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Coriolan Ardouin, le chantre des âmes tourmentées


Le 11 décembre 1812 naissait, à Port-au-Prince, un poète romantique dont la sensibilité tendre, mélancolique et délicate allait marquer durablement la littérature haïtienne : Coriolan Ardouin.
Souvent présenté comme un « poète maudit », il porte dans chacun de ses vers la trace d’un destin tragique. Une légende raconte qu’un papillon noir se serait posé sur son berceau le jour même de sa naissance — présage funeste pour celui que certains appelleront plus tard le « Lamartine haïtien ».
La vie d’Ardouin fut en effet traversée par une succession implacable de deuils. Il perdit tour à tour un frère, ses parents, puis une sœur très aimée. Adulte, il vit mourir son premier enfant au berceau, avant que la mort ne lui enlève, quelques mois plus tard, sa jeune épouse, Amélia Sterlin. Décrit comme fragile, sujet à des troubles nerveux et atteint d’une santé précaire — il était poitrinaire — Ardouin semble avoir vécu sous l’ombre constante de la souffrance.
S’il est souvent associé au mouvement littéraire de l’École de 1836, c’est surtout en raison de la proximité qu’il entretenait avec ceux qui en furent les figures majeures : ses frères et les frères Nau. Pourtant, malgré sa courte existence, sa voix reste singulière. Elle a inspiré de nombreux poètes haïtiens et demeure un modèle de ce que la poésie peut offrir comme regard sur la condition humaine : la douleur, la fragilité, mais aussi la dignité, la mémoire et une aspiration profonde vers l’ailleurs intérieur.
Son unique recueil, Reliques d’un poète haïtien, fut publié à titre posthume en 1837 par son ami Émile Nau. Mince volume, certes, mais œuvre majeure dans l’émergence de la poésie haïtienne. Ardouin y manie l’alexandrin et la rime régulière, et puise tantôt dans l’héritage gréco-latin, tantôt dans son imaginaire haïtien. Un dialogue fécond entre influences européennes et sensibilité locale.
Sa poésie témoigne d’une intensité rare. Dans La brise au tombeau d’Emma, par exemple, le jeune homme parvient à faire entendre, avec une sincérité bouleversante, le mélange d’amour, de deuil et de nostalgie qui le hante :
« Emma, lorsque tous deux assis dans une yole
Nous voguions sur les mers, mon front sur ton épaule
Et le tien sur mon cœur, oh ! c’étaient de beaux jours !
Tu me disais, voyant courir les blanches lames,
Tandis que s’élevaient et retombaient les rames :
“Écoutons soupirer la brise des amours.”
Depuis, nous avons vu s’écouler bien des choses,
Le soir a détaché du rosier bien des roses ;
Et cette brise, Emma, si douce sur les flots,
Je l’entends aujourd’hui, pleurante et solitaire…
Ah ! si l’on peut encore ouïr dessous la terre,
Écoutez soupirer la brise des tombeaux. »

Ardouin n’avait que 23 ans lorsqu’il « retourna au Créateur ». Mais son œuvre, brève et intensément habitée, rappelle qu’un destin douloureux peut devenir, une fois transfiguré par l’art, une force expressive inégalée — une voix pour l’intime, pour la mémoire, et peut-être même pour l’espérance au cœur de la souffrance. Pour ce mois de décembre l’APS vous propose ce profil d’un illustre écrivain haïtien. Certaines de ses œuvres sont disponibles à la bibliothèque du secondaire et les profs de littérature seront plus qu’enchantés si vous manifestez le désir de connaître un peu plus ce personnage.
Delmas Jeffley Yvener, S4 Verte
L’Irénologie, la science de la paix en quête d’un monde meilleur


Dans un monde marqué par les conflits, les tensions géopolitiques et les fractures sociales, une science émerge discrètement mais avec une importance croissante : l’irénologie. Encore méconnue du grand public, cette discipline mérite pourtant toute notre attention.
Qu’est-ce que l’irénologie ?
Le terme « irénologie » vient du mot grec eirènè, qui signifie paix, et du suffixe -logie, désignant l’étude. L’irénologie est donc la science qui étudie la paix, ses mécanismes, ses conditions d’apparition et de maintien, ainsi que les moyens de prévention des conflits. Contrairement à d’autres disciplines qui abordent la paix de façon indirecte (comme les relations internationales, la sociologie ou la philosophie), l’irénologie en fait son objet central.
Origines et penseurs majeurs
L’irénologie trouve ses racines au sortir des deux guerres mondiales, lorsque la communauté scientifique et intellectuelle a commencé à réfléchir sérieusement aux moyens d’éviter de nouvelles tragédies. Des penseurs comme Johan Galtung, sociologue norvégien, sont considérés comme les fondateurs modernes de cette discipline. Galtung est notamment à l’origine de la distinction entre paix négative (absence de violence directe) et paix positive (présence de justice sociale et d’harmonie structurelle).
D’autres figures importantes incluent Gene Sharp, théoricien de la résistance non violente, ou encore des institutions comme l’Institut international de recherche sur la paix à Stockholm (SIPRI), qui ont contribué à donner à l’irénologie une légitimité académique.


Pourquoi l’irénologie ?
La création de cette science répond à une nécessité historique : comprendre les racines des conflits et proposer des alternatives durables à la violence. L’irénologie est née d’un constat : la guerre ne peut plus être une solution normale dans un monde interconnecté et fragile. Les enjeux comme le terrorisme, les conflits ethniques, les tensions climatiques ou les inégalités économiques appellent des réponses profondes et pacifiques. Ainsi, l’irénologie cherche non seulement à analyser les conflits, mais aussi à agir : par la médiation, l’éducation à la paix, la construction de politiques publiques inclusives, ou encore la promotion des droits humains.
À l’heure où les cris de la guerre résonnent encore trop souvent, l’irénologie apparaît comme une lumière dans l’obscurité. Science jeune, mais porteuse d’espoir, elle nous rappelle que la paix n’est pas un rêve naïf, mais un chantier rationnel et collectif, digne des efforts les plus rigoureux de la science.
Pyram Borneaud S4 Jaune
La communauté saint-louisienne accueille son nouvel aumônier


La communauté saint-louisienne accueille son nouvel aumônier
Depuis quelques semaines, le Père Paul a été chaleureusement accueilli au sein de l’établissement. Il poursuit désormais la mission amorcée par son prédécesseur et devient, comme le veut la tradition, notre guide spirituel pour l’année.
Ce lundi 3 novembre 2025, lors du rassemblement matinal, le Frère Directeur Géniaud Lauture a officiellement présenté à toute la communauté saint-louisienne le nouvel aumônier de l’institution. Le Père Paul succède ainsi au Père Jean Bertin et entend poursuivre le travail de celui-ci : l’accompagnement spirituel des frères, des professeurs, des élèves et de tous les membres de la communauté éducative.
Qui est l’homme ?
Né à Mombin-Crochu, dans le Nord-Est, le 18 mai 1981 — date qui coïncide avec la fête du drapeau haïtien — le Père Paul-Fils Bbelotte (S.J.) est le quatrième enfant d’une famille profondément attachée à la foi catholique. Il débute sa scolarité à l’école Notre-Dame de Mombin-Crochu, où il effectue ses études primaires, avant de poursuivre au Lycée National Philippe Guerrier du Cap-Haïtien.
Fortement influencé par le climat spirituel de sa famille — participation aux messes dominicales, prières en foyer… — il choisit de s’engager dans la vie religieuse en entrant au noviciat de la Compagnie de Jésus.
Au service de la communauté religieuse
Une fois son noviciat achevé, il part poursuivre ses études en République dominicaine. Il intègre l’INTEC (Instituto Tecnológico de Santo Domingo), où il réalise un cycle de philosophie de 2006 à 2010. Aux alentours de ses 29 ans, il entame sa période de régence et met ses compétences au service des Jésuites auprès des migrants et de l’organisation “Solidarite Frontalye”, de 2010 à 2012. Cette mission apostolique l’amène à travailler directement sous la responsabilité du supérieur des Jésuites.
Peu après, il s’envole pour le Québec afin d’y suivre une formation théologique de 2012 à 2016, étape déterminante dans son cheminement vers la prêtrise.
Marqué du sacrement de l’Ordre
L’année suivante marque un tournant majeur dans sa vie religieuse. Le 5 août 2017, Paul reçoit l’ordination sacerdotale à la Chapelle Notre-Dame de la Présentation, sur le campus de l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il devient alors officiellement le Père Paul, ou encore Père Polo, franchissant un nouveau palier dans sa vocation.
Interrogé un jour sur ce qui l’a poussé à devenir prêtre, il répond en toute simplicité :
« J’ai été tout simplement attiré par le Seigneur. Je participais régulièrement à la messe et je venais d’une famille profondément catholique. Ce qui m’a le plus motivé, c’était mon désir de me mettre au service de tous, surtout des enfants. »


La mission reprend de plus belle
Depuis son ordination, il occupe divers postes au sein de la Compagnie de Jésus. De 2017 à 2020, il est assistant du maître des novices, chargé de veiller à leur formation humaine, spirituelle et communautaire dans un cadre exigeant et structuré.
Puis, de 2020 à 2025, il devient Directeur du réseau “Foi et Joie Haïti”, qui regroupe plus d’une quinzaine d’écoles. Il y place l’éducation au cœur même de sa mission, convaincu qu’elle constitue la clé du développement humain et social.
Toujours très impliqué dans la vie de la Compagnie, il occupe également le poste de secrétaire de la Fédération des Jésuites d’Haïti.
Depuis le lundi 3 novembre 2025, il a officiellement pris ses fonctions d’aumônier de l’Institution Saint-Louis de Gonzague. Il invite d’ores et déjà chacun — élèves, professeurs, employés et membres de la Direction — à venir le rencontrer lorsqu’un accompagnement spirituel ou humain devient nécessaire.
Un message pour la jeunesse
Fils de l’ordre établi, amoureux de l’excellence et admirateur de la réussite, le Père Paul adresse à la communauté saint-louisienne un message fort, particulièrement destiné aux jeunes :
« Devenez de vrais citoyens. »
Un appel vibrant au patriotisme, à la justice et à la responsabilité.
En retour, la communauté saint-louisienne lui souhaite la plus cordiale bienvenue et le remercie déjà pour son engagement et le chemin qu’il choisit de parcourir avec nous.

J. Christopher LAGUERRE, NS1-JAUNE
Jocepin MAURICE, NS4-ROUGE
Photographie réalisée par Lundy Naej-Xam S4 R
Match des décennies


Aux premières lueurs du mois de novembre, soit le 7, la Famille Saint-Louisienne a écrit une nouvelle page de sa légende, non pas sur les bancs de l’excellence académique, mais
sur la terre sacrée du terrain d’athlétisme. Semblable à un amphithéâtre romain où sous les yeux
des Frères et des piliers de la Fondation (Moise V. Joseph, Dr Didier Louis, Kelly Jean Pierre), le football était devenu
prétexte à une joute épique où la nostalgie et le rêve de gloire ont flirté avec le ridicule.
L’air était chargé d’odeurs de grillades et de bière Prestige, tandis que les sons afrobeat du DJ accompagnaient la Finale de la Fraternité Intergénérationnelle : Promo 90-99 (les « Génies du Millénaire Précédent ») contre Promo 2000-2010 (les
« Enfants de l’An 2000 »).
Acte I : Le choc des générations
La Promo 90-99, ces vénérables sages dont
l’échauffement consistait à chercher leurs clés de voiture,
entrait sur le terrain sous la houlette du stratège Claude
Ronald. Imaginez Pep Guardiola, mais avec une tactique adaptée aux joueurs dont les conditions physiques requièrent un petit sprint-sieste toutes les dix minutes.
Face à eux, la jeunesse arrogante (mais talentueuse) des 2000-2010.
L’ambiance était électrique. Les enfants des anciens jouaient au ballon sur la piste d’athlétisme, inconscients de la tension qui se jouait à quelques mètres. Même l’ambulancier,
digne d’un danseur étoile, jonglait du cuir. Prêt à soigner les corps, mais surtout à s’amuser.
Au centre de l’attention, le Frère Général Geniaud
Lauture, véritable monument de l’Institution et meilleur
attaquant de sa génération (selon les archives non vérifiées), était prêt à en découdre. Keke Belizaire regardait, sans doute se demandant s’il
aurait dû troquer son costume d’entrepreneur pour des crampons.


Acte II : Le Mythe de René Widson et la Tragédie du Frère
La première mi-temps fut un récital. Et ce spectacle avait un nom : René Widson. Le numéro 16 (Promo 2020), reconnu
à juste titre comme Homme du Match, a porté l’équipe des 90-99 sur son dos d’athlète. C’est lui qui a délivré la magie, inscrivant un but qui restera dans les annales.
Une percée solitaire où il a dribblé deux défenseurs avant de mystifier le gardien, envoyant les spectateurs dans une transe d’Afrobeat. 1-0 !
Pendant ce temps, le Frère Geniaud, en bon milieu relayeur aux « passes invisibles », tentait l’exploit. Les tentatives se
multipliaient, les occasions s’accumulaient. La finition ?
Elle était restée à la maison.
L’histoire retiendra ce coup franc : un tir du gauche, d’une beauté technique insolente, qui aurait pu changer le cours de l’histoire, mais qui manqua le cadre . Le Frère n’aura pas son but. La chance, cette farceuse, préfère visiblement les entrepreneurs aux Frères.
Acte III : La Réponse de l’Âge et le Dénouement Philosophique
Malgré l’âge et les hanches raides, la combativité des deux équipes était digne d’une finale de coupe intercontinentale. La Promo 2000-2010 n’allait pas se laisser humilier. Un but leur fut refusé pour hors-jeu, mais ils revinrent à la charge.
L’égalisation intervint en deuxième période,
signée par le numéro 7, Jean René. Un but de renard des surfaces. Une conclusion
opportuniste qui transperce les gants du gardien salvateur des 90. 1-1.
Le score final, ce fameux match nul, est le symbole parfait de cet affrontement : ni la sagesse ni la jeunesse n’ont pu prendre le dessus, car le destin avait décidé que la victoire était ailleurs.
Après le coup de sifflet final, l’image fut celle de l’embrassade. Les plaisanteries, les
blagues sur les kilos pris et les cheveux perdus, ont remplacé la ferveur.
En tant que jeune écolier de Saint-Louis de Gonzague, observer
ces retrouvailles voir le Secrétaire de la Fondation rire
avec le Frère Général, les entrepreneurs (comme Franco
Ricardi) taquiner les athlètes épuisés est plus qu’une leçon de football.
C’est un modèle de fraternité et de cohésion qui manque cruellement à notre pays. Cet événement bruyant, flamboyant et burlesque, rappelle
avec force que l’unité de la Famille Saint-Louisienne n’est
pas qu’un mot sur un diplôme. Elle est une pratique.
Si ces deux générations ont pu se livrer une guerre symbolique sur le terrain et la clore dans les rires et le
rhum, elles nous montrent que la fraternité n’est pas un
idéal perdu, mais une responsabilité certaines fois oubliée.
C’était ça, la vraie victoire.

Jean Baptiste Dary – NS3 Jaune
Crédit photographique
Mike Alexandre Fendy – NS4 Rouge
Visite du Frère Hervé Zamor à Saint-Louis de Gonzague


Ce jour restera gravé dans la mémoire de notre communauté éducative : le Frère Hervé Zamor, Supérieur général de la Congrégation des Frères de l’Instruction Chrétienne, nous a fait l’immense honneur de sa visite à Saint-Louis de Gonzague.
Cette rencontre revêt une signification toute particulière, car il s’agit d’un véritable retour à l’Alma Mater. En effet, le Frère Hervé Zamor, originaire de la Vallée, a fait ses premières armes ici même, en Haïti, où il a consacré les débuts de sa vie religieuse et éducative au service de la jeunesse.
Son message, d’une grande profondeur spirituelle, s’inscrit pleinement dans le thème de l’année scolaire : “Pèlerins sur le chemin de la fraternité.” Il nous a rappelé que les écoles fondées par Jean-Marie de la Mennais ont pour mission d’instruire, d’éduquer, d’évangéliser et de fraterniser.
Selon le Supérieur général, éduquer à la fraternité n’est pas une option : c’est une exigence fondamentale. Il nous a exhortés à former nos élèves à vivre véritablement comme des frères et sœurs, unis dans le respect, la solidarité et l’amour du prochain.


Le Frère Zamor a également insisté sur le fait que l’école est un lieu de “retraite”, non pas au sens d’isolement, mais comme un espace privilégié où se forment les consciences et où s’épanouit l’homme nouveau.
Avec une pédagogie à la fois simple et inspirante, il a développé chaque lettre du mot RETRAITE pour en révéler toute la richesse spirituelle et éducative :
R pour Respect, fondement de toute relation humaine authentique ;
E pour Espérance, moteur de tout engagement éducatif ;
T pour Témoignage, qui nous invite à vivre la fraternité au quotidien ;
R pour Rencontre, car l’éducation est d’abord une expérience humaine partagée ;
A pour Attention, signe de bienveillance et d’écoute ;
I pour Inclusion, rappel que chacun a sa place dans la grande famille éducative ;
T pour Temporalité, symbole de la patience et de la persévérance qu’exige toute mission éducative ;
E enfin pour Empathie, cette capacité à se mettre à la place de l’autre pour mieux le comprendre et l’accompagner.
À travers ces mots, le Frère Zamor nous a invités à réaffirmer notre vocation d’éducateurs et à prendre conscience de la grandeur de la mission qui nous est confiée.
La rencontre s’est conclue dans une atmosphère chaleureuse et empreinte de gratitude. L’école, à travers ses différents cycles, a tenu à offrir de petits présents symboliques au Supérieur général, en signe de reconnaissance et d’immense joie pour cette visite exceptionnelle.
Nos prières et nos pensées les plus fraternelles accompagnent le Frère Hervé Zamor dans la poursuite de sa mission, afin que, partout où il passe, il continue d’inspirer les cœurs et de bâtir des ponts de fraternité.
APS

APSL : voix et mémoire de la jeunesse saint-louisienne


Notre logo, comme vous l’aurez sûrement remarqué, est un livre ouvert. Un livre qui représente l’esprit de la jeunesse, un esprit qui devrait s’ouvrir afin d’apprendre et d’assimiler de nouvelles notions. Cependant, de nos jours, avec la fulgurante expansion des écrans, les jeunes délaissent les livres, la lecture, l’essence même, la base de toute connaissance que l’on aimerait acquérir.
Disait-on « Si vous voulez cacher quelque chose à un noir, mettez-le dans un livre » … Voilà une phrase qui, normalement, devrait sembler raciste au premier abord qui pourtant, se rapproche plus qu’on ne le pense de la réalité , de notre réalité de jeunes, peu importe notre couleur de peau.
De nos jours, beaucoup de jeunes délaissent la lecture, abandonnant ainsi l’essence même de la connaissance et de la réflexion. Nous laissons notre esprit se détériorer, absorbé par certaines plateformes nocives, mais qui, à cause de leur popularité, continuent de nous attirer…
L’APSL de retour aux premières loges !
Quelle ne fut pas ma surprise en entendant l’un des élèves de la promotion finissante déclarer que, jusqu’à l’année précédente, il ignorait l’existence de l’APSL ! Et, qui plus est, il s’agissait d’un élève présent à l’institution depuis la première année. Comme la plupart d’entre vous l’auront déjà deviné, l’APSL, ou encore APS, n’est autre que l’Association Presse Saint-Louisienne. Nous sommes, tout d’abord, contrairement à ce que pourraient penser certains, dépendants de la direction de l’institution. Ce qui, pour autant, ne signifie pas que nous n’avons pas de hiérarchie. Nous sommes des élèves de l’école qui se sont dévoués à la pérennisation de ce journal, sous la supervision d’un coordonnateur : M. Garel Blaby.


Début
M. Garel est le fer de lance de l’APSL, présent depuis sa création, qui remonte à 2020, en pleine pandémie de COVID-19. Rien que cette évocation suffit à nous faire comprendre à quel point le travail a dû être difficile pour lui au cours de ces dernières années.
Dans cette optique, j’aimerais honorer nos prédécesseurs qui ont su, par leur intelligence et leur amour pour l’institution, aider, soutenir et assister M. Garel à travers les années et les difficultés. Un grand merci, messieurs.
Au fil des ans, l’APSL a dû, comme tout le monde, faire face aux difficultés de la vie et de notre quotidien en tant qu’Haïtiens : la pandémie de COVID-19, et bien sûr, l’insécurité qui sévit dans nos rues depuis maintenant trop longtemps. Mais ce n’est pas une raison pour nous d’abandonner.
Au cours de son existence, l’APSL a réalisé de nombreux travaux remarquables : nous avons couvert plusieurs événements, célébré nos disparus, mis en avant divers talents émergents de notre institution. Et surtout, nous avons mené des entrevues avec certains professeurs afin de retracer leur parcours à travers le monde de l’enseignement.
Nous sommes conscients de ne pas avoir été aussi réguliers que nous l’aurions dû. Nous nous engageons donc à publier, chaque quinzaine, des articles, des poésies, des entrevues et des réflexions, pas uniquement en rapport avec Saint-Louis, afin de toucher un public plus large.
Nous comptons en profiter pour redorer notre blason de Saint-Louisiens, qui a encaissé bien des coups à cause de nos erreurs à tous. Relevons la tête, Saint-Louisiens !
Registre Roshnald Mardochée, S4 Rouge
https://www.instagram.com/apsl_slg?igsh=MWN0ZmQ4bGo2ZDhmZg== (lien de la page Instagram)
Rencontre mémorable avec le Frère Supérieur Général à Saint-Louis de Gonzague


Un fils du pays, un frère de
retour chez lui
Originaire de la Vallée de Jacmel, le Frère Hervé Zamor a tracé ses premiers sillons ici, en Haïti, au cœur d’une société qui a façonné son esprit et nourri sa foi. C’est d’abord dans la communauté Haitienne qu’il a planté les premières graines de son engagement au service de la jeunesse, qu’il a appris à écouter, à servir, à aimer. Revenir sur ces terres n’était donc pas un simple déplacement : c’était un pèlerinage intérieur, un moment d’intense reconnaissance et d’humilité. Les couloirs, les voix, les visages… tout semblait lui rappeler la promesse de ses débuts, la ferveur
de ses premiers pas dans la mission
mennaisienne.
Un accueil fraternel et vibrant
Dès son arrivée, l’école vibrait d’une chaleur rare. Les élèves, pleins de fierté et d’admiration, lui ont offert un accueil empreint de respect et d’affection. Les chants, les sourires et les couleurs de la journée traduisaient cette joie collective d’ouvrir les portes de Saint-Louis à celui qui, bien au-delà des frontières, porte haut les valeurs de notre communauté éducative. Le Frère Zamor a répondu à cette affection par la simplicité d’un regard, la douceur d’un mot, la profondeur d’une écoute. Il s’est approché des élèves, leur a serré la main, leur a parlé comme un frère parle à ses cadets : avec tendresse et modestie.
Ce jour-là, un souffle d’émotion et de lumière a parcouru les murs de notre école : celui d’un passage spécial, d’un retour au berceau d’une vocation. La communauté toute entière: le directeur général le Frère Géniaud, professeurs, élèves, notamment le Frère Simon s’est réunie dans une même ferveur pour accueillir le Frère Supérieur Général, le Frère Hervé Zamor, venu en visite fraternelle sur le sol où tout a commencé pour lui.


Un message qui touche l’âme
Son message fut à la fois une leçon de vie et un appel à la transformation intérieure. Avec des mots simples, il a éveillé les consciences et nourri les cœurs : « Tout ce que vous faites, faites-le bien. » Cette phrase, d’apparence ordinaire, résonne comme un credo. Elle nous rappelle que l’excellence n’est pas une option, mais une manière d’aimer ; aimer ce que l’on fait, aimer ceux que l’on sert, aimer la vie que Dieu nous confie. Il a invité les jeunes à être des artisans de paix, à porter la joie là où la tristesse s’installe, à bâtir des ponts d’unité dans un monde souvent divisé.
Il a insisté sur la persévérance dans l’étude et dans le travail, rappelant que chaque effort, aussi discret soit-il, forge le caractère et prépare l’avenir. Mais surtout, il a parlé du courage de croire, de la force de l’espérance et de la beauté de la foi vivante : celle qui inspire à agir, à servir et à aimer sans mesure.
Une leçon d’humanité
Ce message, s’il s’adressait à la jeunesse
Saint-Louisienne, allait bien au-delà des
classes et des murs de l’école.
Il rejoignait l’humain en chacun de nous,
cette part de lumière qui cherche à
grandir, à donner un sens à l’effort, à
transformer chaque journée en offrande.
Le Frère Zamor a rappelé que
l’éducation n’est pas seulement une
transmission de savoirs, mais avant tout
une mission de vie : celle d’aider chaque
jeune à devenir un être de paix, de foi et
de service. Dans un monde qui valorise la vitesse et la performance, il nous a rappelé
l’importance de la profondeur, de la
constance et de la fidélité du cœur.


Une flamme ravivée
En quittant l’école, il a laissé derrière lui plus qu’un souvenir : une flamme. Une flamme d’espérance, de courage et d’engagement, que chaque élève porte désormais dans son cœur. Cette journée n’a pas seulement honoré Saint-Louis de Gonzague ; elle l’a renouvelée de l’intérieur. Elle a redonné sens à sa mission, force à notre communauté et éclat à notre foi. Car au-delà des discours et des cérémonies, ce jour demeurera comme une rencontre de cœurs, un moment où le passé, le présent et l’avenir se sont rejoints dans la même lumière : celle du don de soi, de la fraternité et de l’espérance.
La visite du Frère Supérieur Général fut plus qu’un événement institutionnel. Elle fut un temps de grâce, un appel à grandir en humanité. Elle nous rappelle que Saint-Louis de Gonzague n’est pas seulement une école, mais une famille vivante, un havre de foi et de fraternité, où se forment les artisans de paix, les bâtisseurs d’unité, les porteurs de lumière.
Jhosué R. Labousse NS4 Rouge
Photographie réalisée par: Alexandre Mike ( S4 Rouge )

Promotion Nobilis – un souvenir indélébile

Un Passage Marquant
Il y a des moments qui méritent d’être fixés à jamais sur la toile des souvenirs. Et sur cette dernière, mon coup de pinceau final tâchera à l’encre indélébile le nom de la promotion Nobilis. Pour cette ultime esquisse, je fais le choix d’immortaliser un moment figé : la cérémonie de graduation des seniors de la promotion 2024-2025, notre promotion.
Un Souvenir Indélébile
C’est l’occasion pour moi de peindre l’instant qui cristallise notre passage à l’âge adulte. Ce jour-là, entre fierté et mélancolie, nos pas ont résonné à la chapelle comme une promesse tenue. Dans cet article, jetons un regard à la fois lucide et ému sur ce rite que nous avons vécu ensemble.


Un Début Solennel
La cérémonie de graduation de la promotion Nobilis a débuté avec solennité : les finissants ont défilé, tête haute, vêtus de leur costume gris, cravate et chemise noire, guidés par l’émotion de ce jour tant attendu.
Une Célébration Participative et Spirituelle
C’est dans une atmosphère de recueillement, mais également très participative, que la célébration eucharistique s’est déroulée, marquant la dimension spirituelle de notre passage. Les finissants y ont pris une part active, soutenus par quelques élèves de S3, assumant pleinement leur rôle de serviteurs dans cette étape symbolique.

Accueil Chaleureux et Hymne National
Tout de suite après un petit goûter convivial, les familles et invités ont repris place dans la chapelle, où s’est tenue la cérémonie officielle. Le maître de cérémonie, M. Élie Garel, professeur respecté de l’institution, a ouvert les festivités par un mot d’accueil chaleureux. L’hymne national fut entonné avec fierté sous la direction de Valcin Christopher, qui a plongé l’assistance dans la solennité de l’événement.
Une Cérémonie Rythmée par la Musique et l’Art
La cérémonie s’est déroulée en plusieurs vagues, chacune composée de trois groupes de dix récipiendaires, entrecoupées de moments de détente et d’expression artistique, reflets du talent et de la sensibilité de notre promotion, autant de valeurs que chérit l’institution.


Discours Inspirants : Entre Émotion et Réflexion
Parmi les moments forts : le discours profond et touchant de M. Salomon Saturné, affectueusement appelé « Sasa« , professeur de français et de philosophie, dont les mots ont su à la fois émouvoir et inspirer.
Puis, place fut faite à la musique, avec des interprétations poignantes telles que « Mèsi Manman« , chantée par Delva Dave Andrew, Michel Ashley Guerlin et St-Fleur Oubenchie, ou encore « The Night », portée par les voix de Dorcély Lerby Joseph et Cétoute Stanley Chrislain.
Souvenirs partagés
Un autre temps fort a été le slam, écrit et déclamé par St-Louis Marcus, Saint-Louis Rick-Joëy et Glaisil Daveson Messi, dont les vers ont su capter l’essence de notre vécu et refléter notre présent, entre lutte, amitié et espoir.
Puis deux de nos camarades, Germeil Schneïder et Dorcély Lerby Joseph, ont pris la parole pour nous livrer un message sincère, ponctué de souvenirs partagés et d’un regard tourné vers l’avenir.


La Chanson « Nobilis » : Hymne à la Fraternité
Le moment fut aussi marqué par la prestation de la chanson officielle de la promotion, intitulée « Nobilis », interprétée par St-Surin Christopher Frantzcy, Michel Ashley Guerlin, Fénélus Pranann Guerschon J. Saddhaël et St-Fleur Oubenchie, un véritable hymne à notre fraternité.
Messages de la Marraine et du Parrain : Audace et Espoir
Le discours de la marraine de la promotion, Mme Christine Coupet Jacques, a été un appel vibrant à l’audace, à la responsabilité et à la fidélité envers nos valeurs. Quant au parrain, M. Jean-Philippe Brun, ancien de l’institution, il a prodigué des conseils et transmis un message d’espoir, nous invitant à rester debout et dignes, car des épreuves sont à venir.

Le Discours du Président de la Promotion
Le président de notre promotion, Joseph Michel Ariel, a ensuite livré un discours chargé d’émotion, retraçant notre parcours, nos défis, nos souvenirs… et notre avenir commun. Son message, empreint de gratitude et de fierté, restera gravé dans nos cœurs.
Le Rituel de Passation du Flambeau
Vint enfin le rituel de passation du flambeau, symbole de continuité, où un élève de S3 reçut des mains des finissants la promesse de garder vivantes les valeurs saint-louisiennes, promesse qu’il fit à son tour au nom de sa promotion.


Un Dernier Au Revoir : Hymne de l’Institution et Messages de Clôture
L’hymne de l’institution, chanté avec ferveur et guidé par Gaëtan Lafontan, un ancien de la promotion précédente, résonna dans la chapelle comme un dernier au revoir vibrant, écho de l’espoir.
Une Dernière Rencontre : Le Goûter d’Adieu
La journée s’est terminée par une collation partagée dans les différentes cafétérias du secondaire et du troisième cycle, où l’émotion était palpable. On a chanté, on s’est enlacé, on s’est promis de se revoir.
Ce fut un dernier souffle collectif, une ultime explosion d’émotions, avant que chacun ne prenne doucement mais sûrement le chemin de son avenir.


La Promotion Nobilis : Une Page Se Ferme, Mais le Livre Continue
La promotion Nobilis, par son nom, par ses voix, par ses silences aussi, a su marquer son passage à Saint-Louis de Gonzague avec noblesse, justesse et authenticité. Ce jour-là, nous avons tourné une page, mais sans pour autant refermer le livre. Ce jour-là, nous avons grandi et mûri.
St-Louis Marcus S4R.
Souvenirs en vidéos…
Gallerie d’images…
Réunion des parents du secondaire
À l’attention des parents de nos élèves du Secondaire
Chers Parents d’élèves du Secondaire,
Bonjour,
La Direction de l’Institution Saint Louis vous salue cordialement et vous invite cette semaine à une réunion de bilan d’année qui se tiendra à la Chapelle de notre Institution et dont vous trouverez la programmation par niveau dans le tableau ci-après.
Réunion de Parents des S4
Mardi 23 mai 15h00
Réunion de Parents des S2
Mercredi 24 mai 15h00
Réunion de Parents des S3/1
Jeudi 25 mai 15h00
Votre présence est vivement recommandée. Merci de votre compréhension
Communiqué aux parents d’élèves
À l’intention des parents d’élèves
Chers Parents, bonjour !
Après une large consultation auprès de la communauté saint-louisienne : parents, professeurs, personnel administratif et de soutien, la Direction de l’Institution Saint Louis de Gonzague vous informe qu’elle ne reçoit pas d’élèves le 3 octobre 2022 et cela jusqu’à nouvel ordre.
Merci de votre collaboration !
Convocation pour la messe de rentrée
À l’attention des Parents des Élèves des Classes de la Section Secondaire (S1-S2-S3-S4)

La Direction de l’Institution se réjouit de vous rejoindre par ce message pour vous communiquer ce qui suit :
Les Élèves de la Section Secondaire, S1-S2-S3-S4 sont attendus pour la messe du 24e dimanche du temps de l’Église. Ce sera leur messe de rentrée pour cette nouvelle année scolaire. La cérémonie débutera à 10 h 00, ils sont attendus à l’école à partir de 9 h 30.
La tenue pour la messe est : le pantalon bleu marin et la chemise blanche, les chaussures noires.
Merci de votre collaboration. Soyez assurés de la prière de la communauté des Frères aux intentions de la famille à l’occasion de ce dimanche.
La Direction.
Lettre 04 Parents – FIN D’ANNÉE
Le vendredi, 10 juillet 2020.
Chers Parents,
Nous sommes heureux de poursuivre notre série de communications avec vous, au moment où la plupart d’entre vous savent la décision de fin d’année pour leur(s) garçon(s) ! Nous vous renouvelons notre immense MERCI pour les efforts admirables que vous avez déployés pour nous soutenir dans l’aventure de l’accompagnement pédagogique à distance de nos élèves. Ce fut une expérience nouvelle pour chacun de nous ! Nous en sortons certainement grandis.
Certaines informations accompagnent habituellement les résultats de fin d’année. Nous nous excusons de vous les communiquer avec un peu de retard :
1) Remédiation
Dans notre souci de donner une seconde chance aux élèves qui n’ont pas satisfait aux exigences académiques, une seconde session d’examens sera organisée en PRESENTIEL les 20, 21 et 22 juillet dans la matinée. Vu le petit nombre d’élèves concernés par cette mesure, ils ne courent pas de risque de contamination à la Covid-19. Nous exigeons toutefois qu’ils portent le masque et se munissent d’une petite bonbonne de ‘hand sanitizer’.
Les élèves du secondaire composeront en MATHS – PHYSIQUE – CHIMIE – FRANÇAIS – ESPAGNOL ; ceux du 3e Cycle seront évalués en MATHS – PHYSIQUE – FRANÇAIS – ESPAGNOL – SCIENCES SOCIALES ; les élèves du primaire auront les 3 examens comme à la session précédente : MATHS – FRANÇAIS – LECONS.
Ces examens porteront sur le même programme de révision qui aidait les élèves à se préparer aux examens du mois de juin dernier.
Les parents qui n’ont pas encore accès aux résultats de leur(s) garçon(s) sont invités à faire le nécessaire sans trop tarder. En effet, les élèves en remédiation qui auront manqué la session des 20-22 juillet ne pourront aucunement accéder en classe supérieure.
2) Les élèves de NS4 auront leur fête de fin de cycle le 1er août.
Ils auront un accompagnement scolaire durant le mois d’août pour compléter leur programme ; à partir de septembre, cet accompagnement se fera à la fois à distance et deux jours par semaine en présentiel. Des précisions seront communiquées aux parents dans un courrier spécifique.
3) Les élèves de 9AF sont pour la plupart déjà admis en NS1. Ils intégreront leur nouvelle classe dès septembre prochain. Tout en abordant le programme de la nouvelle année, des plages de révision et de préparation immédiate au brevet seront aménagées dans leur horaire de septembre à début octobre.
Des détails plus précis seront fournis à la réunion des parents de 9AF qui aura lieu le mercredi 15 juillet, à 3h30 PM.
4) Les Bordereaux seront disponibles à partir du mardi 14 juillet. Nous tiendrons bien compte des difficultés financières auxquelles sont confrontées toutes les couches de la société. Un certain allègement y sera opéré.
Nous vous informons toutefois que la tablette devient obligatoire pour tous les élèves à partir de la 4AF.
Vous trouverez dans les bordereaux le calendrier de passage à l’économat avant la rentrée des classes.
5) Les élèves de NS2, admis en NS3 devront choisir leur SERIE entre les trois suivantes : SVT – SES et SMP. Les Parents sont invités à les aider à faire ces choix de manière réaliste ; c’est-à-dire en tenant compte à la fois des aptitudes réelles de leur garçon et des choix d’études universitaires en vue. Une réunion des parents de NS2 prévue pour le jeudi 16 juillet, à 3h30.
6) La rentrée des classes (2020-2021) est fixée au vendredi 4 septembre pour les classes de 1AF – 7AF et NS1 et au lundi 7 septembre pour l’ensemble des élèves de l’Institution.
Il est recommandé de conserver les livres de l’année en cours (2019-2020) ; les professeurs peuvent éprouver le besoin de revenir sur certaines notions en septembre prochain avant d’aborder les ouvrages qui seront achetés en août.
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Nous savons que nous pouvons continuer à compter sur votre pleine collaboration pour avancer avec sérénité aux côtés de chacun de nos garçons.
Merci infiniment pour tout !!!
Bonnes vacances bien méritées à tous ceux qui peuvent en profiter ! Encouragez vos garçons à continuer d’entretenir leur mémoire. Un des meilleurs exercices est la LECTURE.
Nous demeurons unis dans la prière !
Bien fraternellement,
Frère Valmyr-Jacques DABEL
Directeur général
Horaire pour l’Étape 3
Les Parents prennent leurs dispositions pour que leurs garçons soient dans les conditions optimales pour se concentrer et bien réussir leurs examens
Maitre Victor CHARLES vient de nous quitter, au jour de la fête des Professeurs!

Professeur consciencieux et compétent, taquin et blagueur à ses heures, exigeant et strict quand il le fallait, sa disparition est une grosse perte pour l’Institution. Nous étions trois Membres de l’Institution SLG autour de son frère, le docteur G. CHARLES, et quelques neveux et nièces à Pax Villa au moment de l’incinération du corps, ce lundi 18 mai, vers 3h30 PM! En attendant de pouvoir organiser une cérémonie d’adieu, nous continuons à prier pour le repos de son âme. (Fr. Valmyr)
Les témoignages se multiplient sur le groupe whatsapp des Professeurs du Secondaire, au niveau des différentes promotions qu’il a marquées de son empreinte toute spéciale:
Professeur, peintre, sculpteur, Victor à été l’ un des grands supporters et conseillers des dessinateurs, peintres de St Louis lors des différentes compétitions « Annual Competition Interscholastic Live Art « . Qu’il repose en paix! (Mme Katia Fièvre)
M. Charles est parti en ce jour où nous célébrons les enseignants. Il a dignement accompli son oeuvre. Homme miticuleux, professeur émérite, il aura marqué son passage sur ce petit coin de terre. Que son âme repose en paix. (Me Maxime Auguste)
M. Victor Charles ! Un bon Collègue, un ami, un Professeur plus que soucieux de ce qu’il voulait toujours inculquer à ses élèves. Je salue ton départ et je présente par l’organe de l’Institution mes sympathies à la Famille Charles, en particulier à mon Professeur à l’Inaghei, M. Jean- Claude Charles. Pars te reposer mon Cher Frère avec les honneurs qui te sont dus. Puisse le Seigneur t’accueillir chez Lui ! Merci pour le combat que tu as mené comme Enseignant et pour ce noble service que tu as rendu à la société haïtienne et à l’humanité. (Me Eddy Jean-PIERRE)
Le vif de mon existence est tragiquement secoué par la perte d’un frère, d’un ami de toujours qui m’a vu grandir dans notre ville natale, Saint-Marc, et qui a contribué au façonnement et à l’épuration de mon état brut. Amigo, le trépas redoutable ne t’a pas fauché, tu vois enfin la Lumière du Vrai Soleil ! (Me Salomon)
Qué lastima! Que pena! Adios a mi hermano, a mi amigo. Que Dios te reciba en su luz ! (Me Calas JR)
Je ne trouve pas assez de mots pouvant exprimer ma tristesse et mon regret en apprenant la nouvelle de la mort de M.Victor CHARLES qui était un frère et un ami . Que ton âme repose en paix ! (Me J. Charles)
Sa mort est un coup dur pour beaucoup d’entre nous. Il n’était pas qu’un simple prof pour nous, il était aussi un second père. Il prenait quelques minutes à chacun de ses cours pour nous conseiller et faire des débats à propos de la vie. (Valensky Dhaheem IMORIN, NS4-Bleue)
Rentrée 2019 – Proposition de révisions pour le Secondaire
Proposition de révisions par année ( PARTIE 1)
Vous trouverez dans la rubrique Ecole/SLG-Secondaire/Révisions un fichier des notions à revoir par niveau





















