’est fait grand frère ». « Merci petite sœur ». On s’appellait Grand Frère, Petite sœur.
Vendredi dernier, Mme Valilia et elle s’entretenaient pour leurs affaires. Dans la matinée du 07 Février, elle parlait à Mr Dathus, prof de Sciences sociales comme elle. Ce même jour, 8h du soir, elle était normale, ne souffrant de rien. Il a fallu quelques minutes après pour passer de la vie au trépas.
En salle de classe, comme à la cafétéria, chaque midi, elle est irremplaçable. Sur son corsage, du côté gauche de sa poitrine, s’affiche toujours « JESUS ». Et les élèves la surnomment « JESUS ». Quelle fierté, quel honneur de porter sur soi les marques de Jésus !
Pendant que nous nous souvenons de ses sincères relations amicales, fraternelles et collégiales avec nous, du vide qu’elle a laissé et qui ne sera jamais comblé, je vous invite à penser à l’état actuel de son mari, de ses parents, de ses proches et surtout de ses cinq enfants en bas âge déjà orphelins de cette mère tendre, courageuse et soucieuse.
Chaque jour, après classe, elle accompagne jusqu’à la maison ses enfants. De leur nourriture et de leurs besoins sanitaires elle s’occupe sans cesse. Quant aux leçons à réciter et aux devoirs à rédiger, elle est toujours ferme et intransigeante.
Qui s’en chargera ? Qui les aidera demain puisque manmie Bettyna n’est plus ?
La mort de notre collègue Bettyna doit nous interpeller sur l’importance et la fragilité de la vie. Elle nous invite à haïr le complot, le mensonge, l’égoïsme, l’envie, la cupidité, la méchanceté, l’hypocrisie, le « ote-toi que je m’y mette » ; elle nous invite à faire preuve d’humilité, du dépassement de soi, de l’altruisme, du vivre ensemble, du sens du pardon et du partage, de l’entraide ; à nous aimer les uns les autres, à ajouter un petit peu de sa force à la grande faiblesse de l’autre.
Aujourd’hui, c’est Mme Bettyna. Demain ce sera moi, ce sera toi, ce sera lui.
Profitons de notre vivant dans la Sainteté ! Pardonnons-nous sincèrement et réciproquement ! Aimons-nous les uns, les autres !
Que le Roi des rois, le Maître absolu de la sécurité, le pourvoyeur par excellence à tous nos besoins, nous accorde sa grâce et sa paix, nous protège et nous conduise à la porte de l’Eternité bienheureuse !
Paix à son âme !
8 février 2022
Josué CHARLES
Prof. de Physique en S3 et S4 à SLG
C’est certainement Bettyna. Mais il s’agit de Bettyna Claveus. C’est une ancienne de CIM. Mais MEJiste très engagée à CIM, puis à SLG. C’est une bonne Amie à moi depuis son arrivée à SLG. Nous avons depuis travaillé ensemble dans le MEJ et au niveau de la Catéchèse à l’école.
M pap sispann kriye ou Betty. Tu aurais pu me dire vendredi que c’était notre dernière rencontre. Je veux saluer ton courage, ton sens de responsabilité et du service, ton engagement….
Tu étais ma Sœur et ma bonne Amie. Comment serai-je à SLG sans ta présence et sans Dodo et Moïse qui chaque matin venait égayer la salle des professeurs ? Tu me manques déjà Betty……. Tu es descendue du train beaucoup trop tôt. Mais comme Marie je dis : « Fiat »! Je t’aime trop Betty.
Mes Condoléances à Réginald, à ta Maman, à Tamar, à Marie Régina, à Xavier, à Dominique, à Moïse, à tes sœurs,à toute la Famille et à tes amis…..
Pars en Paix retrouver ton Dieu. Il t’ajoute déjà le couvert !
Prof. Eddy Jn Pierre Voir moins
Il est de ces orages qu’on absorbe à contrecœur car les réalités qu’ils imposent rendent tout projet de bien-être éphémère. voire illusoire. Certaines fois, on n’a simplement pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur où des espoirs ardents ont tendance à devenir cendre l’espace d’un cillement. On utilise alors des mots qui saignent et qui rappellent avec fracas que le malheur n’est jamais loin. Il est là à attendre sous chaque fissure de notre vécu, tel un spectre grimaçant. Parmi ces nouvelles qui posent des briques de douleur à l’intérieur, figure évidemment celle de la mort d’un être cher. Tel fut le cas de toute la communauté ce matin de 8 février a l’annonce de la brusque disparition de l’une de nos professeurs, d’une amie, d’une mère.
Celle qui sans sa présence nous ne sommes que natures et errances dans la main gauche du temps.
Un jour sombre pour la grande famille Saint Louisienne où L’APS doit présenter ses sympathies à la famille, aux amis, aux collègues, aux élèves et anciens éleves de Madame Clavéus. Avec peine, nous devons accepter qu’elle nous a malheureusement devancés en rejoignant l’autre bord.
Distributrice d’énergie avec un sourire contagieux, professeure chevronnée, Madame Clavéus était de ceux qu’on ne pouvait qu’admirer. Elle laisse un héritage de deux décennies de formations, en contribuant à forger une pléthore de jeunes et léguant un modèle de vie qui devrait inspirer chacun de nous. Cette subite disparition a jeté un voile de tristesse sur le cœur de tout un chacun qui l’a côtoyée durant ses longues années à l’Institution.
Comment comprendre et accepter que Mme Clavéus nous a quittés alors que nous avons d’elle des images et des souvenirs si présents, si ardents ? Ces nombreux souvenirs qu’elle a créés avec la communauté demeureront vivants et nous rappelleront sans doute qu’elle avait vécu sa vie en marquant son passage sur terre et particulièrement à l’Institution. Il n’y a qu’a espérer que le temps finira par atténuer ce chagrin jeté dans nos âmes trop affligés à l’instant, même si on ne se débarrasse pas d’une telle amertume comme on oublie ses vieilles chaussettes. Nous continuerons à penser à elle dans notre quotidien. dans nos cours, dans nos actes et en poursuivant son oeuvre inestimable. Ce sera là un bel hommage à sa personne et sa rage de vivre !
Nous devons aussi nous rappeler que la douleur est la condition du temps mais la joie celle de l’éternité
Que son âme repose en paix !
APS
Mme Rose nous a quitté
La Direction de l’Institution a appris avec grande douleur le départ pour l’au-delà de Mme Rose-Marie Alcindor. La mort l’a ravie à nos yeux, terrassée par une tumeur qui l’avait obligée à voyager pour des soins.
La séparation est dure, très dure mais en même temps un très grand réconfort nous habite: nous la savons bien vivante auprès de Celui en qui elle avait mis sa foi et qui connait le cœur avec lequel elle se dévouait auprès des enfants et des jeunes qu’il lui avait confiés pendant 40 ans tantôt à l’Institution Saint-Louis de Gonzague tantôt à l’École Primaire Saint-Joseph de Pétion-Ville.
Modèle de bonté et de patience, Mme Rose était une vraie maman, une éducatrice pour les milliers d’enfants qui l’ont eu pour institutrice en salle de classe ou comme Directrice Pédagogique.
Mme Rose était une charmante personne d’une exquise délicatesse avec les employés, ses collègues, les parents et les Frères Directeurs sous la supervision desquels elle travaillait.
Mme Rose, va en paix. Récolte en vie éternelle auprès de Jésus et de sa Très Sainte Mère tout le bien que tu as fait à ceux qui t’ont côtoyée particulièrement à l’Institution Saint-Louis de Gonzague et à l’École Saint-Joseph de Pétion-Ville.
Repose en paix dans le Seigneur, le Dieu des vivants.
Nous t’aimons.
Frère Milo
P.s: Nous attendons une communication de la famille pour l’organisation d’une cérémonie à la Chapelle de l’Institution avec les enfants et les jeunes à la mémoire de Mme Rose.
Maitre Victor CHARLES vient de nous quitter, au jour de la fête des Professeurs!
Professeur consciencieux et compétent, taquin et blagueur à ses heures, exigeant et strict quand il le fallait, sa disparition est une grosse perte pour l’Institution. Nous étions trois Membres de l’Institution SLG autour de son frère, le docteur G. CHARLES, et quelques neveux et nièces à Pax Villa au moment de l’incinération du corps, ce lundi 18 mai, vers 3h30 PM! En attendant de pouvoir organiser une cérémonie d’adieu, nous continuons à prier pour le repos de son âme. (Fr. Valmyr)
Les témoignages se multiplient sur le groupe whatsapp des Professeurs du Secondaire, au niveau des différentes promotions qu’il a marquées de son empreinte toute spéciale:
Professeur, peintre, sculpteur, Victor à été l’ un des grands supporters et conseillers des dessinateurs, peintres de St Louis lors des différentes compétitions « Annual Competition Interscholastic Live Art « . Qu’il repose en paix! (Mme Katia Fièvre)
M. Charles est parti en ce jour où nous célébrons les enseignants. Il a dignement accompli son oeuvre. Homme miticuleux, professeur émérite, il aura marqué son passage sur ce petit coin de terre. Que son âme repose en paix. (Me Maxime Auguste)
M. Victor Charles ! Un bon Collègue, un ami, un Professeur plus que soucieux de ce qu’il voulait toujours inculquer à ses élèves. Je salue ton départ et je présente par l’organe de l’Institution mes sympathies à la Famille Charles, en particulier à mon Professeur à l’Inaghei, M. Jean- Claude Charles. Pars te reposer mon Cher Frère avec les honneurs qui te sont dus. Puisse le Seigneur t’accueillir chez Lui ! Merci pour le combat que tu as mené comme Enseignant et pour ce noble service que tu as rendu à la société haïtienne et à l’humanité. (Me Eddy Jean-PIERRE)
Le vif de mon existence est tragiquement secoué par la perte d’un frère, d’un ami de toujours qui m’a vu grandir dans notre ville natale, Saint-Marc, et qui a contribué au façonnement et à l’épuration de mon état brut. Amigo, le trépas redoutable ne t’a pas fauché, tu vois enfin la Lumière du Vrai Soleil ! (Me Salomon)
Qué lastima! Que pena! Adios a mi hermano, a mi amigo. Que Dios te reciba en su luz ! (Me Calas JR)
Je ne trouve pas assez de mots pouvant exprimer ma tristesse et mon regret en apprenant la nouvelle de la mort de M.Victor CHARLES qui était un frère et un ami . Que ton âme repose en paix ! (Me J. Charles)
Sa mort est un coup dur pour beaucoup d’entre nous. Il n’était pas qu’un simple prof pour nous, il était aussi un second père. Il prenait quelques minutes à chacun de ses cours pour nous conseiller et faire des débats à propos de la vie. (Valensky Dhaheem IMORIN, NS4-Bleue)
In memoriam
Nous sommes unis de coeur et partageons la peine de frère Lamy Dessalines dont son père est décédée cette semaine à l’âge de 87 ans.
Les funérailles ont eu lieu à la Cathédrale des Gonaïves ce Samedi 20 Juillet 2019
Toute la confrérie ainsi que des distingués professeurs des écoles FIC accompagnés de parents et amis ont fait le déplacement.
SINCÈRES CONDOLÉANCES À:
Son épouse: Mariana Dessalines
Ses frères et soeurs: Urbain, Madsen, Jocelyn, Emilie et Marie Elide
Ses enfants: Duclos, Lamy, Edvard, Maudrine, Friskot, Hebreu, Martine et Menard
Ses beaux-fils et belles-filles: Marceau, Ilfrid, Doroty, Gina, Myrlande, Aline et Verlyne
Ses petits-enfants: Stanley, Dohreen Dave, Cedrick, Nikolas, Leyna, Lesage, Isabelle, Akim, Joakim, Laurie, Noah, Isaiah et Jeremiah.
CHALEUREUX REMERCIEMENTS:
Au Clergé de la Paroisse Cathédrale, aux prėtres amis, aux Frères de l’Instruction Chrétienne, aux délégations venant de l’étranger, de Port-au-Prince (SLG, JMG), de Saint-Marc, de Coridon, des Gonaïves, à tous les amis et proches des familles Dessalines, Cabane, Alberis, Michel, Pierre, Raymond et Thelus.
Merci pour des sentiments très forts exprimés à mon endroit. Mon papa ne se portait pas bien depuis environ un mois. Le temps d’hospitalisation n’a duré que cinq jours. Il est parti dans la paix, accompagné de la prière de tous les Frères et de tous ses amis.
Un Père, un Mari, un Homme de Foi et un Modèle à Suivre!
Va en paix, Pa Tcho !
Fr. Lamy
In memoriam
Paul-Robert Anthony a fait toutes ses études primaires et secondaires à Saint-Louis de Gonzague. Après l’obtention de son brevet de Pilote d’avion de la USAir Force, il fait une carrière d’Officier-Pilote au Corps d’Aviation des FAd’H.
Des liens particuliers ont été tissés entre Paul-Robert et son Alma Mater:
Sa mère, Mme Jeanne Malebranche ANTHONY fut l’une des toutes premières laïques à faire partie du corps professoral de Saint-Louis de Gonzague (Rue du Centre). Elle a enseigné au cours primaire jusqu’à sa mort en juin 1966. Ses funérailles ont été chantées à la chapelle de la rue du Centre.
L’épouse du défunt, Mme Mona Bass ANTHONY, a collaboré pendant 37 années à Saint-Louis, comme Professeur et comme Membre du Conseil de Direction (DVS) au Secondaire plus d’une quinzaine d’années.
Nos sympathies vont tout particulièrement à l’endroit de l’épouse du défunt, Mme Mona Bass ANTHONY et ses enfants.
In Memoriam
Ces derniers jours, plusieurs de nos proches nous ont devancés.
Le Frère Hervé ZAMOR, exprime toute sa reconnaissance envers la communauté éducative de Saint-Louis. Il a bien remarqué la présence de la délégation d’élèves, de plusieurs professeurs de l’Institution dont des Mennaisiens. Il nous demande de continuer à le soutenir de notre prière pour la réussite de sa mission et pour le repos de l’âme de son frère Fargot.
Me Maxime AUGUSTE vient de perdre sa soeur Eulalie Yvenie JEAN-FRANÇOIS. Elle était née le 2 décembre 1952 à Saint-Raphaël. Elle est décédée à Port-au-Prince, le 30 mars 2019. La date de ses funérailles sera connue durant la semaine.
Mme Coeurlyne vient de perdre son grand frère de manière tragique. Il a reçu une balle non loin de Poste Marchand. La date des funérailles vous sera communiquée dès que possible.
Mme Maude ROMULUS a perdu son beau-frère Anthony ROMULUS, le 25 mars. Ses funérailles seront chantées au Parc du Souvenir, le samedi, 6 avril: exposition à 10h30, funérailles à 11h30.
Que le Seigneur leur accorde à tous le repos éternel!
Hommage posthume à Maitre Jean Reynold PETION
Quelqu’inacceptable qu’elle soit, la chose n’en est pas moins certaine. Telle une rumeur, la nouvelle a fait le tour des cercles d’amis tant d’ici que d’ailleurs. J’en connais qui sont restés muets pendant plusieurs jours. D’autres se sont fermé les yeux en signe de refus. Mais à quoi bon s’enfuit dans le rêve quand le cauchemar et la réalité se passent tour à tour la musique de l’effroyable. Quand le réel et l’imaginaire sont l’enclume et le marteau, demeurer dans le faux fuyant est une logique que l’on doit s’interdire. Faudrait-il qu’on se rende à la triste évidence. Décidément, Renaud est mort. Pépé est parti. Dyab n’est plus.
Mais, me dira-t-on, les hommes ne meurent-ils tous pas ? Et je vous dirai que ce n’est seulement la mort d’un homme que je pleurs, mais la disparition d’un bel échantillon d’humanité, un des plus beaux échantillons que ce coin de terre ait jamais produit. Renaud n’a combattu aucune guerre conventionnelle. Et pourtant, c’était un preux, un valeureux. Le temps nous manque de dresser le portrait de ce genre de héros qu’était Renaud. Ces gens, qu’ils soient hommes ou femmes, je les appelle ‘les héros du quotidien’. Ceux qui donnent à la vie son vrai sens et sa valeur. Le célèbre chansonnier populaire dirait : ‘Se yo ki fè lavi mache’.
On ne pouvait connaitre Renaud sans l’aimer. Mathématicien de son état, il ne posait pas l’équation de la vie en termes de valeurs absolues. Il leur préférait les joies simples de la vie. Propagateur de paix, Renaud a accompli un tour de force que ne peuvent même ceux qui prennent les villes et remportent de grandes victoires militaires. Il ne se mettait jamais en colère. Il souriait toujours. Fin causeur, il était l’âme du giron de tous les cercles d’amis. C’est à travers Renaud que je connais une bonne partie des histoires de la Grande Anse sans y avoir jamais mis les pieds. Apôtre du vivre ensemble, il s’inquiétait toujours des déboires de son pays dont la politique était pour lui un sujet de conversation passionnant. Il se faisait tort de trouver un dénominateur avec tous ceux qui se trouvaient sur son chemin.
Bon père, il chérissait Calolo et Joujou comme la prunelle de ses yeux.
Prince de l’amitié, il compartimentait ses amis. Ceux des frères Saint-Louis occupaient une place spéciale. Je veux parler des Allemagne, des Jantou, des Daddy, des Kalil : ceux-là, avec d’autres, étaient sacrés. Il me parlait de ses conversations avec des collègues tels que Maitre Jean-Claude, Maitre Joubert, Maitre Agénor CADET, l’actuel Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Ce prince de l’amitié prodiguait des largesses affectives à ses amis qui le lui rendaient bien.
A considérer le nombre de ses amis qui occupe des positions importantes, cet homme aurait pu se hisser très haut dans l’échelle sociale ou même se faire une place sur l’échiquier politique. Mais il était d’un autre genre. Il aimait ses amis pour ce qu’ils sont et non pour les avantages qu’il pouvait en tirer. Au fait, en termes d’avantages matériels, il n’en a tiré aucun. C’est avec le cœur lourd, mais aussi comme on décerne une récompense, que nous lui décernons, à titre posthume, le titre d’universitaire sans fortune.
Renaud est parti pour le chemin de toute la terre. Il restera toujours dans nos cœurs ce qu’André MALRAUX appelait ‘notre musée imaginaire’. Il est parti pour un monde meilleur, car nous rendons de lui ce témoignage que ses dernières pensées ont été pour son Seigneur à qui il avait recommandé son âme.
Pépé était en quelque sorte un incompris. On le disait mauvais gestionnaire, mais c’était mal comprendre sa philosophie de la vie. A tort ou à raison, il se croyait obligé de partager tout ce qui lui venait en mains sans se soucier du lendemain. L’image que je garde de cet incompris est ce que dépeint Charles Baudelaire dans l’Albatros: ses ailes de géant l’ont empêché de marcher.
Il a fini par se rendre à l’évidence que de toutes les options intellectuellement viables aux problèmes de l’existence humaine, la foi en Jésus Christ est de loin la meilleure, et ceci à des années-lumière.
(Comme il n’a pas su s’encombrer des biens matériels, la terre lui sera légère. Va en paix, Pépé!)
Jean Phareau DUMONT
La perte d’un éducateur émérite
Chers Membres de la Direction
Chers Amis et Collègues,
Nous avons vécu ces derniers jours le cauchemar de la perte d’un éducateur émérite, Monsieur Jean Reynod PETION, qui est parti pour la maison du Père. Ce qui nous exaspérait le plus c’est la cruauté de sa maladie qui ne lui avait laissé aucun répit, c’est la décrépitude de son corps dans une âme sainte, c’est sa crucifixion lente sur son lit de malade, son constat d’une vie d’échec face à la ténacité de rude travailleur.
Nous conservons de Monsieur Jean Reynod PETION un humour décapant qui ne le quittait jamais. Qui d’entre nous, en entrant dans la salle des profs n’avait pas le sourire aux lèvres en l’écoutant narrer une histoire insolite ? Comme il prenait bien son air convaincant pour analyser à la loupe la politicaillerie haïtienne et la cécité de nos dirigeants, relater les exploits de l’équipe de football haïtienne ou brésilienne…
Que de fois il nous relatait qu’il corrigeait ses copies à la lueur d’une bougie afin de remettre ses notes à temps, qu’il reprenait à maintes reprises une notion de mathématiques ou de physique non assimilée par quelques-uns de ses apprenants dissipés. Il a tant souffert sans se plaindre, souvent incapable d’acheter ses médicaments s’il a eu le malheur d’être malade avant le dépôt effectif du 20 de chaque mois.
Pourtant beaucoup d’entre nous ont fait semblant de ne pas voir la douleur de ce prof qui éprouva au plus haut point l’intérêt d’enseigner.
Il a été pour ses apprenants le prof dont ils admiraient tant le savoir, son sens de l’écoute et son indulgence. S’il savait complimenter souvent, il hésitait souvent à sévir.
Pépé, ton départ attendu et souhaité quand tu étais au paroxysme de la souffrance, nous a causé un vide indélébile. Tu as été notre élixir de détente par tes anecdotes connus de toi seul, notre source d’inspiration dans un monde où des hommes de même langage se considèrent comme famille et pourtant ne peuvent plus se comprendre sans interprète et où règne la croix sans le Christ.
Va en paix ! Que la terre te soit légère et les portes du Paradis toute grandes ouvertes pour t’accueillir dans ton vrai monde !
Me Louiné JOSEMA
Des légendes comme mon père survivent au temps!
La mort de mon père ne m’a pas été rapportée, on ne m’a pas appelé pour me l’annoncer subitement, non, je l’ai vécue. Mon père a rendu l’âme alors que nous, mon frère, trois autres amis et moi, l’aidions pour qu’il puisse faire quelques pas, car même cela lui était impossible. C’est pour vous dire qu’il est parti dans nos bras. Cela m’a tout d’abord plongé dans une profonde tristesse.
La perte de mon père m’avait anéanti et affaibli. Mais par la suite, j’ai pris son décès comme un tremplin pour me pousser à travailler davantage. En effet, comme vous le savez tous, Jean Reynold PETION était un grand homme qui avait consacré sa vie à l’éducation : l’éducation des siens ainsi que celle de nombreux autres élèves tant à Saint-Louis de Gonzague que dans diverses autres écoles de la capitale.
Professeur de mathématiques et de physique pendant plus de trente ans, il a su apporter son savoir à des milliers d’élèves et notamment les 23 promotions qu’il a formées à Saint-Louis de Gonzague. Il ne s’est jamais lassé de prononcer ces mots : ‘Ti mesye, pran etid nou oserye, se sa k’ kle lavi a.’
Je dois également vous dire que mon père était un grand fan du football, car je veux qu’on garde cette image de passionné de foot qu’il fut. Il s’adonnait souvent à des débats autour du foot avec ses élèves ainsi que ses collègues et des amis du quartier, grand fan du Brésil et du Real Madrid qu’il était.
Un autre sujet qui le passionnait également était la politique.
Toute personne qui, pendant une période, a pu côtoyer mon cher papa, a forcément gardé l’une ou l’autre de ses phrases légendaires ; son fameux : ‘Non tonton, rete, tchuiiiip… !’ (pardonnez-moi l’expression). Il ne cachait jamais sa frustration quant à l’impertinence, la turbulence ou l’ignorance d’un élève face à des casse-têtes en physique ou en maths qui pourtant lui était un simple BEABA.
Jamais je ne pourrais résumer en quelques lignes la vie riche que mon père a vécue. Il y aurait beaucoup à dire. Mais je voudrais conclure en vous disant ceci : seuls les simples hommes meurent, mais des légendes comme mon père survivent au temps, car ils restent à jamais gravés dans nos mémoires.
Je vous remercie !
Jerry PETION, son fils, élève de Terminale Bleue
FRERE HUBERT LE DEIT (1932 – 2018)
Extraits de la présentation par Fr. Joseph Bellanger à l’occaion des funérailles de Fr. Hubert, samedi 27 Janvier.
Plus de 85 ans accomplis :la vie de Frère Hubert est bien remplie.
Au seuil de ses 18 ans, il entre au noviciat des Frères de l’Instruction Chrétienne.
Au bout de 10 ans, après une expérience pédagogique en Bretagne et après avoir prononcé son engagement définitif à Ploërmel, il débarque en Haïti en 1960, année du centenaire de la mort de Jean-Marie de la Mennais.
Durant ses 58 ans en Haïti, Frère Hubert en a vécu 40 à Saint Louis de Gonzague : 34 ans à la rue du Centre avec diverses fonctions : enseignant, directeur, économe, supérieur, responsable pédagogique ; 6 ans à Delmas : dans l’équipe de fondation, 3 ans comme directeur et économe – puis 3 autres comme responsable du troisième cycle. Pendant ce temps, il est sur bien des fronts pour soutenir d’autres institutions scolaires et d’autres œuvres ecclésiales, pour servir une population autre que la population saint-louisienne, en particulier par son implication dans la rénovation des manuels scolaires et l’aggiornamento de l’enseignement catéchétique.
Retraité depuis 2010 il nous a quitté le dimanche 21 janvier, en la fête de Notre Dame d’Altagrâce. Il était dans sa 58e année d’Haïti.
Dans notre Haïti qui connaît des mutations profondes souvent difficiles, parfois douloureuses, tant dans la société que dans le tissu ecclésial, et qui est tenté par le repli sur soi, la méfiance ou l’indifférence, la vie de Frère Hubert dit qu’un autre monde est possible : l’Évangile vécu au jour le jour, la gratuité, la simplicité, l’ouverture aux autres, la conversion permanente.
Le MERCI DE FR. HUBERT.
« Depuis plus de 50 ans passés en Haïti, quand je me remémore toutes les marques de confiance et d’amour que j’ai reçues, je ressens un immense sentiment de reconnaissance. Merci à ma congrégation, merci à mes frères et aux collaborateurs qui ont partagé mes travaux, merci à l’Église qui m’a associé à sa mission d’annoncer Jésus-Christ, merci au Ministère de l’Éducation nationale qui m’a associé à sa mission d’éducation, merci au peuple haïtien qui m’a appris l’espérance et la joie de vivre. Pour tout l’amour reçu, MERCI. »
A la mémoire de Frère Hubert Le Deit
Les obsèques de Frère Hubert Le Deit ont eu lieu ce samedi 27 Janvier à Saint-Louis de Gonzague.
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- Le secondaire de Saint-Louis de Gonzague a quitté, après 83 ans de présence, les locaux de la rue du Centre, pour s’installer à Delmas 31-33, en 1973.
- Seules les classes de 3e, 2de, 1re et philo furent déplacées. La communauté était alors de dix frères, dont neuf enseignaient à tous les niveaux. Le Frère Hubert Le Deit fut le premier directeur et supérieur.
Biographie
Naissance : 23 octobre 1932 à Crédin, France.
Noviciat : 01 août 1950 à Jersey
Profession perpétuelle : 01 août 1960
Province Saint-Louis-de-Gonzague
Décédé à l’Hôpital du Canapé-Vert à Port-au-Prince, le 21 janvier 2018, à l’âge de 85 ans, dont 67 de vie religieuse.
Province Saint-Louis-de-Gonzague
Parcours de vie
1953 | Languidic | Enseignant | |
1954 |
Hennebont | Enseignant | |
1956 | Crach | Enseignant | |
1957 | Service militaire | ||
1959 | Gourin | Enseignant | |
1960 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague) | Enseignant | |
1965 | Institut Catéchétique de Strasbourg | Étudiant | |
1966 | Pétion-Ville – (Juvénat : 3ème – Terminale) | Directeur | |
1968 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) | Directeur du primaire | |
1971 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) | Directeur | |
1973 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Delmas) | Directeur | |
1976 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) | Directeur | |
1982 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) | Directeur du Primaire | |
1992 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Delmas) | Directeur du 3ème Cycle | |
1995 | Pétion-Ville (Juvénat : 3ème – Terminale) | Supérieur, Directeur | |
2002 | Juvénat | Économe, Comité National de Catéchèse – Éditions FIC | |
2006 | Port-au-Prince (St-Louis-de-Gonzague – Rue du Centre) | Économe | |
2010 | Pétion-Ville, Maison Gabriel-Deshayes | Retraité |
Décès de M. Jean-Myrtho Délice
Toute la communauté saint-louisienne tient à exprimer ses sympathies et ses plus sincères condoléances à la famille Délice et à tous ses proches.
M. Jean-Myrtho Délice était membre de la commission sportive depuis sa création. Ce dernier assumait la fonction de Relations publiques au sein du Comité de l’organisation traditionnel « Championnat Lamartine Clermont » et s’est montré toujours satisfait du bon déroulement de la compétition.
Il est décédé le jeudi 11 janvier 2018. Ses obsèques auront lieu ce Dimanche à 3h pm. à Bon-Repos, plaine du Cul-de-sac, entrée carrefour Lison, impasse Jean sur la main droite en descendant, paroisse Notre Dame du Sacré-Coeur.
Une veillée est prévue ce Samedi de 5:00 – 7:00 pm. au « Parc Univers », Rue de l’enterrement en face de la rue Carbonne.
Que son âme repose en paix!